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Pascal Tilche (Traducteur)Xavier Spinat (Traducteur)
EAN : 9782070346943
512 pages
Gallimard (03/04/2008)
2.66/5   16 notes
Résumé :
Présentation de l'éditeur
Maureen Pierce a un boulot minable, vit aux crochets de sa soeur Jo et est psychologiquement très instable. Sa vie bascule le soir où un inconnu qui semblait vouloir l'agresser est tué sauvagement par un guerrier surgi de nulle part. Une porte sur un monde magique vient de s'ouvrir : le Royaume de l'été, tout droit sorti des légendes celtiques. Dans ce pays où il fait toujours beau vivent les Anciens, descendants de Merlin et d'Arthu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je vais tenter d'être clair : on peut commencer ce livre, mais pour le terminer il faut un brin de persévérance.

D'abord, il y a beaucoup trop de vulgarités : pourquoi inonder le lecteur en lui collant pratiquement à toutes les pages des mots comme putain, salope, cul, merde, pourri ... ?
Ensuite, le fil conducteur est assez emberlificoté : entre Jo et Maureen, qui sont deux jumelles sans être de vraies jumelles, qui s'aiment mais se détestent (la rancune reste tenace tout au long du bouquin), entre des humains un peu hybrides et des sorciers-magiciens un peu humains dont - soit dit en passant - chacun est dans un camp bien défini (le camp des "bons" ou le camp des "méchants") mais pas dans le camp auquel on pourrait s'attendre, quoi que à y bien réfléchir ... le lecteur nage dans un "univers" compliqué, un tantinet brouillon avec une grande quantité d'informations et de points de vue (chaque protagoniste y va de sa réflexion et de la réflexion qu'il pourrait faire à propos de sa réflexion ...) à tous les paragraphes et dans un ordre difficile à prévoir ... Je vous souhaite bien du courage pour vous y retrouver !
De plus, il y a de fréquentes redites, soit au niveau des expressions utilisées par l'auteur (et ça ne concerne pas seulement l'usage des termes orduriers), soit au niveau des actions et des rebondissements, ce qui dénote un certain manque d'imagination de la part de l'auteur ...
Ensuite, nous faire le coup de deux mondes très différents (d'un côté, le vrai et d'un autre, le féerique "Royaume de l'Été") mais qui s'emboîtent l'un dans l'autre, c'est assez banal et un peu faible dans une littérature (fantastique) de ce genre ...
Et, pour terminer, le style est assez primaire, direct, télévisuel (on est en pleine télé-réalité), sans recherche et sans surprise.

Certains lecteurs y trouveront un exemple du roman celtique, une évocation des mythes arthuriens et des légendes féeriques anglo-saxonnes, avec tout le lyrisme gothique et le romantisme nécessaires. La succession de tous ces épisodes sanglants, qui n'ont ni queue ni tête mais qui exhibent une dose sur-dimensionnée de sauvagerie (avec la haine, les viols, l'inceste, les tueries, le sang, les humeurs du corps et le dépeçage en tout genre), tiendra probablement certains lecteurs en haleine. Les "poètes" tomberont sous le charme grâce à l'omniprésence de la terre, de la forêt et de l'humus, éléments qui, à défaut de confiner au sublime, dénote un goût certain de l'auteur pour le merveilleux.

Au final, une lecture fastidieuse et un livre qu'on peut lire en diagonale !
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Un roman que je n'ai même pas fini.



Bon Dieu que c'était chiant. Même quand un récit n'est pas passionnant, j'essaie d'aller au bout. Mais là, à 100 pages de la fin, je me suis rappelé que ma PAL est pleine et que perdre mon temps avec ce livre ne servait à rien.



Ce roman n'est pourtant pas dénué de qualité.

J'ai aimé l'écriture très « franc parlé », parfois un peu vulgaire. Je trouve que cela permet de donner de la force aux personnages principaux, surtout à Maureen et Jo.

Ces personnages féminins sont très bien même si certaines choses ne m'ont pas plus (l'opposition entre les deux soeurs est un peu trop classique à mon gout). D'ailleurs, il y a pas mal de personnages féminins dans ce roman. Et d'une certaine manière « méchantes » ou « gentilles », il n'y en a pas une pour rattraper l'autre. Idem pour les hommes. Je pense que tous les butter (hommes et femmes) serait une forme de salut public. Pas de manichéisme chez eux et j'ai aimé ça. Peu importe le personnage, il est complexe et fonctionne avec son propre système de valeur (que nous, lecteurs, ont appréciera ou pas).

On sent aussi l'évolution de Maureen dans sa relation au monde et aux hommes ; comment elle perd peu à peu pied face à Dougal ? D'ailleurs, je pense que l'écriture est très bonne à ce niveau-là. Comme les choses sont dites de manières directes (les sous-entendus, ne connais pas : elle a été violée, l'auteur le dit cash).

Une remarque un peu mauvaise foi : les noms des personnages. Si sont tous très classiques et c'est assez pénible. Mais comme je l'ai dit, c'est une remarque mauvaise fois, car les noms sont appropriés à leur environnement (Irlande, Angleterre et USA) et est en lien avec son auteur. Je pense que la saturation de ce type de nom dans des romans français écrit par des Français touche aussi les récits qui eux ont une justification digne de ce nom ! Bref…



Il y a aussi de très bonnes idées sur la manière d'utiliser la mythologie celtique et les croyances. La magie est abordée de manière particulière, assez violente d'ailleurs, mais que je trouvais intéressant.



Hélas, le récit est chiant… c'est long… long… long… le livre fait presque 500 pages et ça traine… Au début, ce n'est pas gênant, car cela permet la mise en place des personnages et de l'univers (enfin des univers). Mais au bout d'un moment, quand les choses commencent à devenir intéressante et où j'espérais plus de dynamisme, c'est toujours aussi lent… et long… Je pouvais accepter que la partie dans « notre monde » soit assez molle, mais une fois dans le royaume de l'été, ça m'a barbé ! Même le combat avec le dragon est chiant !



Je ne pourrais donc pas vous dire comment se conclut cette affaire. Je sais jusqu'il y a une suite et que le synopsis permet vaguement de savoir ce qui a pu se passer pour nos deux héroïnes Maureen et Jo.



Voilà donc pour ce livre qui n'est pas dénué de qualité, mais qui m'a profondément ennuyé.
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Dans sa construction ce livre sort largement des sentiers battus de la fantasy « classique ». Mixant le thriller et le passage dans un univers de médiéval fantasy basique, ce livre est venu perturber mes acquis sur le genre.

Même si ses 500 pages m'ont distrait et fait passer un bon moment, j'en ressors tout de même avec l'impression que ces différents genres, ici, ne fonctionne pas. Je m'explique : à trop vouloir mélanger les références et les codes, on se perd ! Au final, on ne sait pas très bien si on a une histoire traitant de la psychologie de Maureen, qui cherche à échapper à un passé douloureux, ou bien d'un conte arthurien revisité (et entre nous cette partie-là ne sert pas l'intrigue mais seulement de référence au lecteur), ou encore d'un récit fantastique merveilleux…

Concernant les personnages, là encore je reste perplexe. Maureen, psychotiquement instable – je l'ai déjà dit – se retrouve entraîné dans un imbroglio improbable. Elle serait une sorcière – soit – qui serait parmi les rares femmes à pouvoir engendrer des progénitures fécondables… elle devient donc très désirable pour tous les mâles du Royaume de l'été. La jeune femme est séquestrée, on l'empêche de dormir, de se laver, de se nourrir, mais elle en ressort, tel Wonder Woman, en femme forte arracheuse de tête…
Et puis, il y a Brian, Jo et David. le trio improbable formé par les délires de Maureen. le couple formé par Jo et David est un peu le négatif de celui de Brian et Maureen, le premier est épanouit et s'accepte totalement, tandis que le deuxième encore à ses prémices a du mal à se trouver. Les personnages servent le récit, apportent un peu de mélo et de sexe (il y en a très peu dans le récit, mais il y en a).

Du côté des méchants j'ai trouvé particulièrement intéressant Dougal, avec son désir de dominer des chasseurs, ce personnage apporte vraiment un plus dans le récit (plus le personnage est atroce est plus je suis fascinée par l'inventivité des auteurs). Concernant Fiona et Sean, j'avoue avoir eu l'impression de les avoir déjà croisé dans d'autres oeuvres et ne m'ont pas autant fasciné. Les jumeaux incestueux ne pensant qu'à leur profit, ça rappel quelque chose, non ?
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Roman de fantasy un peu dépaysant. Un monde parallèle au notre avec de la magie, ça on a déjà vu. Des femmes héroïnes et des dragons aussi.
Mais le style d'écriture assez moderne, les thématiques abordées (schizophrénie, viol sur mineure...) beaucoup plus rarement.
Cela donne un roman original dans le ton mais peut-être un poil léger dans son intrigue au final.
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Se mange sans faim....
Histoire gentille mais on s'évade et l'on passe un très bon moment entre le monde reél et le royaume de l'été.... retour aux sources diraient certains....
C'est mon premier roman du genre et suis très contente d'être tombée sur celui ci, pour se familiariser c'est un bon roman. J'ai hate de lire le dernier tome le seigneur de l'hiver.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
page 202

[...] Brian plongea pour tenter de récupérer son kukri et tomba la tête la première à l'instant où les griffes du dragon effleuraient sa jambe. Il avait eu de la chance. Il se mit à genoux avec difficulté et le museau de la bête ratant son coup frappa son épaule et l'envoya valdinguer plus loin sur le sentier. Il secoua la tête pour retrouver sa vision et se retrouva face à un unique œil d'or. L’œil de la mort. Le dragon cligna de nouveau, tout aussi paresseusement, un chat avec une souris coincée entre ses pattes. Son haleine aigre et violente flottait au-dessus de Brian comme un brouillard. Une nouvelle fois, Mulvaney murmura à son oreille < Tu vas mourir, Brian Arthur Albion Pendragon. Ce sacré joueur de guitare a mis les bouts. Il t'a lâché pour sauver son cul. Il ne faut jamais compter sur les civils >.
La tête de Brian résonnait toujours, et il fit le mort pour retrouver ses esprits. Le dragon le tapota avec une patte, comme s'il avait été une sucette chaude au chocolat qu'il s'agissait de remettre en forme avant d'en goûter délicatement un petit morceau. La langue sorti à nouveau, goûtant, testant, glissant sur lui, aussi rugueuse que du papier de verre humide. Le monstre n'arrivait toujours pas à croire qu'il était réel, comestible, et qu'il n'y avait pas d'entourloupe.
Brian put contempler des dents aussi longues que sa main, abîmées, entartrées et suintantes. Elles avaient des bords en dents de scie, comme les couteaux à viande ou les dents des requins. [...]
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Elle voulait du café au lieu de l'eau de la rivière. Elle voulait une douche chaude et des vêtements propres. Elle voulait une pizza anchois-champignon-saucisse-poivrons verts, arrosée d'un grand pichet mousseux de bière brune.
Elle voulait du papier toilette.

Page 371 - Chapitre 23.
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