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EAN : 9782369810681
128 pages
Rue de Sèvres (21/01/2015)
3.41/5   71 notes
Résumé :
1931. Arizona, période la Prohibition. Roy Nash sort de prison, à laquelle il était condamné à perpétuité. Pour payer la dette de sa libération envers le boss de Chicago, Roy est à la poursuite de trois braqueurs qui ont filé avec le magot sans partager. L'un a de plus embarqué Lena, l'ex de Roy, dans l'aventure. Roy parcourt les speakeasy et les bas-fonds de Los Angeles à la recherche des fuyards, fâche les mafieux locaux, un détective verreux et ses propres patron... >Voir plus
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Arizona, 1932. En plein désert, une voiture s'arrête dans un bar. le chauffeu au visage balafré en descend pour faire le plein tandis que le passager, une valise à la main, entre dans le saloon. Il s'agit de Roy Rash, tueur à gage, tout juste sorti de prison grâce à Nick, l'un des parrains de la mafia de Chicago. En effet, ce dernier a besoin des services de Roy. Il y a un an, il a monté un braquage avec trois hommes. Tout s'est bien passé sauf que les trois gus sont partis avec la totalité du butin. Qui plus est, l'un des trois s'est enfui avec Léna Dorsey, une fille que Roy a toujours dans la peau. Première étape, donc, ce saloon paumé dans lequel se cache l'un des trois braqueurs...

Sur un scénario de Walter Hill, le réalisateur de "48 heures" et "Rues de feu", et Matz, cet album nous plonge dans une ambiance sombre dans laquelle trônent la mafia et les gangsters. En pleine prohibition, Roy Rash a une double mission: retrouver les braqueurs qui se sont envolés avec l'argent et son amour de toujours. Ce scénario ne manque nullement de piquant. Tout va très vite, peut-être trop. Jef, au dessin, nous offre de très beaux décors made in US et croque de sacrées "gueules" aux visages burinés. Les tons sépia collent parfaitement à cette ambiance sanglante des années 30. Seule ombre au tableau: des visages que l'on peine parfois à discerner...
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Il n'est peut-être pas un artiste avec un grand A mais Walter Hill est un solide et respectable artisan d'Hollywood. Que ce soit en tant que scénariste ou en tant que réalisateur, il a finalement une jolie petite filmo à son actif. On trouve son nom en tant que scénariste au générique, entre autres, de « Guet apens » de Peckinpah et des deux premiers « Alien ». Et s'il est surtout connu pour le méga succès du sympathique « 48 heures », il est aussi le réalisateur de très chouettes séries B comme « le bagarreur » avec Bronson, « sans retour », un très bon survival avec une belle brochette de seconds couteaux d'Hollywwod (Keith Carradine, Powers Boothe, Brion James), le rigolo-con « double détente » (avec Schwarzie dans le rôle d'un flic soviétique) ou encore le cultissime « les guerriers de la nuit ». du polar au western, Walter Hill aime le cinéma de genre. Ce qui se vérifie encore avec la B.D « Balles perdues ». Matz, le scénariste, rencontre Walter Hill sur le tournage du film « du plomb dans la tête » adapté d'une B.D de Matz. Ce dernier demande à Hill s'il n'aurait pas un scénario à lui proposer en vue d'une adaptation en B.D. Des scénarios, Hill en a plein les tiroirs et il propose à Matz ce qui va devenir « Balles perdues », un polar musclé et efficace.

En lisant « Balles perdues » il ne faut pas s'attendre à être bluffé par une histoire novatrice et inattendue. « Balles perdues » est un polar pur et dur, un classique du genre qui suit totalement les codes du genre. Quand on connait le genre, on n'est jamais surpris, on sait toujours à peu près où le récit va aller. Certains voient sans doute ça comme un défaut, moi j'adore ça, si on aime les films noirs, avec « Balles perdues » on est comme dans des chaussons : prohibition pour le décor, balles qui sifflent pour la bande son et des jolies filles pour la touche de douceur.
L'intrigue est simple, assez épurée, on va à l'essentiel sans perdre du temps avec des fioritures. Et ça marche du tonnerre. C'est bien hard boiled comme il faut. C'est diablement efficace, « Balles perdues » se lit d'une traite.

Concernant l'aspect visuel, je suis plus mitigée. En fait, je n'aime pas le trait de Jef, tout particulièrement les visages que je trouve assez laids. Mais le trait d'un illustrateur n'est pas la seule composante de son style. D'autres aspects sont tout aussi importants. Et en ce qui concerne le découpage et les cadrages, la réussite est totale. Jef choisit toujours le bon cadrage, celui qui va iconiser son personnage ou bien renforcer l'impact visuel de la scène. le découpage donne du rythme au récit et participe au côté addictif de la B.D. Tout ça est très cinématographique.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture. « Balles perdues » se lit vraiment comme si on regardait un film. C'est une très bonne série B qui pourrait donner un chouette film. En tout cas, il est fort probable que je me fasse un petit cycle Walter Hill ce week-end.

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La couverture ne laisse pas de doute, il y a du Sergio Leone dans ce polar sur fond de prohibition.
Les balles sifflent, ce sont les vraies stars de cette bande dessinée.
Graphiquement, les tons sépias nous aident à nous immerger dans cette époque bénie où l'alcoolisme était interdit et où l'on préférait le thé vert et l'infusion d'extrait de quinoa bio.
J'ai eu un peu de mal avec certains visages, certaines expressions, même si celle (unique, référence à Eastwood selon le cinéaste cité plus haut) du héros est assez bien travaillée.
Le scénario est classique polar noir étasunien, c'est bon.
En fin d'ouvrage, un petit entretien avec l'auteur précise ses intentions, rapidement, comme une balle de Thompson.
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La quête d'un gangster, tueur à gage, à la solde de al Capone pour un amour perdu. J'ai beaucoup aimé. le style artistique, l'histoire, l'esthétique, l'atmosphère noire de l'époque de la prohibition. C'était tout simplement divin, même si je pense que l'univers autour de cette histoire aurait mérité une construction d'une plus grande ampleur.
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Arizona 1932… le désert, un trou paumé de chez paumé. Un homme descend de la voiture. Gros plan sur lui, sur la voiture, sur son chauffeur, un balafré.

Pas un mot durant plusieurs cases où notre homme, qui se nomme Roy Nash, commande un whisky au bar, en pleine prohibition. Déposant un billet sur le comptoir, on lui sert son verre.

Roy est un tueur, il a une gueule de tueur.

D'ailleurs, les dessins réalisés par Jeff n'étaient pas toujours de qualité égale.

Il y a des gros plans magnifiques et aussi des merdiques, où l'oeil d'un personnage bouffe les cerises pendant que l'autre crache les noyaux. Dans une case, le personnage du policier avait un certain cousinage avec une trogne digne des Guignols de l'info.

Et je ne vous parle même pas des bouches, qui, de temps en temps, se tordent, donnant un rictus affreux aux personnages, les rendant moche, défigurés. Par contre, j'ai apprécié les tons sépia, même si cela donnait l'impression que les mecs portaient du rouge à lèvre.

Dommage pour les visages, parce que les décors et les bagnoles étaient des plus réussis.

Le scénario est classique : trois hommes ont réalisé un hold-up, empruntant de l'argent à un mec de la pègre, ainsi qu'un chauffeur et ensuite, on retrouve la bagnole vide, le chauffeur abattu et le fric envolé.

Non, pas de surprises au rendez-vous, juste un polar noir musclé, rythmé, sanglant, avec des femmes superbes qui se baladent les nichons à l'air (et la touffe aussi).

Du polar noir dans toute sa splendeur, un hard-boiled de derrière les fagots, réunissant tous les ingrédients du genre : des truands, des trafics, un bar Noir, les années 30, la prohibition, les filles faciles, des femmes fatales, les balles qui sifflent, les contrats sur les têtes, des chaussures de béton, un tueur à gage, des trahisons, des mitraillettes, des chapeaux, de l'amour…

Les cadrages de cette bédé étaient très bien fait, donnant l'impression de regarder un film. Normal, on apprend à la fin que Walter Hil, crédité dans cette bédé, est un réalisateur et scénariste de Hollywood et que cette bédé, au départ, c'était un scénario pour un film.

Et comme dans les films, des gars tirant avec des mitraillettes arrivent encore à louper le mec en face d'eux, qui lui, uniquement pourvu de flingues, arrivent à les dessouder !

Roy, c'est Lucky Luke version salopard.

Rien de nouveau sous le soleil avec ce scénario, mais au moins, il va à l'essentiel et nous plonge dans le monde de la pègre dans les années 30. Efficace et distrayant.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (4)
Sceneario
17 février 2015
Jef nous montre ici une autre facette de son talent. Ses pages sont exceptionnelles et magnifiques, il met en scène les personnages dans des décors qui plantent bien l'ambiance, l'atmosphère de ce polar. Il faut dire que ses couleurs sont assez lumineuses, surtout dans les paysages perdus des USA et ces petits bleds où il se permet d'illustrer certaines scènes façon western !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
03 février 2015
Cette histoire de gangsters sur fond de prohibition séduit, tout en recyclant les lois du genre, grâce à la facilité avec laquelle Jef utilise les couleurs et les ressources d’un découpage sans faille pour donner cette atmosphère si particulière en totale osmose avec son sujet.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
03 février 2015
Avec une ambiance de plomb palpable, un « héros » charismatique et une dose de romantisme, Balles perdues est un hommage des plus réussis à la série noire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
07 janvier 2015
Développé en plus de 120 pages, le lecteur ne s'ennuiera pas une seule seconde en lisant cet album, vivant au rythme d'un reclus qui n'attendait plus rien de la vie au fond de son cachot et qui d'un seul coup, va se retrouver libre de... devoir faire des choix cornéliens. Un must, en ce début d'année, à découvrir instamment.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Tu l'as toujours dans la peau, alors ? C'est pas croyable ça !
Tu dois être le tueur le plus sentimental que j'aie jamais vu !
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– Il est mort de quoi ?
– Causes naturelles. Il devait du fric à Eddie Marz et il payait pas. Quand les hommes de Marz lui ont tiré dessus, naturellement, il est mort
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La prohibition... c'est tout de même mieux que pas d'alcool du tout.
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