AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bibliozonard


On entre dans une période électorale à Copenhague. le parti libéral d'Hartmann et le Lord Maire Poul Bremer se mordent pour embrasser le Centre de Kirsten Eller.
L'ambiance est au coup bas pour trois semaines de voltiges politiques. C'est dans ces instants capitaux de la vie d'un politicard qu'est assassinée et violée une adolescente qui répondait au nom de Nanna Birk Larsen, fille de Theis et Pernille. Une enquête qui aurait pu être classique si le fanion multicolore des élections ne pointait pas le nez. Ce qui ne change rien à la douleur des parents qui sont les seuls intéressés par la vérité en plus de Sarah Lund, commissaire à la brigade criminelle qui prépare son départ en Suède pour une nouvelle vie, et Jan Meyer, le commissaire qui la remplacera.
J'arrête à 250 pages/924pages
« Une passion mondiale » selon les Inrockuptibles qui fait de moi un marginal apparemment puisque je n'ai pas été infecté par l'ardeur généralisée.
Après un début, prometteur, presque un copier-coller de Mystic River, vraiment très proche. Je me demande pour la suite, pour l'instant je ne suis pas embarqué. Non pas à cause du style qui est très imagé, du scénario, des « chapitres » coupés, dans lesquels on passe d'une personne à l'autre, enfin d'une scène à l'autre. Que des passages brefs, une retranscription TV.
Entre chaque scène, chaque prise de vue plutôt, le coup de « synthétiseur » de NY police criminelle ou la minuterie de 24 h chrono me revient dans la cafetière. Pour le rythme, celui d'une enquête d'un feuilleton policier classique. Il n'y a pas de surprises à chaque scène. La douleur des parents, un combat politique pré et sûrement pendant élections, où les fauves ne veulent pas tacher le col blanc par une affaire de meurtre, des suspects qui se succèdent.
Peut-être que je suis trop fatigué des séries TV. Toujours pareil, je ne sais pas. Toujours est-il qu'il me manque quelque chose comme une ambiance particulière que j'aurais pu trouver dans d'autres livres ou séries. Un petit plus, comme dans cicatrices de Jac Barron ou l'apparence de la chair de Gilles Caillot. Lie to me, Esprits criminels, Numbers et même Columbo ont plus chatouillé mes sens. J'ai fait exprès de ne citer que des auteurs français pour changer. Il y a un grand nombre d'autres écrivain(es) auxquels je pense, paresseux je vous laisse le soin d'établir la liste.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}