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EAN : 9782221134283
408 pages
Robert Laffont (17/04/2014)
3.55/5   21 notes
Résumé :
Qui a tué Harriet Lowther avant de l'enterrer sur le Moor à la sortie de la ville ? Une tempête d'une rare violence vient d'exhumer les os de cette adolescente dont l'inexplicable disparition seize ans plus tôt hante encore bien des mémoires à Lafferton. Pour le commissaire divisionnaire Simon Serrailler, seul en charge de l'enquête du fait d'une réduction drastique des effectifs, l'affaire prend une autre tournure avec la découverte sur le même site d'un deuxième s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les romans policiers de Susan Hill se suivent…et se ressemblent, mais jamais je ne m'en lasse, car les personnages sont émouvants et terriblement humains.
En plus de suivre le commissaire divisionnaire Simon Serrailler dans son enquête, nous l'accompagnons dans son quotidien, entre ses soirées en solitaire, ses fréquentes visites à sa soeur, médecin, veuve et mère de trois enfants, à son père et à sa belle-mère, nous assistons aussi au travail de toute son équipe au jour le jour.

L'enquête ne s'avère pas simple, en effet, après un fort orage, le squelette d'une jeune fille a été retrouvé suite à l'éboulement d'une colline. S'agit-il de Harriet, une adolescente disparue depuis 16 ans ?

Susan Hill sait nous rendre attachants ses personnages, que l'on suit de livre en livre.
Simon Serrailler n'est pas le flic solitaire et alcoolique typique de ce genre de romans, lui, il aime la gastronomie, il dessine, expose ses oeuvres, tombe amoureux…
L'histoire nous entraîne aussi à chaque fois dans un domaine particulier de la médecine, ici, nous abordons le thème de la fin de vie, des soins palliatifs et du suicide assisté.
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Une tempête apocalyptique secoue la région de Lafferton. La fin du monde semble, à ce moment, tangible. Et pourtant, après le déluge, le calme revient. Pour un temps seulement. Car la tempête, en arasant les sols, a mis à jour les restes de deux squelettes humains : le premier est rapidement identifié et permet de résoudre, en partie, une énigme vieille de 16 ans. Il s'agit du corps d'une adolescente de 15 ans, mystérieusement disparue, activement recherchée à l'époque. le second squelette est celui d'une jeune femme également. Pour autant, son identité reste une énigme. Alors, le commissaire divisionnaire Simon Serrailler va remuer ciel et terre pour mettre à jour la vérité, au risque de rouvrir des plaies anciennes…

« Ce sera ton dernier instant » est un excellent polar écrit par Susan Hill, « l'une des plus grandes dames du polar à l'anglaise, à côté de P.D. James, Elisabeth Georges, Minette Walters… », comme se plaît à le souligner la quatrième de couverture.
L'ensemble des presque 400 pages se lit par petites touches, se laisse savourer dans la durée, à la fois sucré et doux comme un thé, et en même temps empli d'une noirceur amère, qui frôle parfois l'horreur et laisse quelques palpitations au creux de la poitrine, comme un expresso un peu trop serré. C'est là tout le talent de cette grande dame qui sait installer le décor très british de son intrigue et tous les ingrédients qui y sont rattachés, tel l'inénarrable thé qui accompagne tous les épisodes. Au fur et à mesure, l'auteur instille d'autres intrigues, plus ou moins parallèles à l'intrigue principale, et donne à l'ensemble une touche noire mais de laquelle la vie et l'un de ses corollaires, l'espoir, ne sont jamais absents. C'est d'ailleurs ce qui pousse le sympathique Simon Serrailler à persévérer dans son enquête, ne laissant jamais de côté, ni des indices qui pourraient paraître secondaires, les creusant jusqu'au bout, ni sa vie personnelle et sa quête de l'âme soeur.
En toile de fond, « Ce sera ton dernier instant » explore aussi la fin de vie et le débat complexe de l'euthanasie. Un polar attachant qui oscille entre tact et retenue à l'anglaise et noirceur de l'humain, de la maladie et de la fin de vie.
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A la suite d'une destructrice tempête sur le sud-ouest de l'Angleterre, le squelette de Harriet Lowther est mis à jour après un glissement de terrain. Disparue il y a 16 ans à l'âge de 15 ans, elle s'est volatilisée à un arrêt de bus qu'elle devait prendre pour rejoindre son domicile. D'une nature calme et posée, élève studieuse, Harriet nourrit une passion pour la musique, étudie le piano et la clarinette, quelquefois en cachette de ses parents, qui rangent « la musique au rayon des passe-temps.

 
L'enquête est confiée à Simon Serrailler, policier-fétiche de Susan Hill, dont la vie évolue tranquillement au fil des parutions de l'auteur. Il vit seul dans un confortable appartement où il s'adonne, lorsque son travail ne dévore pas son temps, à la peinture et au dessin. Sa soeur Cat est toujours un médecin dévoué à ses patients, elle élève toujours seule ses 3 enfants depuis la mort de son mari.

 
Quelques jours après la découverte d'Harriet, un second « kit de squelette à monter soi-même », comme le nomme le médecin légiste, est découvert dans une fosse, ce qui complexifie brutalement l'enquête, la disparition de cette jeune femme n'ayant jamais été signalée. Les budgets publics étant soumis à des coupes sombres, Simon apprend qu'il ne bénéficiera ni de personnel ni de crédits pour mener ses investigations. Il devient donc une équipe à lui tout seul, chargé de résoudre deux crimes. Cette mission sera d'autant plus difficile à accomplir pour Simon qu'il tombe éperdument amoureux de Rachel Wyatt, épouse d'un homme gravement malade.


Ce sera ton dernier instant est un roman solidement construit très bien écrit. Simon effectue un travail de fourmi, est avide de connaître l'évolution de son coup de foudre pour Rachel. Un roman riche sur le plan humain, qui ose évoquer de graves questions de société, fin de vie ou suicide assisté, par le truchement maîtrisé et documenté d'un roman policier dans lequel l'enquête, sans être prépondérante, est cependant bien menée.
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Susan Hill est une romancière que j'ai découvert par hasard en lisant La Dame en noir, et, depuis je la suit.

La série des romans policiers mettant en scène le personnage récurrent du Commissaire Simon Serailler n'est pas sans rappeler celui de Donna Leon (Commissaire Guido Brunetti).

Tout comme son homologue vénitien, le lecteur découvre un être de chair et de sang, avec ses doutes et/ou ses émotions. On entre également dans sa propre intimité ainsi que dans celle de sa famille dont il est très proche.

On le voit mener ses enquêtes pas à pas, n'hésitant pas à suivre toutes les pistes qui se présentent à lui, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, et, cela sans se prendre pour un super flic, et, surtout en se montrant compatissant envers autrui.

Un polar sans hémoglobine dans la lignée des Donna Leon, Elizabeth, et, autres Martha Grimes, mais, que j'affectionne de plus en plus (même si cela m'arrive de lire des thrillers).
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Un très bon roman ! Les personnages sont attendrissants, la lecture est facile car nous sommes vite pris par l'histoire ! Ce livre est très bien construit, réaliste!
Mon premier livre de Susan Hill et je ne vais pas en rester la !
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Si elle ne se trompait pas dans son diagnostic, le temps n’y changerait absolument rien. Parfois, elle se demandait si l’ancienne méthode n’était pas encore la meilleure, celle où un généraliste suspectait un patient d’être atteint d’une maladie insoignable, incurable et, pour cette raison, retardait le plus longtemps possible le moment de le lui annoncer. « Tu ne peux et tu ne dois pas leur mentir », lui avait toujours répété son père. Mais taire la vérité pendant un temps, était-ce réellement mentir ?
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Le simple fait de fixer ces ossements lui paraissait un sacrilège. C’était un sacrilège de regarder ainsi ce qu’on ne devrait jamais regarder, c’était manquer à la fois de respect et de sensibilité – et pourtant, il ne l’ignorait pas, même s’ils effectuaient leur travail avec un détachement médical, les experts de la scientifique traitaient toujours les morts avec les plus grands égards possible.
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Ce n’était pas la plus intelligente, loin de là, mais elle était bonne en maths, et pas du tout douée pour les langues, donc elle empruntait des cassettes à la bibliothèque et les écoutait pour s’améliorer. Elle était ainsi faite. Elle adorait la musique. Et le tennis. Elle aimait tout ce qui était jeu, mais le tennis, c’était son truc. Le tennis. La musique. Les maths.
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Sortir n’était pas seulement bon pour le moral. Pour les enfants, c’était aussi une autre forme de liberté – elle s’était trop raccrochée à eux et, après la disparition de Chris, il s’était écoulé beaucoup de temps avant qu’elle ne cesse de se réveiller la nuit, saisie de terreur à l’idée que l’un d’eux ne meure à son tour.
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Étant donné les restrictions qui s’appliquent déjà au plan de la santé, de la sécurité et des effectifs, dans le meilleur des cas, nous ne pouvons satisfaire les besoins que d’un peu plus de la moitié des patients qui nécessiteraient des soins de jour, ce qui en soi, d’ailleurs, nous fait déjà économiser de l’argent.
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