AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de domisylzen


Deux anglaises s'offrent un séjour à Grenade pour s'y perfectionner en flamenco. Maggie rencontre le grand amour, Sonia déambule dans les rues, ignorante du passé culturel de la ville. Elle finira par pousser les portes du café El Barril ou elle fera la connaissance du patron, Miguel. Sur le ton de la conversation Miguel lui racontera le passé de Grenade au travers d'une famille, les Ramirez. En plus des parents, trois fils et une fille, la compose.
Cette seconde partie sur les Ramirez est un prétexte pour nous décrire comment l'Espagne a basculé dans le Franquisme. Ce sont des mots simples pour nous conter une histoire abomifreuse sur fond de guerre civile au début des années 1930. Les quatre enfants ont des caractères bien marqués mais ne se ressemblent guère. On ne se prend pas de sympathie pour Ignacio, petit con pédant, et de surcroit matador : j'ai un peu sauté les paragraphes concernant la tauromachie. Par contre pour Emilio et Mercédès, l'attirance est immédiate. Emilio préfère les garçons, Mercédès ne rêve que de flamenco avec son alter ego guitariste : Javier. Antonio s'engagera contre Franco.
Un pan de l'histoire que je ne connaissais pas. de cette époque j'avais juste entendu parler de réfugiés en France et de Franco en dictateur. Victoria Hislop nous y emmène tout doucement, on part de la danse, des jours heureux et de l'insouciance, aux horreurs de la guerre, de l'exode, des amis et membres de familles qui disparaissent sans explication.
Un petit bémol pour la fin mais cela reste un très très bon roman.
Commenter  J’apprécie          380



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}