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Marianne Gallet (Traducteur)
EAN : 9782253057864
350 pages
Le Livre de Poche (02/10/1991)
3.65/5   107 notes
Résumé :
Y a-t-il des êtres qui portent malheur ? Fuyant ses échecs - dépression, mariage raté -, Robert Forester est venu s'installer dans une petite ville où il vit d'un emploi modeste. Sa solitude affective trouve bientôt un étrange dérivatif dans la contemplation quotidienne d'une jeune fille de son quartier. Innocente rêverie dont il ne peut bientôt plus se passer. Jusqu'au jour où il la rencontre. Et l'étrange fatalité qui pèse sur Forester va s'abattre sur Jenny et Gr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je me rends à la médiathèque pour un emprunt et je tombe sur ce livre en présentoir qui est sorti en mars 2023. du coup je l'embarque pour mon défi lecture (hibou en couverture).

A part qu'en avançant dans ma lecture, ce livre, je l'avais déjà lu il y a une ou 2 décennies, publié la 1ere fois par ce même éditeur en 1964.

C'est l'histoire de Robert Forestier, dépressif et sur le point de divorcer, qui a quitté NY pour une petite ville de Pensylvanie. Et comme il se sent seul, il n'a rien trouvé de mieux que d'épier le bonheur des autres, notamment celui d'une jeune femme qu'il regarde évoluer à travers la fenêtre de sa cuisine. Et évidemment, elle sent bien, à travers des bruits de pas ou de branche cassée, qu'il y a un rôdeur dans son jardin…. Jusqu'au jour où, fatalement, il tombe nez à nez avec elle.

La chance De Robert, si on peut parler de chance, c'est qu'au lieu de prendre peur, elle discute avec lui avant de l'inviter à entrer pour boire un café.

Et à partir de ce moment la, Robert ne sera jamais plus en paix. C'est comme le décrit l'éditeur « la marche inexorable du destin s'acharnant sur des innocents ».

Robert est certes un gentil, mais c'est surtout un faible.. voire un lâche. Il n'y a qu'à faire connaissance avec sa femme (qui va devenir son ex) pour le comprendre. Sa femme c'est une allumée, une folle furieuse et une vicieuse de première.

Et cette Jeune femme avec laquelle il vient de faire connaissance, c'est une mélancolique. Y a pas à dire, Robert « les attire ». Et au lieu de prendre des initiatives et de s'affirmer, Robert c'est le mec qui supporte, arrondit les angles et encaisse.

En gros, il attire le malheur sur lui. Il me fait penser à Pierre Richard dans le film « La chèvre ». Et forcément, la suite de ce livre c'est sa descente aux enfers décrite par une des plus grandes plumes américaine du XXe siècle.

« Keep cool !!! » si vous comptez plonger dans cette histoire. Car au delà de l'envie de secouer Robert, vous aurez des envies de meurtre !
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Robert Forester épie une jeune femme dans une maison isolée. Non par appétit sexuel malsain mais pour observer le bonheur de Jenny et de son fiancé. Lorsque celle-ci le surprend, au lieu d'appeler la police, l'invite à boire un café… et tombe amoureuse. Au grand dam de Greg, son promis, et de l'ex-femme De Robert qui cherche à détruire son ancien compagnon.
Si Robert essaie de faire comprendre à Jenny qu'il n'est pas amoureux de son côté, les deux entretiennent une nouvelle amitié, mal perçue par l'entourage. D'autant plus que l'origine de cette relation en choquerait plus d'un à tel point que Robert et Jenny en ont inventé une autre. La jalousie du fiancé répudié, la haine de l'ex-épouse, les doutes des proches de Jenny et la méfiance de son voisinage vont envenimer rapidement les choses et peu à peu la situation devenir dangereuse et malsaine.
Patricia Highsmith décrit avec finesse et une certaine délectation le cercle vicieux dans lequel vont tomber les deux protagonistes. Un thriller psychologique, où l'on comprend rapidement que le happy end n'est pas une option. Roman adapté (et francisé !) en 1987 par Claude Chabrol.
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J aime bcp les ambiances des livres de cette auteure. Elles laissent tjrs un goût d étrangetés, de malaise, de nuits faussement calmes. de superbes dialogues accompagnent cette histoire à 3( grands) personnages (même si les autres ont également de l importance). Comparé à "l empreinte du faux", dans lequel il ne se passe pratiquement rien (et c est génial !), le "cri du hibou " est riche en rebondissements. Mais ce qui fait le Talent incontestable de l auteure, c est cette recherche des personnages, ce léger décalage qui change rien et qui fait tout. du grand art. C est de la littérature tout court. Et de la bonne.
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C'est un petit roman américain des années 60. Deux couples se déchirent : l'un divorce tandis que l'autre rompt ses fiançailles. Les deux hommes sont un peu déséquilibrés ; le premier a été dépressif et observe la jeune fiancée depuis son jardin, tandis que le deuxième n'arrive pas à comprendre qu'elle ait pu le rejeter après plusieurs mois de fiançailles. Au fil du roman, les failles des personnages se complètent et s'agrandissent, jusqu'à la mort, brutale.
Les personnages sont assez touchants, la folie qui les guette est inquiétante. le style n'est pas magique en revanche. Et le poids du qu'en-dira-t'on (ou plutôt des remarques bien acerbes des voisins) est ici très lourd et bien décrit. Comment conserver la présomption d'innocence quand les gens ont peur de leur voisin ? Difficile de faire respecter la justice et protéger les innocents...
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Pour moi il s'agit d'un roman "Littérature étrangère" et non d' un roman policier. le phrasé et le style m'ont fait penser à Guy Des Cars. le rythme et lent mais agréable. le whisky coule à flot (comme dans pas mal de roman américain!). J'ai beaucoup aimé ce roman, plus que l'inconnu du Nord Express.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Robert alla dans la cuisine se verser un verre de whisky avec de l'eau. Il lui avait fallu presque 6 mois, les 6 mois derniers, pour se rendre compte que Nickie jouait un jeu, et le jouait si bien qu'elle arrivait à s'arracher des larmes de repentir, en disant qu'elle l'aimait, qu'ils pouvaient encore s'entendre.
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Ce soir encore, la jeune fille était dans la cuisine. Sur la façade de derrière, les fenêtres découpaient deux carrés de lumière que la silhouette traversait de temps en temps. Mais, en général, elle restait du côté gauche, où se trouvait la table. Aux yeux de Robert, la fenêtre se présentait comme le champ réduit d'une caméra. Il ne s'approchait pas toujours de la maison, car il avait très peur qu'elle ne l'aperçoive et que la police ne l'embarque, le prenant pour un rôdeur ou un voyeur. Mais ce soir-là il faisait très sombre. Il s'approcha.
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J’ai peur des promesses qu’on ne tient pas. Si deux personnes s’aiment, ce ne sont pas des mots qui le feront s’aimer plus – ou changeront quoi que ce soit.
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C’est ainsi… le gens aiment mettre leur nez dans les affaires des autres.
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