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2,72

sur 169 notes
Depuis « Vipère au poing » je ne me souviens pas avoir lu un réquisitoire aussi féroce que celui que Félicité Herzog (épouse du financier Serge Weinberg) prononce contre ses parents.

Filleule de Geneviève de Gaulle, fille de la philosophe Marie-Pierre de Cossé Brissac, Félicité est le petite fille de Pierre, polytechnicien et XII duc de Brissac et de Marie Zélie Antoinette Eugénie, dite May Schneider héritière du groupe éponyme.

May, sa grand-mère serait une fille naturelle du célèbre dandy Boni de Castellane. Sa proximité avec la fille de Pierre Laval et la famille Jardin durant l'occupation lui valut ainsi qu'à son mari une brève incarcération à la Libération avant que la justice reconnaisse l'absence de charges et les disculpe. Cet épisode constitue la trame du roman « le Rubis » publié par Marie-Pierre de Cossé Brissac en 2005. Le Duc, descendant d'une longue lignée comprennent Marie Stuart, la Veuve Clicquot, la Duchesse d'Uzés (égérie du Général Boulanger) présida de longes années le Jockey Club, refuge de la tradition.

La mère de Félicité, la Folcoche de cet ouvrage, née en 1925, épouse sous la 4° république le résistant Simon Nora et se remarie sous la 5° république avec Maurice Herzog, ministre des sports du Général de Gaulle et héros national suite à sa conquête de l'Annapurna.

Le moins que l'on puisse dire, à la lecture de cet ouvrage, c'est que le père et la mère avaient une vie sociale particulièrement active qui les accaparait beaucoup plus que l'éducation de leurs deux enfants Laurent et Félicité. Abandonnés et livrés à eux mêmes, les adolescents ne croisaient leurs parents infidèles que lorsque les photographes étaient là pour immortaliser cette famille et faire rêver les lecteurs de la presse People. La romancière écrit des pages féroces sur les aventures extra conjugales de ses géniteurs qu'elle voue aux gémonies allant jusqu'à émettre un doute sur la réalité de l'exploit alpestre de son héros de père ...

Laurent meurt d'une crise d'anévrisme à 34 ans après plusieurs internement psychiatriques. Félicité entre chez Lazard à New York puis chez JP Morgan à Londres, épisodes féroces qu'elle peint d'une plume assassine.

Un dicton affirme que "ce qui est excessif est insignifiant" … cet ouvrage plus proche du pamphlet que du roman en est la triste illustration. Un livre affligeant à oublier ... en souhaitant à son auteur de trouver le bonheur loin de cet héritage qui la mine.
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Passionnée de montagne, grande lectrice de romans d'alpinisme, je ne pouvais qu'être intriguée par ce livre. Mais j'étais méfiante : n'allais-je pas assister à un énième déballage de linge sale familial, exercice que je n'apprécie pas ?
Bon, le livre n'est pas très épais, je ne risque pas grand-chose, je me lance.
Félicité Herzog déboulonne la statue de son héros de père, et elle n'y va pas de main morte. Maurice est présenté comme un père défaillant ne se souciant pas de ses enfants, un intrigant prêt à tout pour réussir, et surtout un obsédé sexuel de première catégorie, sautant sur tout ce qui bouge. De l'alpiniste, elle ne dit rien ou presque. À peine murmure-t-elle du bout des lèvres cette interrogation-accusation déjà formulée par tant d'autres : et si la conquête de l'Annapurna n'avait été qu'un mensonge ? Et si son père n'avait pas atteint le sommet ? Accusation ridicule, car si l'on peut reprocher beaucoup de choses à Maurice Herzog, toutes les personnes sérieuses s'intéressant un tant soit peu à l'alpinisme ne mettent pas en doute son ascension victorieuse. Entres autres arguments imparables : la description qu'il a faite du sommet est très précise et correspond en tout point à ce qu'ont vu ceux qui y sont allés après lui, il n'aurait pas pu inventer cela sans y avoir été.
Non contente de démolir son père, Félicité Herzog s'en prend à toute sa famille. Sa mère est présentée sous un jour peu reluisant. L'auteur lui reproche entre autre ses nombreux amants, qu'elle s'amuse à appeler Numéro 1, Numéro 2, ... Quelle élégance !
Mais ce n'est pas tout. La demoiselle remonte loin : elle égratigne ses grands-parents, et même ses arrière-grands-parents, dans des pages entières que j'ai trouvées totalement sans intérêt.
Et ce n'est pas fini ! Félicité Herzog nous raconte un peu son expérience professionnelle aux États-Unis, et devinez quoi ? Ses collègues et supérieurs en prennent pour leur grade : une "psychopathe", un "imposant bellâtre brun"... les portraits étant suffisamment détaillés pour que les intéressés se reconnaissent. Stop ! Trop, c'est trop !
La première chose que je retiens de ce livre, c'est qu'il m'a profondément ennuyée. La seconde, c'est que l'ensemble est confus, on tape sur l'un et sur l'autre dans le désordre.
Si cracher par écrit sur toute sa famille et plus a pu faire du bien à son auteur, cette lecture n'a aucun intérêt pour le lecteur. Mademoiselle Herzog est loin d'être la seule à avoir eu une enfance difficile. Elle aurait pu régler ses problèmes entre les quatre murs d'un cabinet d'un psy au lieu de nous offrir tout ce déballage indécent et inutile.
Les seuls moments où j'ai éprouvé de la compassion pour elle, c'est quand elle parle de son frère schizophrène. Mais cela ne constitue qu'une toute petite partie du livre ; dommage, c'est la plus intéressante.
Ce livre n'a rien de palpitant, passez votre chemin. Et si voulez découvrir Maurice Herzog l'alpiniste, lisez "Annapurna premier 8000", et l'excellent complément "Annapurna, une affaire de cordée" de David Roberts. Après, libre à vous de vous faire votre opinion sur ce "héros".
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Et bien déception pour moi aussi , je l'ai terminé mais j'ai passé des pages .
Que penser de l'écriture ? Mais je me suis demandée ( et bien étonnée d'être la seule à poser la question ) si ce livre n'avait pas éte rédigé par un nègre , pour ma part j'en suis presque sûre , on dirait un style d'une autre époque , enfin moi l'écriture ne m'a pas plu du tout .
Le fond maintenant , déjà relevée par certains , qu'est-ce que c'est que cette appelation ' roman ' , ce n'est pas un roman , sans doute a-t-elle écrit roman pour moins choquer son père ;
Le début du livre me plaisait un peu , j'aime beaucoup les histoires de famille mais je n'ai pas toujours bien compris la généalogie ou pas eu trop envie de faire l'effort mais après 100 pages , je renacle l'histoire part dans tous les sens .
Heureusement , il y a quelques moments de grâce comme le dit aussi un autre menbre de Babélio qui ont fait que je me suis accrochée à ma lecture , les passages qui m'ont plu sont le passage sur l'ascension de l' Annapurna avec ce qu'elle suppose être un acte manqué de son père , perdre ses gants et ceux où elle évoque la psychose de son frère , là on ressent un peu d'émotions .
Bien sûr avoir un père comme Maurice Herzog n'a pas dû être facile , c'est le moins qu'on puisse dire mais pouvait-il envisager une autre attitude que celle qu'il a eue au retour de son exploit , je ne le pense pas , il avait quand même perdu ses doigts et puis voir les exploits des années 50 à l'éclairage des années 2010 ne me paraissent pas réalistes .
Le portrait de sa mère et de celui de toute sa famille maternelle est hallucinant , Félicité H. a vraiment vécu sur une autre planète .¨et ce côté est intéressant , surtout les anecdotes chez ses grands -parents Pieer et May .
Pour une note finale , je vais essayer de ne pas être trop sévère , je dois m'en prendre à moi-même car je savais qu'en lisant ce livre cela m'apporterait pas grand chose à ma vie de lectrice . Ce n'est pas un livre que je recommande pour ses qualités littéraires ni pour sa profondeur mais il fallait que je le lise , les critiques m'en avaient donné envie .
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Un livre très difficile à lire, non pas par son style, mais uniquement par le fait qu'il est plutôt déprimant. Félicitée Herzog évoque sa famille, c'est à dire un père assez mythomane et ayant des penchants incestueux; une mère distante accordant plus d'importance à sa carrière qu'à ses enfants; des grands-parents anciennement collabos et surtout un frère violent, écorché vif, sombrant dans la folie et mourant brutalement. Ceci n'est guère réjouissant, et j'ai mis 10 jours pour lire moins de 250 pages de ce qui est plus un récit autobiographique qu'un roman. Si je comprends bien l'auteur lorsqu'elle a voulu régler les comptes avec sa famille et surtout ce "héros" de père qui n'en était pas vraiment un, je pense par contre que les chapitres 23 et 24, racontant la vie de l'auteur dans l'univers de la grande finance à New York, n'apporte rien au récit et auraient pu être largement raccourcis.
Un ouvrage que je suis quand même heureuse d'avoir lu jusqu'à son point final.
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Félicité HERZOG. Un héros.

En une petite journée, j'ai lu le roman autobiographique que Félicité hERZOG consacre à son père, Maurice HERZOG, héros et grand vainqueur de l'Annapurna en 1950. Suite à cette victoire, ce dernier sera le premier ministre de la Jeunesse et des Sports sous le mandat du Général de GAULLE, Président de la République. Elle nous dépeint son géniteur et brise la carapace de ce héros. Il y a à peine un mois, j'ai lu le récit consacré à sa mère, Marie-Pierre COSSE-DE- BRISSAC, alliée aux SCHNEIDER, les sidérurgistes, « Une brève libération ».

Maurice HERZOG n'est pas le père parfait. c'est un homme volontaire, fortement imbu de lui-même, et qui présente plusieurs facettes. Un bel homme, cavaleur et qui dès le lendemain de ses noces, entame une double vie. Plusieurs femmes partageront sa couche, ayant même des enfants et il divorcera peu après la naissance de son fils, Laurent, le frère de Félicité. Cet homme, élevé sur un piédestal, suite à son ascension d'un haut sommet de l'Himalaya connaîtra les ors de la république.. Par contre, au cours de l'enfance, de l'adolescence de ses enfants, il brillera par son absence, laissant la garde, l'éducation de ses enfants à son ex-épouse.

Laurent, enfant surdoué, élevé de façon militaire afin de succéder à son père, ne peut y parvenir. C'est un être sensible, très perturbé par son éducation, qui traîne une volonté de fer afin de réussir pour donner toutes satisfactions à ce père héros, fantasque, hypocrite… Ce jeune homme va être victime de crises de paranoïa à répétitions, de bouffées délirantes. Interné, il se jettera d'un pont pour mettre fin à ses jours, ayant entendu une voix lui ordonner cette action... Sa chute sur un camion lui sauvera la vie. Il sera enfermé en asile psychiatrique puis rendu à sa famille et décédera dans la propriété des grands-parents à l'âge de 25 ans d'une mauvaise chute dans un escalier…

Pour Félicité, ce père n'a pas une conduite exemplaire. Comment un père peut-il dire à sa fille : « Tu verras, ma petite, comme toutes les femmes, c'est cela que tu aimeras, un sexe dur qui te fera bien jouir. ». Ce père qui photographie sa fille, comme Hamilton, un peu incestueux ne prend que rarement des nouvelles de ses enfants. Comment se conduit-il dans la nouvelle famille qu'il a composé ? de conquêtes en conquêtes, c'est un père inexistant. Aussi Félicité déclare : «  S'il y avait alors eu un marché d'occasion des pères, je l'aurais cédé pour un franc symbolique » ( page 185).

Porté aux nues grâce à un évènement sportif de haut niveau, cet homme n'est pas vertueux. Je comprends le raisonnement et l'attitude de Félicité et de Laurent, face à ce véritable despote. C'est un père absent et démissionnaire. Les enfants sont livrés à leur libre arbitre. Leur mère s'implique fortement dans son travail au ministère. Félicité est horrifié par les relations qui unissent son père à Jean-Marie le PEN. Cette jeune femme renverse le héros et nous offre un portrait pathétique de celui qui fut un grand héros ; elle émet même de fortes présomptions sur son rôle lors de son escalade. Elle doute de son honnêteté face à ses compagnons de cordée, dont Louis LACHENAL, Gaston REBUFFAT, etc....

Merci Félicité pour ce récit plus ou moins autobiographique ; au travers de ce livre, vous rendez un bel hommage à votre frère trop tôt disparu. Vous dissipez des brumes enveloppant l'aura de votre père et accompagnez d'amour votre mère. Je n'ai donc pas lu dans l'ordre vos deux oeuvres mais je n'ai aucun regret et cela importe peu. Bien au contraire, je connaissais déjà votre maman grâce à « Une brève libération ». Je recommande la lecture de ces deux histoires, toutes les deux, basées sur des faits réels.
( 06/11/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Un début étonnant de qualité, aussi bien humaine que littéraire, puis un ventre mou hésitant entre nombrilisme et dispersion, avant une fin expédiée qui cherche à justifier l'entreprise par la maladie du frère : Félicité Herzog me semble plus à l'aise en interview que dans l'écriture sur la durée. Je l'ai vue chez Busnel expliquer de façon lumineuse l'objet de son livre mieux que ne le fait le livre lui-même.
Est-ce vraiment, comme l'auteure l'affirme, un roman en forme de quête sur ce qui rend fou ? Je ne sais toujours pas. En revanche, je garde de cette lecture parfois pénible quelque éclairs de beauté, des phrases et des interrogation d'une rare richesse, et l'impression d'avoir pu toucher, brièvement, la peur d'un encore plus grand malheur.
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Abandon. C'est la mort dans l'âme que j'ai fini par abandonner ce livre, pourtant s'il y a bien une chose que je déteste, c'est d'abandonner un livre. Par respect pour l'auteur d'abord, parce que derrière un roman il y a beaucoup de travail, et parce que parfois l'auteur met ses tripes sur la table pour proposer cet objet littéraire qu'est le livre ; et puis parce que pour moi ne pas finir un livre, c'est aussi renoncer. Renoncer à entrer dans un univers, à (peut-être) découvrir quelque chose de l'auteur et souvent aussi de moi-même. J'ai vraiment eu envie d'aimer ce livre, il n'est pas arrivé dans mes mains par hasard. J'ai eu l'occasion d'entendre Félicité Herzog parler de son roman à plusieurs reprises et sa façon d'évoquer ses doutes quant à l'ascension du sommet de l'Annapurna par son père, ainsi que sa difficulté à être la fille de ce héros national et la soeur d'un frère qui sombre dans la folie m'avait beaucoup touchée. Malheureusement entre le discours et l'écrit, il y a parfois un véritable grand écart. Et c'est le cas ici, j'attendais un roman sensible évoquant de manière simple et pudique les difficultés de cette famille et de ses enfants sacrifiés sur l'hôtel de la ... La suite sur mon blog www.meellylit.com
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OUF ! Terminé... Quelle déception !! C'est ma faute aussi, je l'ai tellement attendu celui-là. Depuis que j'avais entendu l'auteure PARLER de son livre, il me tardait juste qu'il sorte en poche (ben oui...) pour l'avaler, le dévorer; je savais que j'allais me régaler, elle m'avait tellement mis l'eau à la bouche Mademoiselle Herzog.. Et puis voilà... Il y a un tel écart entre elle qui parle, elle qui en parle, et ce qui est écrit... Un gouffre. Je ne sais toujours rien sur le mécanisme qui fait devenir fou. Prétexte à un livre où l'auteure ne parle finalement que d'elle. Mais pourquoi pas, après tout ?
Sauf qu'il y a trop de tout, dans ce livre là, et que finalement on ne sait rien.
J'ai eu souvent envie de m'arrêter, tant pis, j'arriverai pas au bout. Mais non eh oh!! T'en avais tant envie, accroche toi!!
Alors j'ai juste décroché un peu, sauté des pages, oui, lu en travers ces longues descriptions pompeuses, ces dispersions, toutes ces phrases au style alambiqué et enfin, j'ai lu la fin.
Mauvais choix de ma part: ce livre est difficilement accessible au lecteur lambda que je suis. Sûrement s'adresse t-il plutôt à une élite.
Y'a pas.. Même quand on veut s'envoler, l'éducation, ça vous colle à la peau, et aussi à la plume !
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Quelle déception
Il faut attendre la 200ème page pour que soit abordé une facette approfondie du père. On s'attend à ce que soit exposé l'après "Anapurna" et connaître davantage ce héros. Il n'en est rien. En quelques pages la fille a brossé le portrait du père.
en fait l'auteur règle ses comptes avec l'ensemble de sa famille.
On en retient

des portraits sans complaisance
la folie du frère (ce serait plutôt lui le héros du livre)
une enfance et une adolescence chaotique

Bref, ce livre n'émeut pas et n'est pas à la hauteur des critiques élogieuses lues dans la presse.

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Lorsque Maurice Herzog oublie volontairement son fils Laurent, Félicité Herzog se doit de réhabiliter la mémoire de son frère et d'expliquer les raisons de la folie qui l'a conduit vers la mort.

Pour cela, elle remonte assez loin dans l'histoire de la famille et n'hésite pas à casser l'image de héros national que représente toujours son père.

Ce qui m'a gênée dans ce récit est que l'auteur en avait beaucoup à dire et que, malheureusement le destin du frère se retrouve un peu noyé dans cette avalanche d'informations.

Pour expliquer l'ambiance familiale, le désintérêt des parents pour Laurent et Félicité, elle évoque le passé de collaboration lors de la seconde guerre mondiale et l'antisémitisme des grand-parents maternels qui appartiennent à la noblesse ( duc et duchesse de Brissac, enfants de riches industriels, hôtes de la Reine d'Angleterre...), l'anti-conformisme de Marie-Pierre, la mère, la frivolité et l'égoïsme de Maurice, le père.

Félicité fait part des doutes concernant la réalité du record de l'alpiniste, regrette son intérêt pour les idées de Jean-Marie le Pen, déplore que son amour se porte davantage sur ses maîtresses que sur ses enfants.

Le seul point d'ancrage des enfants semble être les vacances dans les châteaux d'hiver et d'été des grand-parents, même si les décorations de têtes de cerf et autres trophées de chasse sont assez lugubres.

Derrière ce résumé foisonnant, l'auteur donne une réelle ambiance du climat dans lequel elle fut élevée avec Laurent. Laurent se réfugie dans la violence, la peur, les croyances pour sombrer ensuite dans la folie sous le plus grand reniement des parents.

Le style très classique et littéraire de l'auteur peut rebuter mais c'est surtout le nombre de sujets, la dissolution du thème principal qui perdent le lecteur. Pourtant, lorsqu'elle évoque son frère, il y a une belle sensibilité mais elle se noie dans la rancoeur surtout ciblée contre son père, alpiniste, ancien ministre, héros national mais piètre parent.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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