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Série des enquêtes de Leaphorn et Chee tome 2 sur 12

Danièle Bondil (Traducteur)Pierre Bondil (Traducteur)
EAN : 9782869304581
344 pages
Payot et Rivages (12/09/2003)
4.01/5   186 notes
Résumé :
Quand une anthropologue notoire arrive dans les montagnes sacrées du pays Anasazi, elle est d'abord furieuse de découvrir que le site funéraire pré-navajo a été pillé ; puis elle est terrifiée par ce qui surgit de l'ombre. Des semaines plus tard, le lieutenant Joe Leaphorn, en examinant un rapport selon lequel l'anthropologue a dérobé de précieux objets, découvre aussi qu'elle a disparu. L'affaire prend un tour sinistre lorsque Jim Chee, à la recherche de matériel d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un roman policier qui change de ceux que j'ai déjà lus auparavant. En quoi ? Et bien, ici, nous avons affaire à une disparition qui a lieu dans les réserves indiennes des Etats-Unis et les policiers font partie de la police locale Navajo. Pas de FBI, pas de police scientifique. Juste des policiers de terrain qui connaissent justement les us et coutumes des gens du cru. Et là, nous en apprenons beaucoup sur les communautés indiennes.
Alors vous dire que j'ai aimé, cela semble évident !

Une jeune femme, anthropologue, spécialiste des céramiques des Anasazi (ancienne tribu indienne apparue mille ans avant notre ère et disparue aux environs du XIVe siècle) est partie explorer et étudier un coin bien précis de cette ancienne civilisation. Elle devait s'absenter deux jours mais personne n'a de se nouvelles depuis bien plus longtemps... Dans le même temps, des vols de camions et de matériels de fouilles ont lieu. Et c'est ce deuxième événement qui va conduire les policiers à s'intéresser à la première disparition...

Alors oui, je le redis. J'ai beaucoup aimé ce roman pour le lien qui se crée entre les deux policiers Navajos qui se découvrent au fur et à mesure de l'enquête. Il est fait de beaucoup de respect et d'écoute de l'autre. J'ai été aussi impressionnée par l'étendue des décors, la beauté des paysages, la solitude des espaces balayés par les vents. Et puis, il y a aussi un certain regard posé sur le rapport blancs-indiens qui jamais ne s'éloigne du simple constat, sans aucune animosité.
Quant au titre que je trouve très joli, il est le surnom qu'on donne aux pilleurs de tombes qui n'ont aucun respect des morts et que seule la convoitise et le recel d'antiquités guident.



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Deux enquêtes, deux personnages récurrents de Tony Hillerman. D'un côté, Leaphorn, veuf et proche de la retraite, part à la sur les traces d'une anthropologue récemment disparue. de l'autre, Chee est cantonné à la surveillance d'un parc automobile après la disparition d'un camion. Leurs recherches les amènent à travailler ensemble et font naître un respect mutuel entre ces deux personnages au caractère bien trempé.

Outre l'intrigue policière, ce roman est une plongée sans concession aussi bien dans la culture navajo que dans le milieu, parfois cupide, des archéologues et des pilleurs de sites. Un récit qui prend son temps, une écriture brillante, une documentation fouillée et des personnages profondément attachants plongent le lecteur dans un univers contrasté à la violence sourde. Un bon polar, divertissant et enrichissant.
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Premier livre lu de la série de Tony Hillerman. Sur les conseils d'un ami, j'ai commencé par "le voleur du temps". Superbe découverte, intrigue policière dynamique, comme je les aime, avec, cerise sur le gâteau, plein d'informations tout au long du livre sur les Indiens Navajos. Pour moi qui suis fan de roman policier et d'ethnologie/archéologie/anthropologie, c'était une lecture des plus agréables. Au total, je recommande ! Quant à moi, j'en attaque tout de suite un autre du même auteur !
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Lecture quelque peu laborieuse, impossible de m'immerger dans ce polar qui se passe dans une réserve navajo.

J'ai trouvé cela "fouillis", trop de personnages, une intrigue que je n'arrivais pas à cerner. Aucun personnage ne se détache des autres, un rythme étrange peut-être celui des indiens d'Amérique....

Ou bien est-ce la traduction, est-ce les quelques coquilles que j'ai trouvé aux fil des pages, ou tout simplement un rendez-vous manqué je ne saurais le dire.

En tout cas les quelques 300 pages m'ont paru une éternité. J'ai un autre livre de cet auteur donc je retenterais le coup mais pas tout de suite.
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Quand le lieutenant Leaphorn se présente avec un jeune collègue au Parc National Historique de Chaco avec un mandat de perquisition concernant le docteur Eleanor Friedman-Bernal, il n'est pas particulièrement bien reçu.
D'abord parce que le docteur Friedman est une archéologue tout à fait officielle, ensuite parce que cela fait maintenant douze jours que ses collègues ont signalé sa disparition et qu'ils ont l'impression que tout le monde (et surtout la police) s'en moque...
Leaphorn vient de perdre Emma sa femme, il a quelques jours de congé avant sa retraite et c'est sans conviction qu'il a accompagné son collègue.
Mais il va être ému en constatant que la jeune femme s'était donné le mal de préparer un bon petit plat (justement un de ceux qu'Emma aimait faire) et qu'elle avait disparu avant de pouvoir le faire déguster à un invité sans doute important.
Où peut elle bien être ?
Chee, lui doit surveiller le parc de stationnement des véhicules motorisés de la Police Tribale. mais justement pendant qu'il raccompagnait une vieille femme ivre chez elle une énorme pelleteuse a disparu...
Leaphorn cherche l'archéologue, Chee la pelleteuse...Avec l'aide d'un homme politique, héros malheureux il y a presque vingt ans d'un terrible fait divers, d'un prêcheur évangéliste itinérant et d'une entreprise de New York spécialisée dans la vente aux enchères d'objets d'art ils découvriront, malheureusement, plusieurs cadavres...
Il me semble que ce livre est un des mieux construits de Tony Hillerman. Quand on l'a terminé on se rend compte que tout était contenu dans le premier chapitre...mais tout est tellement bien caché que je peux le dire sans que ça gâche le plaisir de le lire...
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critiques presse (1)
LeSoir
30 novembre 2020
Jean-Luc Cornette et Jürg content à la suie l’histoire maudite de la belle Hélène, dont les sabots claquaient sur la lande bretonne comme ceux de l’Ankou…
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
A cet instant précis elle entendit à nouveau le sifflement. Juste derrière elle. Pas un oiseau de nuit. Pas une variété de reptile. C'était une mélodie que les Beatles avaient rendue célèbre. «  Hey, Jude », en étaient les premières paroles. Mais Eleanor ne la reconnut pas. Elle était trop terrifiée par la silhouette bossue qui sortait du clair de lune pour pénétrer dans cette poche des ténèbres.
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La chemise était humide à cause de la pluie sous laquelle il avait marché pendant qu'il se rendait de son hôtel à cet immeuble de bureaux, avant de se réfugier dans un drugstore. A sa grande surprise, le magasin vendait des parapluies. Il en avait acheté un, le premier qu'il eût jamais possédé, et avait poursuivi sa route en s'abritant dessous ( affreusement conscient de l'image qu'il offrait de lui-même), tout en se disant qu'il allait posséder le seul parapluie de Window Rock, et peut être le seul parapluie de toute la réserve, si ce n'était de tout l'Arizona.
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Quelle que soit la raison qui l’avait fait agir, il était là, sur la frange de la réserve navajo, tout à l’est, à plus de cent cinquante kilomètres de chez lui. Quand les circonstances le lui permettraient, il irait parler à un homme dont l’existence même lui était désagréable. Il lui poserait des questions auxquelles cet homme refuserait peut-être de répondre, et qui, s’il répondait, ne lui apprendraient peut-être rien. La seule autre solution consistait à rester assis dans leur salon, télévision allumée pour servir de bruit de fond, à essayer de lire. Mais l’absence d’Emma l’en empêchait toujours en se faisant palpable. Quand il levait les yeux, il voyait la gravure de R.C. Gorman qu’elle avait accrochée au-dessus de la cheminée. Elle avait été le sujet de discussions entre eux. Emma l’aimait, lui pas. Les mots prononcés résonnaient à nouveau à ses oreilles. Et le rire d’Emma. C’était la même chose quel que soit l’endroit où il regardait. Il devrait vendre cette maison, ou la brûler. C’était dans la tradition du Dineh. Abandonner la maison contaminée par la mort, éviter que la maladie du fantôme ne s’empare de vous et ne vous mène à la mort. Sages étaient les anciens de son peuple, et le Peuple Sacré qui leur avait enseigné les règles de vie et les coutumes navajos. Mais au lieu de le faire il allait se livrer à ce jeu futile. Il allait retrouver une femme. Si elle était vivante, elle devait souhaiter qu’on la trouve. Si elle était morte, cela n’avait pas d’importance.
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Le canyon tourna sous la falaise et quitta le clair de lune. Elle alluma sa torche. Il n’y avait aucun risque que quelqu’un la voie. Et cela l’amena à penser à la distance qui devait la séparer de l’être humain le plus proche. Pas très grande à vol d’oiseau, peut-être vingt-cinq ou trente kilomètres à tire-d’aile. Mais il n’y avait pas d’accès direct. pas de routes pour traverser ce paysage constitué de roches presque continues, et aucune raison d’en construire. Aucune raison non plus d’ailleurs pour que les Anasazis soient venus là sinon pour échapper à quelque chose qui les menaçait. Aucune raison que les anthropologues aient réussi à imaginer… pas même les spécialistes de l’anthropologie culturelle avec leur célèbre talent pour échafauder des théories sans preuves. Mais ils étaient bien venus. Et avec eux était venue leur artiste. Elle avait abandonné Chaco Canyon. Elle était venue ici pour créer ses nouveaux pots et pour mourir.
De l’endroit où le docteur Friedman-Bernal marchait, elle pouvait voir l’une de leurs ruines sur sa droite, vers le bas de la paroi de la falaise. Si ça avait été le jour, se souvient-elle, elle aurait pu en distinguer deux de plus dans l’immense amphithéâtre situé plus haut à flanc de falaise sur sa gauche. Mais pour l’instant la niche était envahie d’une ombre noire : elle ressemblait à une immense bouche entrouverte.
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– Le Pays de la Petite Pluie, dit Thatcher. Qui est-ce qui l’a appelé comme ça ?
Leur amitié n’était pas de celles qui exigent des réponses. Leaphorn regardait vers l’amont, observant une petite flottille de kayaks en caoutchouc, de radeaux et de doris en bois qui plongeaient dans le courant depuis la rampe de Sand Island. Une expédition nautique à travers les canyons encaissés. Emma et lui avaient parlé d’en faire une. Elle aurait adoré ça, entraîner Leaphorn loin de toute possibilité d’appel par téléphone. L’arracher aux limites de la terre. Et il aurait adoré ça lui aussi. Il avait toujours eu l’intention de le faire mais il n’avait jamais eu assez de temps pour ça. Et maintenant, bien sûr, le temps était entièrement consumé.
– Une de vos tâches ? demanda Leaphorn avec un signe de tête en direction de la flottille au-dessous d’eux.
– Nous leur décernons leur licence d’organisateurs d’excursions en bateaux. Nous leur vendons les permis, nous nous assurons qu’ils appliquent les règles de sécurité. Et cetera.
Il désigna la rivière d’un signe de tête et poursuivit :
– Ça doit être la dernière de la saison. On ferme la rivière vers cette époque-ci.
– Un vrai casse-tête ?
– Pas avec eux. Eux, là, ce sont les Expéditions Rivière Sauvage. Ils viennent de Bluff. Des pros. Ils vendent surtout des excursions éducatives. Ils vous emmènent avec un géologue pour étudier les formations et les fossiles, avec un anthropologue pour visiter les ruines anasazi en remontant les canyons, ou peut-être avec un biologiste pour vous faire pénétrer dans le monde des lézards, des lichens et des chauves-souris. Ce genre de choses. Ce sont des gens âgés qui y vont. Davantage d’argent. Pas le groupe d’adolescents attardés qui espèrent connaître la trouille de leur vie en descendant les rapides.
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