Troisième tome des aventures de Bois-Maury, oups, pardon je devrai dire des aventures de Germain, car Bois-Maury traverse cette histoire tel un fantôme, et c'est là que le bas blesse. On me vent les aventures de Bois-Maury et de son fidèle écuyer Olivier, qui apparaissent en second plan....
L'histoire est un pur western médiéval très bien fait, et les progrès dans les couleurs et dessins déjà entrevues dans le second tome sont encore plus nets dans celui-ci.
Au final j'ai aimé, j'aimerais juste suivre les aventures d'Aymar de Bois Maury, à suivre...
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Un tome 3 intitulé "Germain" qui s'avère plus plaisant : entre western médiéval et survival méridional, les bandes de la Pie et de Marcus se tirent dans les pattes avant de devoir collaborer pour échapper aux poursuites des brutes menées par Favard le gardien du monastère qu'ils ont cambriolé.. Les graphismes gagnent en intérêt et en qualité, et les couleurs chaudes contrastes avec les froides violences morales et physiques qui sont mise sen scène sous nos yeux. On développe bien les thématiques survivalistes en opposant Germain qui fait tout pour sauver les membres de sa bande, et Ludovic le nain bossu qui trahit les siens à la première occasion (oui c'est sacrément cliché hein, le nain bossu traître ^^), Alda qui est prête à tout pour sauver les siens et Marcus qui est prêt à tout pour venger les siens. J'ai déjà vu tout ça dans les western italiens, mais la transposition marche bien !
Le bât blesse au niveau du personnage éponyme d'Aymar de Bois-Maury, guest star de sa propre série qui ici agit en interlude avec son écuyer Olivier en escortant un marchand et sa femme folle depuis qu'elle a perdu son enfant bâtard : ça n'a rien à voir avec le récit principal, ce qui l'ampute inutilement de toutes les planches qui leur sont consacrées...
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Troisième tome, et voilà qu'on dirait que ça décolle enfin ! Pourvu que ça dure...
On retrouve ici Germain, le malheureux compagnon maçon qui avait perdu sa chérie ainsi que l'usage de sa main dans le tome 1, tout en échappant à la pendaison. C'est d'ailleurs lui le vrai héros, indubitablement, cependant qu'Aymar de Bois-Maury escorte tranquillement un marchand et sa femme vers St Jacques de Compostelle, moyennant pécunes, sans jamais que leurs chemins ne se croisent.
Décidément, il faudra m'expliquer pourquoi cette série s'appelle les Tours de Bois Maury !
Pouce en bas également pour les couleurs, auxquelles décidément je n'accroche pas. On a vraiment trop souvent l'impression que c'est l’œuvre d'un gamin avec des crayons de couleur.
Par contre, l'histoire, si elle ne gagne pas tellement en épaisseur, gagne indubitablement en rythme et en fluidité, avec enfin des cases qui s'enchaînent correctement et qui ne retardent pas la compréhension.
Le point d'orgue de l'album est sans aucun doute l'impitoyable chasse à l'homme qui se met à l’œuvre entre les larrons de la Pie et Marcus et les mercenaires de Favard. Le peu de valeur qu'avait la vie à l'époque ne transparaît que trop clairement, avec des malandrins prêts à tout risquer pour l'espoir de ramasser le pactole qui leur permettra de mieux profiter du peu de temps qui leur est imparti.
Belle évocation au passage du "droit d'asile" dans les églises qui, bien que Victor Hugo l'ait utilisé dans Notre-Dame de Paris – qui a lieu des siècles plus tard –, vivait là quasiment ses dernières années (Thomas Beckett fut assassiné en 1170 dans la cathédrale de Canterbury, et en 1209 les croisés massacreront des milliers de Biterrois réfugiés dans leurs églises).
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Revoici Germain, l'ancien bâtisseur de cathédrales devenu brigand.
Alors qu'Aymar de Bois-Maury escorte un couple de pèlerins sur la route de Saint Jacques-de-Compostelle, Germain et ses compagnons de rapine dérobent le trésor d'une abbaye au nez et à la barbe de son gardien, Favard.
Celui-ci, furieux de s'être laissé posséder par la belle Alda, décide de se venger et de récupérer le butin....
(extrait de "Vécu" n° 40 du 4ème trimestre 1989)
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Un chef se doit de ne point se tromper s'il veut mériter de le rester.
[À propos d'hérétiques qui viennent de brûler sur un bûcher ] Morts !... Sans chercher miséricorde !... Dieu, éclairez-moi. Dites-moi que ce courage leur vient de Satan et que Rome n'est point faillible !
Va comprendre la femelle ! Un coup, ça t'accroche l’œil... Un coup après... pfff... fumée.
La prochaine fois, je te frapperai de taille ! A présent lève toi et devance nous.