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EAN : 9781477501009
342 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (21/05/2012)
3.88/5   33 notes
Résumé :
Le système financier mondial vient de s’effondrer.
Tandis que les villes s’embrasent, Lawrence Newton, directeur du consortium HONOLA, est assassiné devant les caméras du monde entier.


Représailles ? Complot ? Vengeance ?
Quels sont les liens obscurs entre Lawrence Newton et le mouvement altermondialiste GreenForce ? Pourquoi un modeste agriculteur africain, un pédophile américain et un chercheur français deviennent-ils la cib... >Voir plus
Que lire après On ne peut pas lutter contre le systèmeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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J. Heska, un nom presque prédestiné pour parler des finances mondiales, il suffit de changer le J. en D. ;-)

Car c'est de cela qu'il s'agit ici, d'un thriller économique et financier grand public, parlant de l'effondrement du système financier mondial avec comme personnages principaux quatre jeunes alter mondialistes.

Pas de longue leçon rébarbative, nous sommes bien dans le cadre d'une oeuvre de fiction, qui a pour objectif de divertir tout en faisant passer son message.

Le tout se veut pédagogique sans être pontifiant et le but est clairement atteint à ce niveau. le style est direct (parfois un peu trop à mon goût) et l'humour régulièrement présent.

Une plongée dans les arcanes du pouvoir financier, entre luttes d'influence et malversations, à la fois accessible, distrayant et didactique. A coups de chapitres courts et rythmés, il ne laisse que peu de répits au lecteur.

Le traitement est satisfaisant mais pas sans défauts à mon sens. L'histoire est prenante, mais les personnages manquent de rugosité, sont assez manichéens et l'aspect didactique se fait quelquefois au détriment de l'émotion. Certaines avancées de l'intrigue semblent parfois un peu irréaliste.

Ce déséquilibre n'empêche cependant pas cette lecture d'être un moment sympathique et instructif et on sent un vrai potentiel chez cet auteur, potentiel qui mérite de s'épanouir par la suite.

A noter la très chouette couverture et la belle idée de l'auteur de diffuser quelques exemplaires de son roman par le système du livre voyageur (ce fut le cas de mon exemplaire). L'occasion de faire connaître son travail de manière fort agréable et pour le lecteur de pouvoir lire les petits commentaires des voyageurs de passage. Merci à l'auteur pour cette initiative.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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“La finance internationale était à genoux. [...] Les Etats avaient proclamé qu'ils n'étaient plus en capacité de renflouer le système bancare, étant donné le manque de liquidités lié à la précédente crise mondiale. C'était fini.”

A 19H, les Etats avaient annoncé la chute du capitalisme financier et la création d'une commission d'urgence, avec pour objectif de réformer le système pour en faire un véritable outil au service de l'être humain.”

On ne peut pas lutter contre le système ne raconte rien de moins que l'effondrement du système financier mondial. le suspens n'est pas là, puisque l'on sait dès le départ quel sera le dénouement. Toute la question est de savoir comment quatre jeunes altermondialistes, militants à GreenForce, vont réussir à eux seuls à le détruire. A moins que d'autres intérêts ne jouent en sous-main … Et qui est exactement Lawrence Newton ? Seulement un des requins du gigagroupe HONOLA (“six grands noms de la finance, de l'énergie, de l'agronomie, des médias, de l'industrie et de la sécurité qui s'associaient pour devenir les maîtres du monde.”) ou un des protagonistes principaux et agent double ? “Bienvenue dans notre monde merveilleux, Newton. Tu vas contribuer à faire prospérer une organisation criminelle qui nourrit grassement quelques privilégiés au détriment de la majorité des êtres humains sur cette planète. Merci.”

C'est ce que nous propose le jeune auteur J. Heska dans ce deuxième opus auto-édité. Au départ dubitative face à ce qui me semblait un mélange de Retour vers le futur, Monsanto et un tract de Greenpeace, j'ai pourtant de suite été charmée par le côté à la fois ironique, didactique et engagé du propos de l'auteur. J'ai ressenti une communauté de vue et d'intérêt entre lui et moi qui m'a fait entrer plus efficacement dans le roman. Preuve que son écriture et son histoire ont fonctionné.

Sur ce sujet difficile – inédit pour moi – J. Heska s'en est remarquablement bien tiré, montrant l'opposition entre les manifestants de GreenForce – Peace – à l'action dérisoire, face à une action de l'intérieur, bien plus efficace.

“Tu crois trop à ces conneries. On ne change pas le monde en hurlant sur des flics lors des manifestations. Quelles actions menées ont abouti à du concret ? Les gens se foutent royalement des déchets nucléaires et de la disparition des ours polaires tant qu'ils peuvent s'acheter des DVD ! On ne peut pas lutter contre le système !”

Car malheureusement M. Heska, s'il y avait des banquiers ou des entrepreneurs philanthropes au point de détruire le système qui leur profite, cela se saurait.

Néanmoins, l'auteur a le mérite de nous proposer une vraie utopie, sortant de la mode des dystopies qui commençait à devenir lassantes. Il nous offre un peu d'espoir, même si on a du mal à y croire. Après tout, l'important est qu'il y ait quelqu'un qui crie, même si personne ne l'entend. Et des fois, une personne peut changer les choses.

Dénonçant sans pitié la course effrénée à la modernité, qui saute parfois le plus élémentaire principe de précaution; pointant du doigt l'hypocrisie des agences mondiales censées contrôler les dérives des multinationales (“Il n'y aura pas de débat. Les agences de sécurité alimentaire sont les alliées des industriels.”); J. Heska se fait le justicier de notre monde pourri à l'agonie (ça faisait une jolie rime), et même si on en ressort encore plus écoeuré, car il n'invente rien sur les méfaits des multinationales, on se dit qu'au moins, on a appris quelque chose.

Et puis, rien que pour le retournement final et la maîtrise narrative, c'est un gros coup de coeur pour cet habile roman.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Un gros merci à J. Heska de m'avoir fait découvrir son deuxième roman, mais aussi le concept du livre voyageur. J'ai trouvé intéressant de laisser un petit commentaire sous la couverture. C'est une façon de laisser sa trace et d'écrire son histoire en quelque sorte. Je n'hésiterai pas à recommencer cette expérience, car j'ai adoré consulter les messages laissés par les lecteurs qui ont passé avant moi.

J'ai un peu de difficulté à me prononcer sur l'écriture de J.Heska. le roman est bien écrit, mais je n'ai pas ressenti d'émotions en le lisant. Cependant, j'ai apprécié que les chapitres abordent différents points de vue et que dans chaque plan, tous les personnages impliqués se rejoignaient par un lien quelconque entre eux. Il y a à la fois la situation en Ouganda et la déficience agricole, la lutte de trois jeunes écologistes contre les OGM et la situation de l'entreprise HONOLA qui souhaite mettre en place le projet Prométhée. L'histoire comporte de nombreux retour en arrière sur la jeunesse de Lawrence Newton, Frederic Lancaster et Clara. Ces passages sont très intéressants, car on y retrouve des traits de leur caractère qui illustrent ce qu'ils sont devenus aujourd'hui. J'ai grandement apprécié observer leur évolution. Par contre, ces séquences étaient un peu mal ordonnées. Elles arrivaient à des moments qui m'ont semblé inadéquats alors que j'aurais aimé pouvoir poursuivre l'action. J'aurais peut-être préféré que la jeunesse de ces personnages soit explicitée au début de ce roman et que par la suite, les dates se succèdent en ordre jusqu'au GEAD. le fil conducteur aurait été plus fluide et l'histoire plus continue.

Pour ce qui est des personnages, j'ai adoré la représentation de Lawrence Newton et de Louise. Lawrence est l'homme d'affaire typique vivant tellement de stress qu'il est obligé de prendre des médicaments pour poursuivre son travail. Louise est l'écologiste caractéristique par ses opinions tranchées, son attitude militante et son style un peu hippie. Clara est prête à tout pour défendre la cause anti-OGM, mais elle se montre plus discrète tandis qu'Hakim joue presque un rôle de figurant dans la lutte. Marty est le personnage, qui, par son attitude, a suscité le plus ma curiosité. On ne comprend pas vraiment sa façon de penser sauf à la toute fin et il pose des actes qui m'ont fait me questionner fortement sur la raison de sa présence auprès des écologistes. Parmi tous les personnages présents, l'auteur mentionne un certain Sirius Black qui semble tirer les ficelles des événements. On peut dire que je l'ai longtemps cherché, il n'est pas facile à trouver!

J'ai trouvé l'intrigue excellente dans son contenu et ses idées véhiculées, mais pas dans la façon dont elles étaient formulées. On voit que l'auteur a fait des recherches sur le thème des OGM, car on y retrouve des explications de nature scientifique. Cependant, je trouve que l'aspect romancé du roman n'est pas si évident à dépister. Est-ce véritablement un thriller écologique? le personnage de Marty pourrait très bien se retrouver dans un thriller, mais pour que le roman puisse vraiment faire partie de ce genre, je crois qu'il aurait du y avoir un peu plus de mystère et de suspense dans l'histoire. le côté écologique est très bien exploité. J'ai apprécié grandement l'engagement des personnages dans la cause, qu'ils soient pour ou contre les OGM. Les magouilles et la corruption sont omniprésents et bien camouflés. C'est un concept intéressant que l'auteur est parvenu à bien mettre de l'avant dans un domaine scientifique comme les OGM.

En conclusion, ce qui m'a plu le plus c'est la description des personnages et le sujet bien exploité des OGM. C'est le troisième roman que je lis qui traite d'un phénomène écologique et je trouve intéressant de sensibiliser les gens à une cause aussi importante. Les OGM sont encore d'actualité, car on y retrouve encore des scandales les impliquant sur les postes d'information au Québec.

Par contre, ce qui m'a un peu rebutée, c'est le désordre des informations dans certains endroits et l'aspect roman qui était un peu déficient. Tous les ingrédients sont présents dans ce roman pour rendre une oeuvre engagée et responsable avec des personnages fidèles à leur rôle, mais malheureusement, il manquait un petit quelque chose pour faire en sorte qu'on ait du mal à se défaire de cette lecture.
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Après son premier roman, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, j'attendais avec curiosité, impatience et un peu de crainte le nouveau titre de J. Heska.
Quand il m'a proposé de participer à son opération livre voyageur, impossible de refuser, donc !
Par contre, passer d'un livre contemporain optimiste, rafraîchissant et drôle, à un thriller économique haletant et extrêmement dense, est-ce possible ?

Le quatrième de couverture nous expose les grandes lignes de l'histoire sans trop nous en dévoiler, j'aime.
Mais il ne montre en rien à quel point ce roman est puissant, lourd et stressant.
Honnêtement, ce genre de sujet n'est vraiment pas ma tasse de thé, je me demandais d'ailleurs si ma lecture allait se dérouler sans encombres. Pour tout vous avouer, cela n'a pas été le cas.
Non pas car je n'ai pas aimé, que du contraire ! Uniquement à cause de la densité du récit. Aux trois quart, j'ai eu besoin d'une pause, d'une bouffée d'air frais. le temps de lire un livre et je me suis replongée dans la suite, que j'ai avalée presque d'une traite.
Mais bon sang, comment je vais bien pouvoir vous parler de ce bouquin ?! Il y a tellement d'éléments que j'ai envie d'aborder, de mettre en avant. Mais le faire sans vous spoiler est tout bonnement impossible, alors on va essayer d'y aller doucement, hein.

Déjà, ce que j'ai absolument adoré, c'est la facilité déconcertante à laquelle je me suis attachée à certains personnages, ou à quel point j'en ai détesté d'autres.
Franchement, J. Heska nous livre des personnages tellement vivants, tellement réels, qu'il nous mène par le bout du nez exactement à l'endroit, et de la façon dont il veut le faire depuis le début. Entre les mains de cet auteur, nous ne sommes qu'un pantin désarticulé se laissant brinqueballer dans les flots de sa plume.
Comme je l'ai dis plus haut, c'est un livre assez lourd, pesant, très, très dense. Il y a beaucoup de termes techniques, de jargon financier ou scientifique, et beaucoup d'éléments, d'évènements et de personnages à prendre en compte. Il y a tellement de ficelles qui relient tout et tout le monde que l'on se croirait pris dans les fils d'une toile d'araignée.
Et bien malgré ça, j'ai pu poser un visage sur chaque personne. Chacune d'entre elles. Et ça, pour moi, c'est vraiment un exploit, moi qui me mélange toujours les pinceaux et ne retient que rarement les noms des protagonistes, films ou livres.
Mais chaque personne est tellement vibrante de réalisme et de crédibilité, c'en est bluffant. Il y a des intonations différentes pour chacune d'entre elles, une gestuelle, des habitudes, des tics de comportement, etc ...
J'ai rarement vu un tel soucis du détail sans pour autant plomber l'ambiance ou le rythme.
Je crois que c'est réellement ça le gros point fort de ce livre, et au fond, celui de l'écriture de l'auteur.

Ensuite, ce que j'ai trouvé complètement renversant, ce sont ces fils, mentionnés plus haut, qui relient les gens et les évènements.
C'est vertigineux, la façon dont ils sont posés, agencés et ensuite comment l'auteur joue avec, de la même façon qu'il joue avec notre esprit et nos nerfs.
Lire ce livre ou regarder un excellent thriller sacrément bien foutu, ça revient presque à la même chose. La tension est là, le stress étant prédominant, les révélations ne se dévoilant qu'au compte-gouttes, pour atteindre un véritable maelström d'informations dans les dernières pages.
Essayer de deviner, et de saisir tous les détails qui se déroulent sous nos yeux, est un exercice assez périlleux, fatigant mais amusant. Mais alors, quand à la fin, tout nous est révélé, les moindres points d'ombres enfin éclaircis, c'est limite miraculeux.
Si vous me permettez l'expression, j'en suis restée sur le cul.
J'étais tout simplement bouche bée, avalant un flot d'informations et de révélations que je n'aurais jamais pu soupçonner. Jamais je n'aurais pu imaginer un tel degré de machinations. Fascinant, à donner le vertige.

J. Heska nous montre ici qu'il aime jongler, aussi bien avec les genres, les codes ou nos émotions, et qu'il le fait bien. On ne peut pas écrire un livre pareil, et le mener de cette façon, sans passion. Celle-ci est indéniablement présent, comme elle l'était pour son premier titre.
Qui aurait cru que je me passionnerais pour les crises et les malversations financières ?
Un livre que je ne peux que conseiller aux fans de l'auteur, aux curieux, aux amoureux des thriller bien ficelés, ou à ceux qui ont envie d'élargir leur horizon littéraire.
Respirez un bon coup, tendez la main et ayez confiance. C'est J. Heska qui vous guide.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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J'ai eu l'occasion de lire ce roman grâce au projet Hermès, un projet de livre voyageur, organisé par l'auteur lui-même. J'ai été ravie de participer à ce projet et je remercie J. Heska d'avoir pu y participer. Surtout que ce fut une lecture bien agréable !


J'ai été quelque peu troublée de voir qu'il n'y avait pas de titre sur la couverture de l'exemplaire que j'avais, ni le nom de l'auteur. Par contre, l'image de la page de couverture est très bien choisie ! Elle représente parfaitement le roman pour moi !


J'ai dû dévorer ce livre en quelques heures ! du point de vue du suspense, J. Heska s'y connaît ! On ne peut tout simplement pas s'arrêter dans sa lecture, il faut savoir la suite, il faut comprendre comment la situation a pu dégénérer ainsi en quelques jours ! (D'ailleurs, c'est impressionnant tout ce qui peut se passer comme choses en moins d'une semaine !)

J. Heska exploite dans son roman des thèmes très actuels : le pouvoir, les grandes entreprises, les traders, le profit de l'argent et les OGM. Cela m'a d'ailleurs mise assez mal à l'aise : j'avais l'impression que cela pourrait réellement exister.


Il nous montre à travers ce roman que les actions honnêtes et directes ( représenté par Green Force) n'ont pas beaucoup d'efficacité…faute de moyens. Elles ne servent qu'à ralentir l'inévitable. On veut gagner ? Il faut passer par derrière, entrer chez « l'ennemi », prendre son temps et détruire, saccager lentement mais sûrement les fondements pour être sûr de réussir. Tout détruire sans que personne ne s'en aperçoive. Et quand on le voit, c'est déjà trop tard.

C'est assez brutal et violent comme façon de voir… En attendant, c'est ainsi que cela marche. Les gentils pourront toujours dire qu'ils ne veulent pas « s'abaisser » au niveau des méchants, s'ils veulent rester dans le jeu/course, il faudra bien qu'ils jouent avec les mêmes règles. J'ai beaucoup aimé cet aspect.

Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, ce fut de voir les deux extrêmes. Aussi bien les traders voués corps et âme au système qui fait leur réussite, mais aussi les écologistes extrémistes, les militants qui ne vivent que pour cela et qui n'apportent pas de solution.
Car c'est bien joli de ne plus vouloir « participer » au système, de ne pas vouloir l' »engraisser » mais arrêter d'avoir une carte bancaire et de posséder un certain confort est juste stupide. Cela leur fera une belle jambe, quand EDF leur coupera l'électricité parce qu'ils n'ont pas payé leur facture !

Quant aux personnages, je dois dire que je n'ai réussi qu'à m'attacher à « Marty », que j'aimais bien avec son calme à toute épreuve (et qui, franchement, a tout du superhéros), Lawrence, ainsi que son meilleur ami.

Sinon, Clara me tapait sur les nerfs (ainsi que toute la bande de Green Force). Ce genre de personnes tellement exaltées, pleines de bons sentiments, cela m'agace.

J'ai bien aimé aussi les passages en Ouganda avec Bimda, qui me semblait être la seule personne honorable et honnête du livre.





[Attention je dévoile la fin]

Bon, arrivée au milieu du roman, j'avais deviné une partie de la fin… en tout cas, il était clair pour moi que Lawrence jouait un double jeu.

Par contre, je suis tombée des nues face à la teneur de son plan. Je dois avouer que je n'ai rien vu venir !

C'est une très belle fin, très spectaculaire avec tout qui finit par s'assembler comme un grand puzzle, digne de tout le suspense qui monte durant la lecture. Il est tellement facile de rater la fin d'un thriller, mais l'auteur est parvenu sans problème à la rendre incroyable !

Oserais-je l'avouer ? J'ai juste une critique à faire, et encore, c'est juste du chipotage. En fait, j'aurais bien voulu que cela finisse mal et qu'ils meurent tous. Pourquoi est-ce que cela finit aussi bien ?

Je ne trouve pas cela correct. Ils ont brisé le système grâce à un plan très ingénieux certes, mais qui a fait tellement de victimes innocentes.
C'est bien beau de vouloir faire les choses en grand, de vouloir tout détruire pour permettre à un monde meilleur de prendre place, mais quand on commet de telles actions, la seule façon de s'en sortir honorablement, c'est de se sacrifier aussi. Ils auraient dû prendre leurs responsabilités. Parce que le happy-end, c'est super sympa, mais en attendant, le village au Ouganda (pour ne parler que de ceux-là !), il a été détruit. Et les gens sont tous (ou presque) morts là-bas. Alors bon, la moindre des choses quand on fait autant de victimes pour une bonne cause, c'est de se compter dans les dégâts collatéraux.

Après, le fait qu'ils aient décidé de se sauver montre qu'ils ne sont que des êtres humains qui pensent à sauver leurs vies malgré tout. Et c'est en effet plus logique. Mais bon… je suis un peu déçue tout de même.


——————————————

Je conseille donc vivement ce roman. Une fois commencé, il est vraiment difficile de s'arrêter et la fin est à la hauteur de l'intrigue. J'ai passé un excellent moment. Je remercie encore une fois vivement l'auteur pour ce livre voyageur et j'ai hâte de lire son prochain roman !

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
“Bienvenue dans notre monde merveilleux, Newton. Tu vas contribuer à faire prospérer une organisation criminelle qui nourrit grassement quelques privilégiés au détriment de la majorité des êtres humains sur cette planète. Merci.”
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“Tu crois trop à ces conneries. On ne change pas le monde en hurlant sur des flics lors des manifestations. Quelles actions menées ont abouti à du concret ? Les gens se foutent royalement des déchets nucléaires et de la disparition des ours polaires tant qu’ils peuvent s’acheter des DVD ! On ne peut pas lutter contre le système !”
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A 19 heures, les Etats avaient annoncé la chute du capitalisme financier et la création d'une commission d'urgence, avec pour objectif de réformer la système pour en faire un véritable outil au service de l'être humain.
Malgré tout son désarroi, c'est à ce moment qu'Amaury avait éclaté de rire. De bien belles promesses pour faire de l'histoire un éternel recommencement.
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Il apostrophait de nombreux étudiants pour les présenter à Lawrence.
Celui-ci accomplissait son devoir de manière cordiale. Tout comme lorsqu'il était petit et que son père le faisait défiler devant " des gens qui tenaient entre leurs mains la destinée d'un tas d'autres personnes". On sourit, on flatte, un trait d'humour si l'interlocuteur s'y prête, un zeste d'esprit pour enfoncer le clou. Au suivant.
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Et toi, tu crois trop à tes conneries. On ne change pas le monde en hurlant sur des flics lors des manifestations. Quelles actions menées ont abouti à du concret ? Les gens se foutent royalement des déchets nucléaires et de la disparition des ours polaires tant qu’ils peuvent s’acheter des DVD ! On ne peut pas lutter contre le système !
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