Absolument d'accord avec Madame Figaro: "Chaque vignette est un enchantement ". Elle permet de mieux visualiser, pour moi qui la connais si peu, la campagne normande et Balbec, une des stations balnéaires les plus snobs de l'époque qui, semble-t-il, doit beaucoup à Cabourg dans la description que Proust en fait et l'illustration que Heuet en fait, même si le train semble aller jusqu'en Bretagne. Les images permettent de lire à une cadence modérée et de revenir, en particulier, sur chaque phrase dont quelquefois on perd le fil... Cette alternance entre le texte dense et les dessins clairement tracées aux couleurs transparentes et lumineuses des aquarelles donne à la lecture de Proust aisance et fluidité. Cette seconde lecture, bien sûr abrégée, permet aussi d'ancrer dans nos mémoires le souvenir de ce "temps perdu" sans avoir à relire l'oeuvre dans son entièreté.
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