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Princess Jellyfish tome 1 sur 17
EAN : 9782756026213
234 pages
Delcourt (12/10/2011)
3.89/5   85 notes
Résumé :
Tsukimi Kurashita, fan hardcore de méduses, s’installe à Tokyo avec le projet de devenir illustratrice. Elle emménage dans la résidence Amamizu qui a la particularité de n’être habitée que par des filles otaku, et bien évidemment, d'être interdite aux hommes ! Alors qu’un soir, Tsukimi sort pour rendre visite à une adorable médusette enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversé par sa rencontre avec une fille bien trop « fashionable » pour être... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 85 notes
Ce manga me faisait de l'oeil depuis un moment et j'ai enfin craqué.

En quelques cases, nous voilà plongé en plein délire otaku: un groupe de filles complètement "moisies", entendez par là qu'elle ne font aucun effort pour avoir une vie sociale, s'arranger physiquement mais consacre toute leur énergie à être pointues dans un domaine très particulier; et vivent toutes ensembles dans un bâtiment ancien sous la férule de fer d'une mangaka totalement agoraphobe.

Notre héroïne va faire un effort surhumain pour surmonter sa phobie des gens beaux pour sauver une petite méduse, animal qu'elle idolâtre. Aidée par une superbe jeune fille qui va s'incruster chez elle semant la panique dans leur petit monde parfaitement codifié. Mais quand on découvre que la jeune femme est en fait un jeune homme... rien ne va plus!!!!

Un délire énorme, mais aussi des sentiments, des enjeux politiques, et beaucoup d'informations sur les méduses et d'autres sujets totalement indispensables (les kimonos, l'histoire des trois royaumes, etc...)

Je pense que je vais me laisser tenter par quelques tomes suivants...
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Voici un josei qui m'a agréablement surprise ! le titre comme la couverture m'avaient attirée, et je n'ai pas été déçue.
On suit Tsukimi, une otaku fan de méduses. Elle a perdu sa mère alors qu'elle était toute jeune, et tant cette perte que son unique passion ont fait d'elle une jeune femme timide et solitaire. Solitaire ? presque ! Elle vit avec 5 autres femmes dans une maison, Amamizu, toutes des otakus comme elle. Il y a la fana de trains, la fan d'hommes d'âge mûr, la fan d'un roman historique chinois, la fan de poupées japonaises et une mangaka qu'on ne voit jamais car toujours enfermée dans sa chambre pour travailler. La vie bien rangée de Tsukimi bascule quand elle sauve une méduse, aidée d'une mystérieuse et très fashion jeune femme. Qui se révèle être un homme, le fils d'un homme politique. Dans l'ombre, un projet immobilier menace également la maisonnée..
Voici le point de départ du manga, qui en est à son 5e tome en France. Bien que pétri d'humour (les otakus qui se figent en statue de pierre quand elles se retrouvent face à des personnes glamour, ou en présence d'une foule), le manga offre aussi une histoire touchante (Tsukimi qui chérit le souvenir de sa mère tant aimée et ressent encore son absence, Kuranosuke (le travesti) qui vit lui aussi dans le souvenir de sa mère disparue, les sentiments de Tsukimi pour Shuu, le frère de Kuranosuke, les démêlés de Shuu face à une femme d'affaire prête à tout pour réussir, quitte à briser des vies...), montre l'évolution de l'héroïne et le courage dont font preuve les 6 otakus face à l'adversité, menées par Kuranosuke.
Et, cerise sur le gâteau, la passion de Tsukimi est communicatrice ! Les nombreux dessins de méduses, ses explications, la peluche Clara, les robes... voilà qui ajoute encore à l'attrait du manga.
Un bon petit josei très frais, humoristique, tout en traitant de sujets émouvants par le biais d'une intrigue un peu barrée mais qui accroche bien. Une réussite !
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Un manga très amusant qui raconte la vie des "amar" de la résidence Amamizu, ces filles que l'on qualifie de "moisie" car elles se consacrent pleinement à une passion peu commune. Une des règles de la résidence est de n'amener aucun garçon ! Sauf que voilà, Tsukimi, notre héroïne qui a une passion pour les méduses, va s'approcher de trop près d'une "humanus coquetta" et découvrir qu'il ne suffit que d'une perruque et d'un peu de rembourrage pour se faire passer pour une fille. Kuronosuke, quant à lui, s'ennuie un peu. Fils d'un politicien et plein de succès auprès des filles, il trouve en Tsukimi - qui semble avoir peur de lui comme toute bonne amar qui se respecte - une personnalité attachante et peu ordinaire, et il décide de passer du temps avec elle afin de s'amuser : comme la relooker par exemple afin qu'elle ressemble à une jeune fille de bonne famille. C'est sans compter son frère Shô, qui trouve en la Tsukimi transformée une personne très pure.
Problème dans ce petit monde presque parfait : la résidence Amamizu est vouée à être détruite pour un projet immobilier, il faut donc trouver des fonds pour pouvoir l'acheter, ce que s'entête à faire Kuronosuke qui a trouvé un endroit où passer le temps. Et quoi de plus créatif que les méduses ? :)
Ce manga n'est pas un shôjo, mais un jôsei (jôsei est un genre qui se destine plus pour la jeune adulte, la femme au foyer). Cependant, il peut aussi bien se lire comme un shôjo, je le placerais plus entre les deux (surtout quand on compare avec d'autres jôsei). Les graphismes sont d'un style très différent de ce que l'on a l'habitude de lire, c'est d'abord ce qui m'a un peu rebutée, je trouvais que ça ressemblait beaucoup au manga Lollipop. Mais comme pour celui-ci, j'ai tenté le coup, et j'ai adoré.

La particularité de ce manga n'est pas cette histoire d'amour complexe entre Kuro et Tsukimi, elle réside plutôt dans l'humour dégagée par ce manga. En effet, on trouve vraiment des phénomènes dans ce livres ! Les amars à elles seules se suffisent : on a une fanatique de trains, une fanatique des "vieux", une fanatique des poupées et kimono traditionnels, et une fanatique de la période historique des 12 dragons (je crois), ainsi qu'une mangaka de Boy's Love ui ne communique que par des feuillets au travers la porte de sa chambre. Les réactions assez atypiques de ces personnages auront peut-être tendance à énerver un peu au début, mais on s'y habitue tellement vite, et ce serait tellement dommage de ne pas les voir beaucoup avec leurs réactions poussées à l'extrème (la fanatique d'histoire me fait beaucoup rire à toujours crier et faire des gestes).

En résumé : un excellent manga, une très bonne découverte que je suis heureuse d'avoir faite. Il me tarde de lire la suite !
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
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J'aime ces histoires d'amour qui ne se regardent pas le nombril !
On aimera bien sûr notre héroïne qui n'apparaît pas tout de suite à son avantage, une sorte de binoclarde névrosée complètement fan des méduses et qui tapisse ses murs de dessins de son animal préféré. On aimera aussi la tornade vivante qu'est Kuranosuke, personnage extravagant et fonceur qui est passionné par la mode et les belles robes. On appréciera également le personnage du rival amoureux, Shu, le frère distingué et timide de Kuranosuke, pour lequel le coeur des lectrices va vite balancer dans les tomes à suivre...
Mais ce qui fait que la série est truculente et qu'elle ne s'essoufflera pas de si vite, c'est qu'elle est truffée de plein de bonnes idées, même s'il est vrai qu'on en retrouve dans d'autres shojo... Associer la passion des méduses et celles de la mode est une vraie trouvaille par exemple. de plus, il faut avouer que les différentes apparitions de Kuranosuke laissent visuellement la lectrice sur les fesses : waah !
Les personnages secondaires sont aussi de véritables institutions dans cette série, puisque la résidence Amamizu abrite des otakus aux passions les plus farfelues et les plus spécifiques qui soient : l'une aime passionément les trains, l'autre s'exprime à la manière des personnages de son histoire préférée "Les trois royaumes", une autre n'aime que les vieux "fanés"...
Je le recommande chaudement.
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Tsukimi a perdu sa mère lorsqu'elle était enfant.
C'est lors d'une visite d'un aquarium avec elle qu'elle a découvert les méduses et qu'elle a débordé un amour, une fascination absolument débordante pour ces créatures.
Maintenant qu'elle est adulte, elle n'est peut-être pas la jolie princesse dont sa mère rêvait, mais elle est toujours aussi fan des méduses, et elle vit à Tokyo, dans une demeure qu'elle partage avec des colocataires aux amours aussi hors norme que le sien !
Entre otaku, on se comprend, et tout ce beau (?) monde vit en parfaite harmonie autours de la "chef", dessinatrice de mangas yaoî, avec des règles très simples, comme la plus importante : pas de garçons !
Tout se passait merveilleusement bien jusqu'à ce qu'à cause d'un hasard malheureux, Tsukimi croise le chemin d'une jolie fashionista au franc-parler désarçonnant.
Cette jeune fille va s'incruster dans la vie de Tsukumi, et tout va être complètement bouleversé pour elle. Et peut-être bien pour toutes les personnes gravitant autour également ...

J'avais entendu parler de ce manga via mon amie qui avait vu la version animée et avait beaucoup aimé.
Du coup, j'étais assez impatiente de voir ce que la version papier pouvait donner, et j'étais heureuse de savoir qu'Akata allait bientôt nous sortir cette histoire.

Ce qui marque en premier lieu, c'est le sujet abordé.
En effet, c'est pas souvent qu'on a l'occasion de voir en héroïnes des filles otaku totalement ringardes
Bien qu'il semblerait qu'il y ai un petit effet de mode sur le fait de détruire l'image toute lisse des filles en général, comme avec Switch Girl ou School Girl, par exemple.
Ça fait du bien de voir des filles avec des VRAIS défauts, de véritables tue-l'amour parfois.
Dans ce manga, il y a aussi une dimension très touchante, de par son amour des méduses justement.
Quand elle en parle, on pourrait presque les aimer autant qu'elle, en se disant qu'il y a quelque chose de très noble dans cette passion.
C'est très attendrissant et joliment décrit.

Mais bien sûr, que serait un shojo sans histoire d'amûûûûr ?
Pourtant, c'est très mal partit pour Tsukimi !
Avec son look débraillé et ringard, et son comportement un peu suspect par moments, on peut pas dire que les hommes se bousculent au portillon.
L'arrivée dans sa vie d'une jeune fille hyper branché va changer le quotidien pépère de Tsukimi. Surtout quand celle-ci apprendra que cette jeune n'est pas vraiment ce qu'elle paraît être ...

C'est un manga très frais, vraiment très drôle et que j'ai trouvé super original.
Il y a beaucoup "d'action", ça part un peu dans tout les sens grâce à des personnages survoltés et hors du communs !
Et en même temps, l'histoire possède un côté très doux, et il laisse quand même la part belle aux émotions fortes et touchantes.
Pour un premier tome, on sent énormément de potentiel, et j'ai vraiment hâte de découvrir ce que cette série nous réserve !
Ne passez pas à côté de ce petit ovni plein de bonne humeur.

Le premier tome sortira dans nos librairies le 12 octobre 2011, nous pourrons lire le second volume le 30 novembre 2011 et le troisième, quant à lui, le 08 février 2012.
La série est en cours au Japon avec 8 tomes.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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critiques presse (4)
BulledEncre
30 janvier 2012
Princess Jellyfish, prix du meilleur shôjo 2010 au Japon, est prometteur. Il ne reste qu’à confirmer.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
29 novembre 2011
Princess Jellyfish est un manga complètement déjanté autour d'un univers d'otaku qui ravira très certainement les fans, mais pour ma part, il en faudra beaucoup plus pour me convaincre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
14 novembre 2011
Princess Jellyfish se transforme au fil des pages en une jolie romance, improbable et tendre. Mais c’est aussi le portrait d’une société en quête d’identité, personnifiée par la rencontre de nos deux « marginaux ». Ils expriment à travers leur statut et leurs actes ce que certains nommeraient malaise, mais qui n’est pour eux qu’une soif de liberté dans un monde fou se voilant derrière le politiquement correct et une normalité standardisée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
02 novembre 2011
Les situations cocasses s’enchainent [...] sans discontinuer et ne manquent pas de faire sourire en raison du décalage inhérent entre le quotidien des pensionnaires d’Amamizu, les coups de folie (douce) qu’impliquent leurs passions et leurs caractères et la fantaisie qu’apporte Kuronosuke, qu’il soit travesti ou non. Par ailleurs, si certains protagonistes sont plus développés que d’autres, tous se révèlent attachants, tandis que l’auteur initie déjà en eux une légère évolution.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Sans savoir quand ni comment...Je me suis trompée de route. La petite fille que j'étais ne s'est pas métamorphosée en princesse. NON...En fait je suis devenue ce qu'on appelle une "fille moisie", une fujoshi!
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Lorsqu'elle grandissent, toutes les petites filles se transforment en de jolies princesses.
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Vidéo de Akiko Higashimura
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Rencontre avec Miyako Slocombe Traductrice de Tokyo Tarareba Girls
/// RÉSUMÉ
Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire a la carrière professionnelle épanouie. son petit plaisir consiste a passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires. un soir, alors qu'elles sont encore en train de se souler et de se rassurer bruyamment a coup de "y a qu'a, faut qu'on" dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux allures de mannequin. agace de les entendre brailler, il les ridiculise méchamment en les traitant de vieilles filles avant de quitter les lieux. alors qu'elle pensait avoir encore tout son temps, Rinko réalise qu'il va falloir qu'elle se réveille si elle ne veut pas finir sa vie toute seule...
La série Tokyo Tarareba Girls d'Akiko Higashimura est en cours de parution chez Éditions le Lezard Noir
/////// Ces entretiens sont réalisée par les étudiants en Master 2 de création littéraire de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines dans le cadre de leur stage au festival vo-vf.
:::: LE PROGRAMME COMPLET de la série : https://www.festivalvo-vf.com/les-livres-par-les-traducteurs/
© FESTIVAL VOVF 2021 www.festivalvo-vf.com
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