Le corps carbonisé de la fille d'une milliardaire est retrouvé. Elle est déjà 3 victimes. Les 2 premières étant des prostituées, l'enquête n'avait pas vraiment pris d'ampleur. Grâce aux relations du père, un agent spécial du FBI est affecté à l'enquête.
Difficile à dire. Oui l'enquête est bien mené. Les différentes preuves récoltés, les pistes à suivre sont pertinentes. Mais.... Et oui il y a un Mais.
Je me suis perdu dans tous ces personnages. J'étais à la limite de tenir une liste. Entre tous les services qui interviennent, plus les personnages que l'on appelle un coup par leur prénom, un coup par leur nom de famille, j'étais complètement perdu.
Et puis, j'ai trouvé que ça traînait un peu en longueur. C'était presque en temps réel je pense dans la manière d'écrire.
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C'est une histoire bien menée..Le suspense est là,qui monte crescendo,on est baladés de fausse piste en fausse déduction.
Les personnages de Quinn et Kate sont intéressants,l'histoire d'amour qui couvait depuis 5 ans refait surface avec encore plus de force d'autant que le profiler,miné par cette histoire personnelle ne parvient plus à se concentrer et panique à l'idée de ne pas pouvoir résoudre cette enquête ...Il est envahi par tout ce qu'il a vécu dans son travail,est débordé émotionnellement par toutes les horreurs qu'il a vues...
Les personnages (mêmes les plus secondaires)à leur façon ,avec leur failles, apportent un peu d'humanité et même de l'humour et ce fort heureusement! Sinon ce serait insoutenable.
Le suspense va jusqu'au bout....Franchement il faut être très fort pour deviner le coupable...et c'est la grande surprise!!!
Parfois un peu long mais je dirai que ,malgré tout ,pour celui (ou celle ) qui aime le genre c'est un livre à découvrir.
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deuxième livre que je lis de l'autrice, après " dieux reconnaîtra les siens". Même conclusion que le premier, le livre est vraiment bien ficelé, l'enquête est incroyablement bien écrite, on ne se doute aucunement de l'identité du tueur. le livre conserve le suspense jusqu'à la fin.
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- De décider ce que tu veux faire, suggéra Kate, à titre de proposition supplémentaire sur cette liste.
- Je sais ce que je veux faire, répondit-il simplement.
Il se tourna vers elle, assise à côté de lui sur le banc, et prit ses mains dans la sienne.
- J'ai besoin de quelque chose dans ma vie qui me fasse du bien, Kate. J'ai besoin de quelque chose de beau, et de chaleur. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de nous. Toi, de quoi as-tu besoin ?
[...]
Pour la première fois en 5 ans, elle éprouvait une sensation de chaleur, de paisible douceur, au lieu de ce vide dur et douloureux qu'elle avait fini par ne même plus sentir tant il l'avait engourdie. Elle avait passé ces cinq années sans John, existant à peine. Il était temps de vivre. Après l'omniprésence de la mort, au propre comme au figure, il était temps, pour tous les deux, de vivre.
- J'ai besoin de tes bras autour de moi, John Quinn, lui déclara-t-elle, en souriant avec douceur. Tous les jours et toutes les nuits, toute la vie.
Quinn laissa échapper un soupir contenu, et un large sourire fendit son beau visage.
- Il t'en a fallu du temps, pour répondre.
Il la prit dans ses bras, avec précaution, très attentif à ses blessures, et la serra contre lui. Il s'imaginait pouvoir sentir le battement de son ceur à travers la toile épaisse de son manteau.
- Mon ceur est tout à toi, Kate Conlan, lui promit-il, en enfouissant son nez glacé par le froid dans l'épaisseur soyeuse de sa chevelure. Tu l'as eu tout à toi, pendant tout ce temps. J'ai vécu trop longtemps sans ça.
Kate sourit contre sa poitrine, sachant que c'était ça, sa maison - son étreinte, son amour.
- Eh bien, manque de pot, John Quinn, lui annonça-t-elle, en levant les yeux vers lui dans la dernière lumière du soleil couchant. Ton coeur, je ne vais pas te le rendre.
- Est-ce que tu regrettes, Kate ? Pas la manière dont ça s'est terminé, mais nous. Nous.
Kate ferma les yeux très fort. De regret, elle en avait un camion plein, qu'il lui fallait dégager de son chemin, tous les jours, afin d'être capable d'avancer dans l'existence. Mais ce qu'elle n'avait jamais pu trouver en elle, c'était la force de regretter de s'être tournée vers lui. Elle regrettait d'avoir eu envie de plus encore. Elle regrettait qu'il n'ait rien eu de plus à lui donner. Mais elle était incapable de songer au moindre contact, à un seul baiser, à une seule nuit passée dans ses bras, sans en regretter jusqu'à la dernière seconde. Il lui avait offert son amour et sa compréhension, sa passion et sa compassion, sa tendresse et son réconfort, quand elle en avait eu si cruellement besoin, quand elle avait eu si mal, quand elle s'était sentie si seule. Cela, comment pourrait-elle le regretter?
- Est-ce que tu regrettes, Kate ? Pas la manière dont ça s'est terminé, mais nous. Nous.
Kate ferma les yeux très fort. De regret, elle en avait un camion plein, qu'il lui fallait dégager de son chemin, tous les jours, afin d'être capable d'avancer dans l'existence. Mais ce qu'elle n'avait jamais pu trouver en elle, c'était la force de regretter de s'être tournée vers lui. Elle regrettait d'avoir eu envie de plus encore. Elle regrettait qu'il n'ait rien eu de plus à lui donner. Mais elle était incapable de songer au moindre contact, à un seul baiser, à une seule nuit passée dans ses bras, sans en regretter jusqu'à la dernière seconde. Il lui avait offert son amour et sa compréhension, sa passion et sa compassion, sa tendresse et son réconfort, quand elle en avait eu si cruellement besoin, quand elle avait eu si mal, quand elle s'était sentie si seule. Cela, comment pourrait-elle le regretter?
- Non, avoua-t-elle, en se retournant, la tasse de thé fumante entre eux. Tiens. C'est bon pour ce que tu as. il
Sans la quitter des yeux - les yeux sombres, brûlants, habités d'émotions intenses - il prit cette tasse et la posa.
- Pour ce qui est de nous, je ne regrette pas , admit-il à son rour. Il m'est arrivé de croire que je le devais, mais je n'ai pas regretté, et je ne regrette toujours pas
Certains êtres sont des tueurs-nés. D’autres le deviennent. Et il arrive parfois que la source du désir homicide aille se perdre dans cet entrelacs de racines que créent une enfance monstrueuse et une jeunesse dangereuse. Si bien que personne, jamais, n’est en mesure de savoir si cette impulsion est le produit de l’inné ou de l’acquis.
- Tu m'avais dit que c'était ce que tu voulais, reprit-il. Tu voulais en sortir. Tu voulais une cassure nette. Tu voulais partir, tout reprendre à zéro. Qu'est-ce que j'étais censé faire, Kate?
Me demander de ne pas m'en aller. Partir avec moi. Les réponses étaient là, tout près, aussi fougueuses qu'hier, et tout aussi futiles.
Interview de Tami Hoag (en anglais)