Marie Curie : Portrait d'une femme engagée

Marie Curie a été la première femme à entrer au Panthéon en 1955 , vingt ans après son décès. Une place bien méritée tellement cette femme est un génie. Une femme génie de la science et reconnue comme telle, une prouesse pour ses découvertes au début du 20è siècle.
Dans ce récit, Marie Noëlle Himbert explique les difficultés rencontrées par Marie Curie pour imposer aux autorités sanitaires, la nécessité de la radiologie pour sauver des blessés pendant la guerre 14-18. Au début, la radiologie a été qualifiée de phénomène de foire ou de charlatanisme. En femme de tête, elle a su convaincre pour notre plus grand bien à tous, aujourd'hui encore. Vers la fin de la guerre, elle a également prôné l'utilisation du radium, dont elle possédait un gramme, pour soigner des plaies ou des cancers.
Le livre de Marie Noëlle Himbert n'est pas du tout un récit scientifique ardu. Il est très accessible et surtout basé sur les archives Curie conservées aux Archives Nationales. Il n'y a donc aucune romance, rien que du vécu. le plus intéressant réside dans la publication du manuscrit de Marie Curie de 1919 sous la forme d'un rapport aux autorités. L'auteure s'est basée largement sur ce rapport pour construire son récit. N'oublions pas que si nous pouvons recourir aujourd'hui aux scanners, IRM et autre imagerie médicale, nous le devons en grande partie à Marie Curie.

Marie Curie. Tout le monde connait ce nom. C'est même parfois le seul nom d'une femme scientifique que les gens connaissent. Il faut dire qu'avec deux prix Nobel dans deux matières différentes, Marie Curie reste la seule à avoir réalisé cet exploit. Qui aurait pu se douter du destin de cette jeune femme arrive de Pologne ?

Oui, mais sa grande réputation scienfitique a souvent éclipsé d'autres combats qu'elle a menés. Celui de l'accès à l'éducation et aux postes à responsabilité aux femmes, car oui Marie Curie était féministe. Et c'est d'ailleurs les féministes américaines qui lui fourniront un précieux échantillon de radium. Mais en plus de ça, elle a activement participé à la guerre de 14-18, sujet de ce livre. Et pour lequel elle ne recevra aucune récompense. Mais Marie Curie ne travaillait pas pour recevoir des récompenses.
Dès le début de la guerre, elle comprend que la radiologie, jusqu'alors rare et considerer comme une distraction de foire, sera une aide précieuse en médecine. Et c'est corps et âme qu'elle se jette dans l'acquisition de matériel et qu'elle part sur le front, faire des radios sur les soldats blessés.

Elle sera suivie par sa fille, la jeune Irene, futur prix Nobel. Et elle ouvrira une école de manipulatrice radio dans laquelle elle formera des femmes. Car elle sait que les femmes doivent saisir cette occasion.

Ce livre retrace, annexe par annexe, le parcours de Marie Curie et aussi d'Irene pour imposer la radiologie sur le front. Les difficultés sont nombreuses, et souvent, Marie Curie agit de façon totalement officieuse puisque l'administration de l'armée est lente ou peu coopératrice. Il faut dire que malgré ses deux prix Nobel, elle est une femme, une civile et une étrangère, qui a été trainer dans la boue quelques années auparavant avec l'affaire Langevin.

Ce livre est un pur Plaisir. le style est un peu particulier au début, mais on se fait vite à ces croisements de documents, qui rendent le récit très cinématographique. On découvre l'implication de Marie Curie dans cette guerre, qui devait être courte.

À découvrir absolument !

L'histoire de la première femme prix Nobel. Dans ce livre, nous découvrons Marie Curie, la femme engagée, une femme désemparée par la mort de son époux qu'elle a tant chéri ; une mère aimante et très proche de sa fille Irène et une femme qui va tut faire, en bravant les interdits, pour que les soldats puissent bénéficier de radiographies pour extraire les balles ou éclats d'obus, et visualiser les fractures. de nombreuses infections entraînant la mort auront ainsi pu être évitée. Une femme courageuse qui s'est mise au service des soldats, qui a réussi à s'imposer et imposer une nouvelle technique aux plus réticents. A mettre entre toutes les mains.

Nous connaissons tous Marie Curie, physicienne d'exception et la seule femme et personne à avoir remporté deux prix Nobel dans deux catégories différentes à savoir celui de physique en 1903 et celui de chimie en 1911.
Cependant, la grandeur de Maria Sklodowska ne se limite pas à la science mais elle a tout fait pour aider son prochain. C'est ce côté là engagé qui nous est raconté dans ce superbe livre à travers plusieurs lettres de Marie Curie quand elle était au front en charge de ses voitures radiologiques pour aider à soigner les blessés de la grande guerre. Même sa fille aînée Irène, du haut de ses 17 ans, la rejointe pour lui prêter main forte en radiologie.
Un superbe ouvrage biographique pour mieux connaître à quel point Madame Curie était une femme exceptionnelle

Marie a activement participé à la guerre de 14-18, sujet de ce livre. Deux Nobels lui ont été décernés, mais pour son engagement, là, (elle a certainement contribué à sauver des centaines de soldats grâce aux radiographies), elle ne recevra aucune récompense. Et c'est vrai, Marie ne travaillait pas pour recevoir des récompenses. Dès le début de la guerre, elle comprend que la radiologie, jusqu'alors rare, sera une aide précieuse en médecine. C'est corps et âme qu'elle se jette dans l'acquisition de matériel, des voitures nommées plus tard « petites curies » et elle part sur le front faire des radios sur les soldats blessés pour aider les chirurgiens à mieux faire leurs interventions.
Elle sera rejointe par sa fille, Irene qui a fêté ses 18 ans à l'arrière du front ! Elle ouvrira une école de manipulatrice radio dans laquelle elle formera des femmes. Car elle sait que les femmes doivent saisir cette occasion. Ce livre retrace, annexe par annexe, le parcours de Marie Curie et aussi d'Irene, pour imposer la radiologie sur le front. Les difficultés sont nombreuses, et souvent, Marie agit de façon totalement officieuse puisque l'administration de l'armée est lente ou peu coopérative. Il faut dire que malgré ses deux prix Nobel, elle est une femme, une civile et une étrangère, peu d'atouts pour elle… mais quelle énergie, quelle vitalité, quelle abnégation aussi. Marie, je ne sais pas si depuis elle, une femme l'a égalée ?

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