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Critique de Bookworm84
Ce livre fait partie des ouvrages les plus demandés dans ma bibliothèque municipale. Alors, quand j'ai eu l'occasion de me faire prêter un exemplaire, curieuse de voir ce qui faisait ce succès et appâtée par la 4e de couverture, je n'ai pas hésité !
Mais, au final, la dernière page tournée, mon avis est mi-figue, mi-raisin.
On va commencer par les bonnes choses : le récit accroche très vite et l'auteur sait captiver son lectorat - ce roman m'a fait l'effet d'un vrai page-turner. Difficile de le lâcher ! Les sujets abordés - la lèpre, la Crète - m'ont aussi beaucoup intéressée. La maladie, car elle est peu évoquée de cette manière aussi centrale dans les romans. Elle permet à l'auteur de dénoncer comment, même encore récemment, les lépreux étaient mis au ban de la société et victime de nombre de préjugés, dus à des idées reçues. Quant à la Crète, Victoria Hislop nous propose un festival de couleurs, de parfums, de plats, tout un mode de vie qui m'était plutôt inconnu. Un beau voyage (c'est une bonne lecture de vacances !).
Côté bémols, maintenant : les personnages. S'ils sont, de prime abord, attachants, au fil du récit, ils deviennent de plus en plus caricaturaux (les 2 soeurs aux caractères opposés). Quant aux intrigues sentimentales, l'une d'elle m'a semblé tomber comme un cheveu sur la soupe. Enfin, j'ai trouvé que l'auteur tirait trop sur la corde du pathos. Sans oublier le style d'écriture (les personnages ne pleurent pas, non, les larmes coulent en rivières sur leur visage). Leurs émotions sont toujours les mêmes, décrites de la même manière, ce qui accentue leur côté "plat", sans profondeur.
Au final, une lecture agréable mais sans plus, du fait des tics de l'auteur comme du manque d'épaisseur des personnages qui ont fini, vers la fin, par trop me sauter aux yeux pour que je prenne plaisir à ma lecture.
Mais, au final, la dernière page tournée, mon avis est mi-figue, mi-raisin.
On va commencer par les bonnes choses : le récit accroche très vite et l'auteur sait captiver son lectorat - ce roman m'a fait l'effet d'un vrai page-turner. Difficile de le lâcher ! Les sujets abordés - la lèpre, la Crète - m'ont aussi beaucoup intéressée. La maladie, car elle est peu évoquée de cette manière aussi centrale dans les romans. Elle permet à l'auteur de dénoncer comment, même encore récemment, les lépreux étaient mis au ban de la société et victime de nombre de préjugés, dus à des idées reçues. Quant à la Crète, Victoria Hislop nous propose un festival de couleurs, de parfums, de plats, tout un mode de vie qui m'était plutôt inconnu. Un beau voyage (c'est une bonne lecture de vacances !).
Côté bémols, maintenant : les personnages. S'ils sont, de prime abord, attachants, au fil du récit, ils deviennent de plus en plus caricaturaux (les 2 soeurs aux caractères opposés). Quant aux intrigues sentimentales, l'une d'elle m'a semblé tomber comme un cheveu sur la soupe. Enfin, j'ai trouvé que l'auteur tirait trop sur la corde du pathos. Sans oublier le style d'écriture (les personnages ne pleurent pas, non, les larmes coulent en rivières sur leur visage). Leurs émotions sont toujours les mêmes, décrites de la même manière, ce qui accentue leur côté "plat", sans profondeur.
Au final, une lecture agréable mais sans plus, du fait des tics de l'auteur comme du manque d'épaisseur des personnages qui ont fini, vers la fin, par trop me sauter aux yeux pour que je prenne plaisir à ma lecture.
