Un livre qui fait voyager, dans le Paris d'hier et nous ramène à aujourd'hui, nous emmenant dans le dédale des rues et rêver aussi par les faits de la grande et de la petite histoire. Un livre vivant par les images qu'il fait resurgir, presque un roman d'histoire
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Un livre indispensable pour mieux situer les lieux aujourd'hui disparus ou qui ont changé de noms. Avec de nombreuses anecdotes. Précieux
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Le «Hillairet», véritable bible de l'histoire des rues de Paris, vient d'être réédité. Une invitation à remonter le cours de l'histoire de la capitale.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LE PONT-NEUF 1605
La vogue du nouveau pont fut prodigieuse. Pas de maisons ! Pour la première fois les Parisiens pouvaient franchir la Seine en l'apercevant. De plus, des trottoirs, hauts de quatre marches, mettaient les piétons à l'abri de la circulation. Le pont devint un lieu de promenade, ensoleillé ou exposé à la brise, mais toujours égayé par des boutiques installées dans les demi-lunes. Là se rassemblèrent des marchands ambulants, des bouquetières, des arracheurs de dents, des chansonniers, des bateleurs, des saltimbanques. Un dicton affirme "qu'on est toujours sûr de rencontrer sur la Pont-Neuf à n'importe quelle heure : un moine, un cheval blanc et une putain".
Église Saint-Julien-le-Pauvre : Cette église fut édifiée à un des points les plus importants de la rive gauche puisqu'il était situé à l'intersection même des deux grandes voies romaines conduisant, l'une, vers Genabum (Orléans) et le midi (la rue Saint-Jacques), l'autre vers Lyon et l'Italie (la rue Galande).
Pendant l'occupation romaine, Lutèce s'étendit sur la rive gauche, sur les pentes de la montagne Sainte-Geneviève, la rive droite étant inhabitable du fait de ses vastes marais.