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Série Jackson Lamb tome 1 sur 3
EAN : 9782258088825
384 pages
Presses de la Cité (19/01/2012)
3.57/5   58 notes
Résumé :
Un otage va être exécuté dans moins de quarante-huit heures. Sa meilleure chance de survie ? Les tocards du MI5, les services secrets britanniques.


A cause d'une bourde commise lors d'un exercice anti-terroriste dans le métro londonien, la carrière de River Cartwright au sein du MI5 stagne. C'est peu dire, puisqu'il a été relégué au Placard, une maison perdue dans un quartier miteux de la ville ou d'autres espions ratés paient pour leurs erreu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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On m'a parlé d'un roman d'espionnage atypique et rythmé qui revisitait avec humour les codes du genre, et brossait un portrait sans concession de la Grande-Bretagne d'aujourd'hui…
C'était tentant, et je me suis laissé séduire. Mais, je n'ai rien trouvé de tout ça dans les 90 premières pages de ce roman. Tellement rien, que j'ai abandonné ! Et pourtant, j'ai l'habitude de m'accrocher, d'espérer, même si je ne suis pas enthousiaste dès le début, qu'une fois la mise en place terminée, mon intérêt serait réveillé. Soit la mise en place était trop longue, soit je n'étais tout simplement pas d'humeur, en tous cas, je me suis mortellement ennuyée, et j'ai laissé tomber.
Que cela ne vous arrête pas cependant, les critiques sur les sites de lecteurs sont plutôt positives, et il se peut bien que je n'ai pas su m'investir suffisamment pour arriver à apprécier cet ouvrage…
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Que l'on soit amateur ou non de romans et de films d'espionnage, nous avons tous des stéréotypes bien encrés dans nos mémoires de cet univers particulier, fait d'ombres et de silences, de trahisons et de complots.

Le temps de la guerre froide, celui de ce monde multipolaire dans lequel nous vivons aujourd'hui offre une source inépuisable de scenarii pour des auteurs qui savent offrir à leurs lecteurs une vie d'aventures par procuration, où le bien triomphe toujours à la fin.

Dans ce domaine de grands noms ont apporté leur pierre à l'édifice de notre imaginaire. de William le Queux au début du XX siècle, à Ian Flemming en passant John Bucan , sans oublier John le Carré ou Gérard de Villiers, tous ont contribué à forger l'image de l'espion ne pouvant compter que sur lui-même, animal au sang froid ayant une parfaite maîtrise de soi et faisant face à toutes les situations. Bien sûr avons-nous retenu les gadgets de James Bond et l'ingéniosité d'un Jason Bourne. Bien sûr avons-nous compris qu'un espion ca bondissait, ca courrait et ca dansait un tango perpétuel avec la mort et qu'il s'en sortait toujours.

Alors sans doute est-il temps pour vous de pénétrer dans l'univers de Mick HERRON. Un univers où ne brille pas le flamboyant, où le temps ne court pas après lui-même, et où l'envers du décor est sombre, sent le désoeuvrement et où la mort sociale étouffe peu à peu votre existence.

Vous êtes vous déjà demandé si parfois des opérations pouvaient échouer ? ce qu'il pouvait advenir de l'espion qui aurait pu foirer son coup ou péter un plomb au point de représenter un poids inutile pour l'administration qu'il est censé servir ?

Peut être, en vous baladant dans les rues de Londres, avez-vous pris le temps de vous assoir quelques instants sur un banc, devant une maison anodine. Peut être avez-vous vu alors en sortir un individu venant directement s'assoir à vos côtés dans une posture intimidante au point que vous avez finalement préféré vous lever et décamper au plus vite. Sans doute vous étiez vous, sans le savoir, posté trop longuement devant Slough House, la maison des tocards !

Car c'est là, dans cette banale demeure que résident les losers du MI5. Ces agents qui a un moment ou à un autre on planté une mission ou se sont rendus inutiles par une coupable addiction. Cantonnés à exécuter un boulot ingrat de gratte papier, à relire des échanges téléphoniques, les tocards de l'espionnage ressassent leur échec personnel comme on mâche une feuille de coca. Sauf que le suc qu'ils en tirent est d'une acidité particulièrement corrosive qui les ronge de l'intérieur à petit feu.

Condamnés, pas tout à fait morts, plus vraiment vivants, parqués là par une administration qui refuse de donner le coup de grâce en les virant, les laissant prendre eux même le soin de se suicider professionnellement en démissionnant, ils traînent leur faute sans échappatoire, sans possibilité d'expiation.

Dans cette maison où on se parle peu tant chacun est un miroir renvoyant l'échec pour l'autre, on vit dans ce temps figé qui n'offre aucune perspective.

Du moins jusqu'à cette vidéo diffusée sur internet qui brutalement va faire la une des médias. Sur celle-ci apparait un jeune homme, attaché et bâillonné et un message qui annonce qu'on lui tranchera la tête dans 48h.

Pour River Cartwright l'occasion de la rédemption s'offre finalement peut être à lui de manière inespérée.Accusé à tord d'être à l'origine d'une bavure lors de la simulation d'une opération antiterroriste, celui va entrainer à sa suite ses collègues du placard pour essayer de sauver le jeune otage d'une mort annoncée.

Mais il suffit parfois de bouger légèrement une pièce d'un plan savamment construit pour que celui-ci vacille et ne manque de s'écrouler. Et lorsque l' on est un tocard on est bien sûr le dernier au courant des intérêts et des enjeux d'une affaire en cours. Nos has been l'apprendront très vite à leurs dépends.

Si le thème de ce roman aurait pu prêter à l'écriture d'une histoire riche en situations cocasses et pleine d'humour, il n'en est absolument rien dans le livre de Mick HERRON. Au contraire, il s'agit d'un roman sombre, noir, un vrai roman d'espionnage, avec ses drames et ses rebondissements.

L'intelligence de HERRON est de construire son roman autour de personnages en négatif. Des hommes et des femmes brisés par une faute, des damnés qui se lanceront dans cette aventure comme une fuite en avant pour réparer une erreur qui ne peut plus l'être. Des personnages d'une grande profondeur psychologique qui donne au roman, son ton si particulier et l'emprunt de beaucoup d'émotions.

Tout en gardant les spécificités d'un bon roman d'espionnage, Mick HERRON en revisite le genre. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il le fait avec une vraie réussite.

Si vous aimez les romans d'espionnage, essayez celui-ci , qui sort des sentiers battus et qui vous offrira une vision plus humaine de cet univers du secret.

Une bonne surprise de ce début d'année 2012.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Un polar psychologique sombre et addictif qui renouvelle les codes du roman d'espionnage.

Dès les premières pages, ce qui marque et accroche le lecteur, c'est que Mick Herron, qui n'est pas un petit nouveau dans le monde du polar puisqu'il est l'auteur de plusieurs romans à succès en Grande Bretagne, possède un redoutable talent de conteur et une écriture d'une grande qualité qui captive l'attention par sa puissance romanesque.
Mais contrairement à la 4eme de couverture qui laisserait croire qu'il s'agit presque d'une comédie policière, nous sommes bel et bien là plongés dans une parfaite ambiance de romans noirs, sombre et intrigante, même si l'humour noir notamment lors de certains dialogues fait mouche.
L'intrigue est passionnante et renouvelle totalement les codes du roman d'espionnage : pas de gadgets ni de clichés à la James Bond ici, mais au contraire une lutte entre les services de renseignements anglais, comme s'il s'agissait de rivalités entre le FBI et la police locale aux USA.
Après les attentats de Londres en 2005 qui ont bouleversé les consciences et culpabiliser les services secrets, la menace sur internet de l'exécution d'un otage va remobiliser les fameux "tocards" du MI5, mis au "Placard" depuis de longues années et réduits à des tâches administratives subalternes et déprimantes. Mais lorsque ceux-ci interviennent en croyant avoir des atouts, ils vont peu à peu démasquer une sombre machination...
Personnages réussis et bien campés, suspense savamment dosé, rythme soutenu et une intrigue originale font de ce roman noir subtil et intelligent un thriller psychologique réussi, qui inaugure une série passionnante dont le deuxième volet, "Les lions sont morts", récompensé à sa sortie en Grande-Bretagne par le prestigieux Golden Dagger Award décerné par la Crime Writers' Association (CWA) et élu Polar de l'année par le Times, vient enfin de paraître dans la collection Actes Noirs des éditions Actes Sud : pas de doute, je ne le manquerai pas !
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Avouons-le c'est grâce à la série Slow Horses que j'ai découvert ce roman à la fois caustique et so british sur les services secrets britanniques , ce qui , à la base, n'est pas vraiment ma tasse de thé.
Mais l'histoire de ces agents dont, pour des raisons budgétaires , on n'a pas voulu se débarrasser mais qui , ayant sacrément merdé, végètent dans La maison des Tocards , sous l'autorité d'un chef crasseux, répugnant dernier vestige de la Guerre Froide a su m'embarquer.
On croit d'abord entrer dans un roman gentillet mais la violence est bien présente et le romancier n'hésite pas à sacrifier certains personnages auxquels nous nous étions attachés. La société britannique et ses services secrets sont dépeints de manière cynique mais avec un détachement de bon aloi.  L'écriture est nerveuse et la série, si elle élague quelque peu l'intrigue,  rend néanmoins justice à l'humour de l'auteur.


 à lire et /ou à regarder absolument.
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Dans un petit immeuble londonien vieillot et anonyme travaillent des agents du MI5 qui ne méritent plus d'exercer à Regents' Park, le saint des saints des services secrets britanniques, car non fiables (on s'est rendu compte qu'ils étaient alcooliques, par exemple) ou jugés insuffisamment talentueux par leur hiérarchie ou encore coupables d'avoir commis une bourde grossière (comme oublier un disque dur externe sur le siège d'une rame de métro). River Cartwright, lui, a lamentablement échoué à son examen d'évaluation en situation simulée, poursuivant un faux terroriste à chemise bleue et tee-shirt blanc alors qu'il devait intercepter un homme portant chemise blanche sur tee-shirt bleu. Mais s'est-il vraiment trompé ? Placardisé, condamné comme tous ses acolytes de la "maison des tocards" à effectuer des tâches stupides ou peu gratifiantes, en l'occurrence récupérer la poubelle d'un journaliste frayant de plus en plus avec la droite nationaliste et xénophobe, il se rend compte qu'une de ses collègues est chargée d'une mission autrement plus subtile auprès du même journaliste. Pour nourrir davantage encore ses doutes à l'endroit de Regent's Park, il lui semble reconnaître sur une vidéo de revendication (par un groupuscule d'extrême droite) l'un des ravisseurs d'un ressortissant d'origine pakistanaise qui vient d'être kidnappé.
Dans la veine de John le Carré – qui est d'ailleurs cité dans le roman comme un maître ès fictions plus vraies que nature –, usant du même humour léger, sauf dans les dialogues, souvent caustiques, Mick Herron aborde avec un sens aigu du thriller des sujets on ne peut plus actuels, en Angleterre comme ailleurs en Europe : l'immigration, les progrès de l'extrême droite, mais aussi les luttes de pouvoir dans la police ou les administrations plus discrètes.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Voici comment River Cartwright avait quitté la voie rapide pour se retrouver avec les Tocards.


Huit heures vingt, un mardi matin, la gare de King’s Cross remplie de ce que le Vieux appelait les autres : « Des non-combattants, River. Une occupation tout à fait respectable en temps de paix. Excepté que nous ne sommes plus en paix depuis septembre 1914. »

L’élocution du Vieux évoquait à River des chiffres romains : MCMXIV.

Il s’arrêta, consulta sa montre ou fit semblant (ce qui revenait pratiquement au même). Le flot des passagers coulait autour de lui comme l’eau sur un rocher, avec force soupirs et claquements de langue irrités. Devant la sortie la plus proche – un rectangle par lequel s’engouffrait la pâle lueur de janvier – deux Cadors vêtus de noir se tenaient aussi raides que des statues. Leur arsenal imposant passait inaperçu aux yeux des non-combattants, dont le nombre avait augmenté depuis 1914.

Les Cadors – que l’on appelait ainsi parce qu’ils accomplissaient toujours leur travail à la perfection – restaient bien en retrait, conformément aux instructions.

Vingt mètres plus loin, la cible.

— Tee-shirt blanc sous une chemise bleue, répétait River dans sa barbe.

A présent, il pouvait ajouter quelques détails au portrait-robot dressé par Spider : jeune homme originaire du Moyen-Orient, les manches de sa chemise bleue relevées, un jean noir raide et neuf. Qui achèterait un pantalon neuf pour une telle occasion ? Il écarta la question : il serait toujours temps de se la poser plus tard.

Un sac à dos visiblement lourd se balançait sur l’épaule droite de la cible. Le fil qui pendait à son oreille, semblable à celui que portait River, aurait pu être relié à un iPod.

— Confirmez contact visuel.

River porta la main gauche à son oreille et parla doucement dans son bouton de manchette.

— Confirmé.
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Il y avait des lumières aux fenêtres. Avant même d’ouvrir la porte, il sut que quelqu’un était déjà entré au Placard. Même sans les lumières, il l’aurait su : traces de pas humides dans l’escalier, odeur de pluie dans l’air. Une fois tous les trente-six du mois, Jackson Lamb arrivait avant Ho, des apparitions aléatoires à l’aube, purement territoriales. Tu peux hanter cet endroit autant que tu veux, semblait dire Lamb, mais quand ils détruiront les murs et compteront les os, ce sont les miens qu’ils trouveront au-dessus. S’il existait de nombreuses raisons pour ne pas aimer Jackson Lamb, celle-ci était l’une des préférées de Ho.
Lamb n’était pas seul. Il y avait quelqu’un d’autre là-haut.
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Telegraph, Times, Mail, Independent, Guardian.
A un moment ou à un autre, il avait écrit pour tous ces journaux. Il ne s’agissait pas là d’une pensée qui lui venait, plutôt d’une conscience qui le tiraillait souvent le matin : reporter junior – quel titre ridicule – à Peterborough, puis l’inévitable transfert à Londres au rythme des principaux sujets, la délinquance et la politique, avant d’accomplir, à l’âge de quarante-huit ans, l’ascension vers ce qui lui était dû : une rubrique hebdomadaire. Deux, en fait, le dimanche et le mercredi. Des apparitions régulières à la BBC pour Question Time. Il était passé de trublion à opposant respectable, une trajectoire assez longue dans son cas, mais qui n’en rendait l’accomplissement que plus agréable. S’il avait pu mettre sa vie sur « pause » à ce moment-là, il aurait eu peu de raisons de se plaindre.
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La cible ne se retourna pas. Il continua d’avancer, comme s’il avait l’intention de monter dans le wagon le plus éloigné : tee-shirt blanc, chemise bleue, sac à dos, etc.

River parla de nouveau à son bouton de manchette.

— Attrapez-le.

Puis il se mit à courir.

— Tout le monde à terre !

L’homme sur le banc se leva. Aussitôt, une silhouette noire se jeta sur lui.

— A terre !

Plus loin, deux hommes sautèrent du toit du train pour barrer le chemin de la cible, qui se retourna pour se trouver face à River qui lui faisait signe de s’allonger au sol.

Les Cadors hurlaient des ordres :

Le sac.

Lâche le sac.
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Une carrière à brasser de la paperasse. À transcrire des conversations téléphoniques. À passer au peigne fin d’anciennes opérations pour trouver des liens avec le présent…
La moitié du futur est enfouie dans le passé. Telle était l’idée qui prévalait dans le Service. D’où l’examen obsessionnel d’un terrain déjà retourné plusieurs fois pour tenter de comprendre l’Histoire avant qu’elle ne se répète. La réalité moderne des hommes, des femmes et des enfants qui pénétraient dans les centres-villes avec des ceintures d’explosifs avait détruit des vies, mais pas les clichés. Il s’agissait de la sagesse en vigueur, au grand dam de certains.
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Vidéo de Mick Herron
*La Maison des Tocards* est la branche du MI5 où atterrissent les agents secrets en disgrâce qui ont tellement foiré qu'on ne peut plus leur confier de vraies missions de renseignement. Ces espions ratés, ces rebuts de la profession dénommés « tocards », sont condamnés à passer le reste de leur « carrière » à végéter dans ce trou sous les ordres toujours aussi saugrenus de Jackson Lamb, enchaînant les missions sans intérêt, bouffant de la paperasse tout en rêvant de pouvoir un jour sortir du placard et retourner au coeur de l'action.
*Mission tigre* de Mick Herron, traduit de l'anglais par Laure Manceau, est en librairie. Lire les premières pages : https://www.actes-sud.fr/mission-tigre #roman #polar
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