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U4 - Romans tome 4 sur 5
EAN : 9782092556184
300 pages
Nathan (27/08/2015)
  Existe en édition audio
3.83/5   947 notes
Résumé :
Yannis vit à Marseille. Ses parents et sa petite sœur sont morts. Maintenant, il voit leurs fantômes un peu partout? peut-être qu'il devient fou ? Quand il sort de chez lui, terrifié, son chien Happy à ses côtés, il découvre une ville prise d'assaut par les rats et les goélands, et par des jeunes prêts à tuer tous ceux qui ne font pas partie de leur bande. Yannis se cache, réussit à échapper aux patrouilles, à manger... Mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (199) Voir plus Ajouter une critique
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"Yannis" est le troisième U4 auquel je me suis attaquée. (Il ne me manque que "Jules" pour connaître toute la saga.) Malheureusement, cette lecture ne m'a pas totalement comblée... Il faut dire que la moitié du récit de Yannis est presque entièrement dédiée à sa rencontre et à sa relation avec Stéphane. Je n'ai donc pas appris grand chose... Par ailleurs, je n'imaginais pas ce personnage comme ça (hanté par ses démons intérieurs et obligé de se protéger avec une double personnalité). Je m'attendais à autre chose... Avec du recul, j'ai remarqué que je pensais avoir cerné Yannis et je m'étais trompée. Cela m'a donc perturbée...

Yannis Cefaï est un adolescent qui a perdu sa famille à cause du virus U4 (virus qui a décimé plus de 90% de la population mondiale et où la plupart des survivants sont âgés de 15 à 18 ans). Déboussolé, le jeune homme n'a pas osé quitter son foyer. Les corps de ses parents et de sa petite sœur Camila sont encore dans le salon, en train de pourrir... La plupart de ses journées, Yannis les passe dans sa chambre, en compagnie de son chien Happy et de son ordinateur sur lequel il joue à WOT. Dans ce MMORPG, il incarne "Adrial" un chevalier "capable du meilleur comme du pire"... Un jour, Khronos, un maître du jeu, envoie un message à tous les joueurs en affirmant connaître un moyen de remonter dans le temps ! Pour cela, il faudra que tous les experts du jeu se retrouvent à Paris le soir du 24 décembre. Yannis quitte alors Marseille avec l'espoir de remonter le temps et d'empêcher la fin du monde...

Au début du roman, j'ai eu du mal avec le personnage de Yannis. Comme je l'ai dit précédemment, je ne le voyais pas ainsi. A travers les récits de Koridwen et de Stéphane, je l'imaginais fort, courageux, vif d'esprit, bien dans sa peau, ... Finalement, je me suis retrouvée face à un jeune homme perdu, chagriné, déboussolé et peu sûr de lui. Pour se protéger, se donner du courage ou effectuer des choses trop dures pour lui, il utilise une double personnalité : celle d'Adrial. Grâce à son personnage de WOT, il peut se battre sans crainte, traverser le salon, user de violence pour survivre, ... Cette idée est assez bonne et réaliste. En effet, il est bien probable qu'à force de s'emmurer dans un jeu vidéo en ligne, on finit par se prendre pour son avatar/personnage... Surtout si le monde autour de nous s'est effondré ! On se rattache à la seule chose qui existe encore... Cela dit, cette personnalité a été une véritable surprise pour moi. Les autres ouvrages ne faisaient pas référence à "Adrial" en temps que personnalité. J'ai donc pris une grosse claque sur mes idées préconçues.
L'autre gifle que j'ai prise est liée aux fantômes que voit notre cher protagoniste. A cause de l'horreur qu'il a vécu, de la solitude et de la perte de ses proches, il a sans arrêt des hallucinations. Il voit sa famille bouger autour de lui, caresser son chien, lui parler, ... Et c'est pire lorsqu'il tue par inadvertance une personne qui lui voulait du mal ! Aussitôt, il se voit hanter par le spectre de celui à qui il a ôté la vie. Ce dernier le blesse dans ses propos et le rend plus fou qu'il ne l'est...
Malgré ces deux côtés de sa personnalité, j'ai fini par m'attacher à Yannis. Il est le seul à avoir percé la carapace de Stéphane, un protagoniste que j'affectionne énormément (se référer à ma critique sur le tome de Stéphane : http://www.babelio.com/livres/Villeminot-U4--Stephane/733715/critiques/982885). Leur relation est vraiment tendue et pourrait être qualifiée de "je t'aime moi non plus". Pourtant, il est le seul à la comprendre, à encaisser sa froideur ou ses mots blessants, à la calmer, à lui pardonner, ... Même dans les bras d'une autre, il n'aura que la jeune femme en tête, tel un amoureux transi. J'avoue que si je n'avais pas lu "Stéphane" et apprécié son personnage, j'aurais traité Yannis de masochiste ! le pauvre en prend plein la figure mais ne démord pas...
Yannis est finalement un garçon loyal, sensible et courageux. Il n'a pas besoin d'Adrial pour être une bonne personne. Quoi qu'il arrive, il fait passer ses compagnons et son chien avant son bien-être. Bien qu'il aime la liberté, il est capable de prendre sur lui pour protéger les siens. Ainsi, si au début je n'étais pas convaincue par ce personnage torturé et hanté par ses démons intérieurs, j'ai fini par l'apprécier de nouveau et à le suivre dans ses péripéties avec plaisir.

Côté intrigue, j'ai été à la fois déçue et satisfaite. J'ai regretté le fait qu'à cause des autres lectures, je savais déjà presque tout. Hormis les émotions et les pensées de Yannis, je n'ai rien appris ou découvert. de plus, j'ai trouvé les chapitres hyper courts ! Or, je n'avais pas cette impression dans "Stéphane" ou "Koridwen". J'ai eu la sensation de passer à autre chose sans arrêt, de ne pas m'attarder sur des détails que j'aurais voulu connaître. Finalement, c'était comme s'il fallait vite que Yannis rencontre les trois autres personnages éponymes et tant pis pour le reste !... Bon, c'était pratique pour faire une pause dans ma lecture, j'en conviens, mais ce n'est pas ce que j'aurais voulu. J'avais l'impression que le rythme était moins soutenu qu'avec les deux filles et cela m'a déçue...
Hormis cela, j'ai été ravie de retrouver l'univers dystopique de la saga U4. le début est assez intriguant, notamment avec les gangs de jeunes armés qui proclament "l'heure du Grand Retournement". J'aurais souhaité que Yannis en sache plus sur ces groupes... Mais je comprends qu'il se soit enfui assez vite ! Ce qu'il va arriver à son ami RV est juste affreux... Et de l'horreur, notre jeune héros va en voir ! Comme dans toute dystopie, le comportement des survivants a évolué : l'Homme est devenu un loup pour l'Homme. Ainsi, les ados peuvent se mettre à piller, tuer ou violer pour leur simple plaisir ou survie. Cela entraîne des tensions et de la méfiance de la part de chaque personnage rencontré. Je n'étais donc pas étonnée lorsque Yannis arrive à Monosque pour rechercher quelqu'un qu'il a connu et pour combler sa soif. Ceux qui lui tombent dessus ont pensé au pire et se sont imaginé qu'il voulait empoisonner leur eau ! Ils souhaitaient alors le tuer "pour l'exemple"... le pauvre Yannis a dû se surpasser pour leur échapper et survivre. Cela a également été le cas dans le R-Point et plus tard dans son voyage...

L'ambiance de la saga était donc toujours là et cela m'a plu. le tome "Yannis" m'a donc autant séduite que déçue. Pour le moment, c'est le volume que j'aime le moins, mais cela ne veut pas dire que je l'ai détesté, bien au contraire ! Peut-être ma vision aurait été différente si j'avais commencé par lui avant de m'attaquer aux autres... C'est ce qui fait la force de cette saga : notre perception diffère selon les livres par lesquels on a commencé ! En tout cas, j'ai hâte de retrouver Yannis, Happy, Kori et Stéphane à travers "Jules" que je compte me procurer très prochainement... E. C.
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U4 est le nom d'un virus (U pour Utrecht qui est la ville des Pays-Bas dans laquelle il est apparu, et 4 pour "4ème génération"). Ce virus a décimé plus de 90% de la population mondiale et quasiment la totalité des survivants sont des adolescents âgés de 15 à 18 ans.

WOT est un MMORPG (jeu vidéo en ligne), avant que ses serveurs ne se déconnectent, le maître du jeu, Khronos, dit connaître le moyen de remontrer le temps, il a envoyé un message à ses joueurs, ils doivent se retrouver sous la plus vieille horloge de Paris le 24 décembre à minuit pour retourner dans le passé et empêcher cette catastrophe.

Pour ce tome-ci, on suit Yannis qui habite à Marseille et qui a perdu toute sa famille, tout comme Koridwen.

Le cheminement est plus ou moins le même, face aux dangers qu'il rencontre dans sa ville, Yannis décide de se rendre à Paris, car il n'a rien à perdre et que Khronos représente son dernier espoir d'un monde meilleur.
Il ne fait pas vraiment son chemin tout seul car il est en permanence accompagné des fantômes de ses parents et de sa soeur, et au fur et à mesure il sera accompagné par toutes les personnes qu'il aura vu mourir sur son chemin.

Sa première grande étape est Lyon. Il y rencontrera François, Marco et Stéphane qui l'accompagneront, pas toujours de bon gré, jusqu'à Paris.
Une fois à Paris, son chemin croise également celui de Koridwen et de Jules.

J'ai beaucoup plus aimé ce tome-ci que celui de Koridwen. J'ai trouvé que l'écriture et l'aventure étaient plus riche dans celui-ci. Je me suis vraiment sentie très proche de Yannis et j'ai trouvé que tout dans ses périples était cohérent. L'avantage que ce tome a eu c'est, en ayant déjà lu celui de Koridwen, qu'il enrichit énormément l'histoire. Contrairement à ce à quoi on pourrait s'attendre, l'histoire est complètement différente, et même si leurs chemins se croisent, ils suivent des directions qui ne sont pas les mêmes, et donc leur "fin" n'est pas la même non plus. J'ai vraiment beaucoup (mais beaucoup) apprécié ma lecture et j'en attends autant pour les prochains tomes.

J'ai beaucoup de curiosité pour le tome de Jules car malgré deux autres livres déjà lus, on en apprend très peu sur lui et j'ai hâte de voir ce que ce personnage cache. En ce qui concerne Stéphane, j'ai moins d'engouement, premièrement parce que dans ces deux tomes, son personnage ne m'a pas trop emballé et parce qu'on la suite tout de même pas mal dans le tome de Yannis, donc j'ai peur de m'ennuyer. Mais si le jeu est bien joué et si c'est bien écrit, je pense que cette impression peut être détrompée.

En tout cas pour moi ce sont 5 étoiles pour Yannis ! Et elles sont amplement méritées. Un grand bravo à Florence Hinckel.
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Après avoir lu les récits de Koridwen et Jules, j'étais curieuse de mieux connaître Yannis qui restait assez en retrait finalement et que je découvre et apprécie vraiment.

Comme Jules, Yannis est encore à fond dans le jeu au moment de la catastrophe et pendant un temps est incapable de réagir. Il va évoluer au fil des pages, forcé de faire face puis de s'adapter à la situation particulièrement traumatisante. Très vite il doit quitter la ville où il a toujours vécu : il perd tout subitement et définitivement, les siens ainsi que ses repères, et va accomplir un long périple, il n'a plus que son chien à ses côtés. Progressivement sa fragilité se mue en force mentale, en volonté incroyable et il révèle une forte capacité d'adaptation. Il n'a pourtant que le message de Khronos auquel se raccrocher, contrairement à Jules et Koridwen qui tirent leur force de la présence d'autres personnes dont ils se sentent responsables et peuvent revenir sur certains lieux.
Yannis nourrit en lui une humanité profonde, refuse la violence inutile et voudrait un monde plus juste. On lui reprochera d'être un rêveur.
Dans les volumes précédents, il restait effacé. Ici il devient un personnage solaire, charismatique et son duo avec Stéphane sonne juste. D'ailleurs leur rencontre avec Jules et Koridwen me parait ici bien plus crédible que ce que j'en avais lu auparavant. Sans doute parce que je comprends mieux ce duo.

L'écriture est tout autant envoûtante que dans les autres volumes. le choix de l'auteure : récit qui débute le 1er novembre avec le préambule commun aux autres volumes, est en partie elliptique, mais certaines journées sont presque minutées. La narration en devient palpitante, rythmée par les battements du coeur de Yannis, souvent évoqués.

J'ai stoppé ma lecture au 20 décembre après-midi, voulant d'abord lire la version de Stéphane avant de lire le dénouement.
La fin sonne on ne peut plus juste pour ce personnage : c'est en adéquation totale avec ce qu'il a démontré de lui tout au long du récit, une touche de poésie en prime.

Bilan sur la série entière : Je suis surprise de constater combien les écritures des quatre auteurs s'harmonisent au point que je ne distinguais pas vraiment de différence de style d'un roman à l'autre. Bravo aux quatre et merci pour ce beau cadeau à lire !
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Yannis a été pour moi le premier tome de U4. Je ne savais pas par lequel commencé alrs j'ai pris celui de Florence Hinckel car je connais cette auteur.


Au tout début, je n'étais pas emballé par l'histoire, très simple et basique, mais j'ai continué le roman en espérant que l'histoire allait me plaire, ce qui a été le cas puisque j'ai même mis 5 étoiles à ce roman, magnifique je trouve !


Le monde est dévasté par un virus soudain qui détruit tout les adultes et certains enfants.
Yannis est de Marseille et est un expert d'un jeu virtuel. L'administrateur de ce jeu lui a donné rendez vous à lui et aux autres experts de ce jeu, à Paris le 24 décembre sous la grande horloge. Cette administrateur, Khronos, pense savoir comment remonter le temps et sauver le monde de ce virus…

Yannis va devoir se débrouiller avec son chien Happy, pour aller à ce rendez-vous important, mais attention car tout le monde n'est pas d'accord pour ce rendez-vous…


Je pensais qu'il aurait plus d'information sur le virus U4, et cette absence de détails m'a déçu. On ne sait même pas ce qu'il fait et d'où il vient.

Pour parler des personnages, j'aime beaucoup Yannis avec sa nature courageuse et fragile en même temps. Il est humain pas comme d'autres personnages qui n'ont pas de coeurs et tue beaucoup trop de gens. Il éprouve des sentiments d'amour envers certains personnes et de la tristesse pour tous les morts involontaires qu'il a faites.

Ensuite, Stéphane est une jeune femme très intelligente, mais fragile et elle a besoin d'être aimée. Elle est méfiante et c'est un caractère très beau qui va très bien à Stéphane. Mais elle reste malgré ça très courageuse et insistante. Rien ne lui résiste.

Jules, un garçon timide dont ils vont faire la connaissance vers le milieu du livre, paraît gentil, intelligent, mais pas assez sur de lui malheureusement.

Vient Koridwen, une jeune femme rebelle, spéciale, intelligente, rusée, bref elle a tout pour être une survivante ! C'est sûrement le deuxième que je lirai !

Pour conclure tout ça, je dirais que j'ai été surpris par ce premier tome, qui ne me plaisait pas au debut. Les personnages ont une bonne histoire et on se retrouve dans la peau de Yannis 24 heures sur 24 ! Je vous le recommende donc !!! :-)

Bonne lecture et 132 critiques !
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Depuis le temps que je voyais passer des critiques sur babelio à propos de cette série, je me devais de lire au moins un des 4 livres de la série. Ce qui me retenait au début ce sont les couvertures que je ne trouve pas terribles (celle ci est la plus esthétique des 4).

Agréable surprise. Bien évidemment on est dans une aventure dystopique genre que j'affectionne particulièrement. Mais une dystopie française ... COCORICO ! J'ai adoré me retrouver dans Marseille, Lyon, Paris... L'auteure a une écriture vraiment très agréable. J'aime bien aussi le concept de 4 personnages et de 4 livres développés par 4 auteurs différents.

U4 c'est le nom d'un virus qui a décimé 90 % de la population mondiale.
Etrangement ce virus ne s'est pas attaqué aux adolescents de 15 à 18 ans.

Nous découvrons Yanis un personnage que j'ai adoré tout de suite cloîtré dans son appart avec les cadavres de ses parents et de sa petite soeur dans le salon. Seul son chien Happy lui apporte un peu de réconfort. Mais aussi un message laissé sur une plateforme de jeu en ligne WOT par le maître du jeu, Khronos. Ce dernier prétend connaître le moyen de remonter le temps. Il donne rendez vous aux experts de ce jeu le 24 décembre à minuit sous la plus vieille horloge de Paris afin de retourner dans le passé et d'empêcher cette catastrophe.

Cette promesse fait sortir Yanis de sa léthargie et le pousse à sortir de chez lui. Dehors Yanis découvre que c'est la jungle. Pillage, violence, bandes armées, viols, cadavres de toutes parts.

Yanis est déboussolé mais se prend en main avec courage poussé par son avatar dans le jeu, Adrian. Il est accompagné par les fantômes de ses parents et de sa soeur.
Yanis est un personnage malmené terriblement attendrissant et humain.
Sur le chemin de Paris, il rencontre différents personnages: Marco, François puis Jules, stephane, et korriden.

Si j'ai beaucoup accroché avec le personnage de Yanis, j'ai moins adhéré au concept des adultes qui tuent des adolescents. On ne comprend pas trop leur motivation mais c'est peut être plus développé dans les autres tomes.


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critiques presse (2)
Sceneario
07 février 2022
Un opus emballant destiné à une large frange de lecteurs [...] qui donne furieusement envie de replonger dans cette atmosphère post apocalyptique perçue par d’autres yeux comme ceux de Stéphane, Koridwen et Jules.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Ricochet
26 août 2015
Il est fascinant de voir non seulement l'écriture, mais aussi les idées et les sensibilités différentes des auteurs se développer sur un même sujet.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
- Je te sens en quête de quelque chose que tu ignores toi-même. Toi, peut-être. Mais tu sais, on ne se trouve pas en réalité. On se construit. Il suffit d'avoir une image de soi-même à atteindre. Sais-tu qui tu veux devenir ?
- C'est que... Devenir ? Après tous ces morts ?
- Oui. Tu es là. Je suis là. Le soleil brille dehors et l'herbe poussera encore au printemps. Ce n'est donc pas la fin du monde.
- Mais c'est la fin du monde.
- Tu as raison. Mais au cours d'une vie, on connaît la fin de plusieurs mondes, tu sais. Le plus difficile, c'est de survivre en restant digne.
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Elle me lance un regard aussi acéré qu’un poignard, pourtant c’est pour son bien que je dis ça. Si elle bouge trop, je risque de la pincer, ou de serrer trop fort… Alors que je m’affaire, je détaille « l’ennemie » malgré moi. Je suis particulièrement fasciné par ses lèvres. On dirait des cerises posées dans un pot de crème fraîche où l’on aurait fait tomber en pluie de minuscules billes de sucre roux. J’effleure du regard les formes de son corps, mais j’en rougis la seconde suivante, avant d’être attiré par les quelques mèches de cheveux auburn échappées du bonnet noir.
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J’ai des moments d’abattement. Des absences après lesquelles je ne sais plus du tout à quoi j’ai pensé. Quand je reprends enfin mes esprits, je crois dans le même temps avoir définitivement perdu la raison : une girafe marche sur la route.
Elle est là, immense, se découpant sur le ciel d’azur, se frayant tranquillement un chemin entre les voitures. Elle est majestueuse. Digne. Impressionnante de sérénité, presque dédaigneuse. Je pense à ce zoo entre Aix et Salon, j’y étais allé avec ma classe en CE1. J’avais vu un girafon qui m’avait fait fondre. Si ça se trouve c’est lui, ce bébé-là, devenu grand et échappé de sa cage. L’apocalypse qui a foudroyé les humains rend le monde aux animaux.
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Je fais tomber le corps dans le trou. Une forme de soulagement. Infime. Mais bien là. Poursuivre. Prendre la pelle. L'ensevelir. Chercher la pelle. Délivrer cette âme. Je retourne près du corps évanoui de Ralph. La pelle. Happy me suit, décontenancé et souffrant. Je décroche la pelle de son clou. Pelle égal délivrance. Soudain, tout se brouille. Je titube et je tombe dans un autre trou, celui dans ma tête. Un trou noir.

extrait choisi par Julie
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La sécurité ! Ils n'ont que ça à nous vendre ! Et quelle sécurité...Je me sens beaucoup mieux ici, sur ce vélo, avec mes amis, libre d'aller où ça me chante, même dans ce paysage d'apocalypse, plutôt que dans un R-point surpeuplé aux règles strictes.
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Vidéo de Florence Hinckel
Pour une lecture qui donne envie d'aller plus loin
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