L’époque des truands à chaînes de cou et à gourmettes en or est révolue. De nos jours, les hommes de la Mafia s’habillent chez les tailleurs les plus respectables et déjeunent à la table voisine de la vôtre au Four Seasons ou au Piano Bar, le restaurant du Dorchester, à Londres. Ils ont des actifs dans le bâtiment, dans l’immobilier, les loisirs, la télévision… Prenez n’importe quel domaine d’activité, ils y sont.
Chaque casino a ses propres dés, fabriqués sur commande. Des pièces uniques. Quand j’aurai ceux du Colosseum en main, je les transformerai de façon imperceptible, en y injectant une microbille de plomb. Ils deviendront ce qu’on appelle dans le métier des dés pipés. Et vous imaginez bien que si un établissement utilise des dés pipés, c’est pour faire perdre leurs mises aux joueurs…
Entre deux groupes d’hommes qui veulent mettre en place deux mondes incompatibles l’un avec l’autre, je ne vois d’autre solution que celle du recours à la force… Il me semble que toute société repose sur la mort d’un certain nombre d’individus.
Ne vous fiez pas aux apparences. Ce navire est équipé de deux hélices, d’un sonar et d’un radar dernier cri. Il a le pilotage automatique, et vous pouvez le pousser sans problème jusqu’à la vitesse de vingt-cinq nœuds.
Les terroristes y étaient mes ennemis. Mais curieusement, d’une façon difficile à expliquer, on peut avoir de la sympathie pour ses ennemis. Aussi terribles soient-ils.
Luciano - Jack Higgins - LTL # 173