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L'Assassin royal tome 5 sur 13

Arnaud Mousnier-Lompré (Traducteur)
EAN : 9782290320211
382 pages
J'ai lu (04/10/2002)
4.32/5   2766 notes
Résumé :
Le roi Vérité est vivant ! Il a imposé une ultime mission à Fitz: "Rejoins-moi !"
Loin sur les sentiers mystérieux de l'Art, au-delà du royaume des montagnes, le jeune homme se met en quête pour répondre à l'appel de son souverain affaibli. Mais il reste seul, pourchassé par les forces de Royal, l'usurpateur, et sans possibilité de compter sur ses propres alliés, qui le manipulent comme un simple pion.
Or d'autres forces sont en marche... Dans son péri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
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Nouveaux personnages à découvrir, retrouvailles avec d'anciens personnages. On retrouve Fitz sur le chemin à la recherche de son roi Vérité. Ce tome est de nouveau un peu plus dans l'action. L'Art y est plus présent que le Vif. Mais l'esprit de meute se resserre autour de Fitz. Une équipe se forme dans un seul but : retrouver le véritable roi.
La dernière page tournée, c'est parti pour le 6ème tome...
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Robin Hobb a vécu plusieurs années au Canada, et je peux vous assurer que je n'en doute pas une seconde ! Car en lisant ce 5e tome de la fameuse saga de fantasy, j'ai eu froid ! L'auteur excelle à décrire les grandes étendues glacées du Pays des Montagnes que notre héros, FitzChevalerie, traverse, d'abord en compagnie d'une ménestrelle, puis avec d'autres fuyards, puis seul, et enfin avec la reine Kettricken, le Fou, la ménestrelle et une vieille dame mystérieuse. Sans oublier Oeil-de-Nuit, son loup avec qui il partage la conscience.

Donc j'ai eu froid. Et je me suis un peu ennuyée, aussi. Un peu...beaucoup. Oui, je sais que Fitz est à la recherche de son roi, Vérité, qui est parti à la rencontre d'hypothétiques Sages; je sais qu'il est poursuivi inlassablement par l'usurpateur, Royal. Et que c'est difficile pour lui de vivre loin de sa compagne, Molly, et de son bébé qu'il n'a jamais connu, mais qu'il voit en « rêve ».
Mais la neige, le froid, la plaine stérile et puis la montagne, ça devient long.
Même si vers la fin, on a de l'espoir : ne sont-ils pas sur une « voie magique », façonnée par « l'Art » ? Ce qui ne facilite pas d'ailleurs la progression de Fitz, tout imprégné de cet « Art » qui l'appelle et veut l'englober.

Vivement le 6e tome qu'il se passe vraiment quelque chose !
Ah oui, j'allais oublier : on apprend quand même que Fitz est le « Catalyseur »...Celui qui pourrait changer le monde, dixit le Prophète blanc...qui n'est autre que le Fou. Oui, ça, ça m'intéresse !
Donc, je le redis : vivement le 6e tome !
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J'ai toujours autant de plaisir à suivre Fitz. Arrivée au tome 5, je pourrais y trouver un peu de lassitude mais cette histoire me parait si familière et si attachante que je ne suis pas prête de la lâcher.
C'est le genre de romans dont on dit qu'ils font partie de notre "zone de confort", qui ne demandent aucun effort de lecture et pour lesquels on finit par considérer son héros comme un membre de notre famille à part entière.
Alors, bien sûr, il m'arrive parfois de trouver à Fitz un côté encore trop candide et un tantinet défaitiste et ça a le don de m'agacer mais ce n'est pas bien grave. Les autres personnages tels que le fou, Umbre et Caudron (nouvellement arrivée dans l'histoire et mystérieuse à souhait !) se chargent pour moi de le bousculer un peu et de l'asticoter proprement pour le remettre dans le droit chemin. Ne parlons pas d'Oeil-de-Nuit, son fidèle compagnon, qui n' a de cesse de lui faire partager sa vision des choses "animale" certes mais fort pragmatique ! J'aime beaucoup l'évolution du personnage du loup. Il n'est plus ce loup un peu brut de décoffrage du début, car la part humaine que le lignage a développé en lui a fait de lui un compagnon exceptionnel !
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C'est toujours un pur régal de continuer la saga de Robin Hobb. J'en suis au tome cinq et je me demande encore comment l'auteur arrive à autant me captiver. Son style est fluide et prenant, sans compter que l'histoire, jusqu'à présent, n'a pas fait preuve de fausses notes. C'est assez rare, surtout quand on commence à attaquer un cinquième tome. Pourtant avec ce dernier, il faut l'avouer, il ne se passe pas grand chose. La redondance de certains événements, de faits, et le voyage que Fitz commence et poursuit tout au long du tome, laissent planer une certaine longueur dans le récit. Disons-le clairement, cela manque cruellement d'action. Cependant, je ne me suis pas ennuyée. J'aurais aimé qu'il se passe plus de choses, j'entends bien, mais en même temps, le fait que l'auteur prenne son temps pour nous montrer tout le parcours de Fitz, donne encore un plus à l'histoire. Car grâce à cela, nous comprenons notre héros, bien plus encore que dans de nombreux romans. Il est presque naturel de se mettre dans l'état d'esprit de Fitz. Il est facile d'appréhender ses réflexions, ses actions, même celles qu'on ne juge pas très réfléchies. Et je trouve, encore une fois, cette facilité de compréhension assez unique.

Attention, je ne suis pas en adoration devant notre héros, loin de là. Certaines de ses actions et sa façon toujours assez puérile quelques fois de voir le monde, m'irritent un peu. Mais il est difficile de ne pas comprendre le pourquoi du comment. Si Robin Hobb aime son héros, elle est du genre à faire partie du club "qui aime bien, châtie bien". Fitz subit tellement d'épreuves et cela continuellement, qu'on se demande vraiment comment le jeune homme a pu survivre jusqu'ici. Mais il se relève toujours. La fin du tome quatre en est la preuve. Je le pensais perdu, même si l'on sait depuis le début qu'il est le narrateur de cette épopée et que donc, en toute logique, il a survécu... La souffrance fait donc partie intégrante du récit, autant physique que moral. La paranoïa est aussi très présente. Le clan de Galen, Royal, ceux qui veulent simplement le voir mort ou avoir une récompense pour sa capture... Comment faire confiance aux personnages qui apparaissent continuellement dans le roman ? Astérie, les contrebandiers, Caudron, même d'anciens amis peuvent se transformer en ennemi. On comprend pourquoi Fitz est las, et pourtant, il continue.

Fort heureusement, le tome cinq nous offre quelques répits. Déjà par le retour d'Oeil-de-Nuit. Ce cher loup est un vrai bonheur. Je craints constamment qu'il lui arrive quelque chose, cependant... Mais le revoir auprès de notre héros est un réel réconfort. Le retour d'Umbre, du Fou et de la reine Kettricken ne sont pas un réel réconfort... Umbre se montre toujours autant patient et aimant, mais son sens du devoir est toujours, pour moi, beaucoup trop invasif... Kettricken est méconnaissable et comme Astérie, la plupart du temps, elle m'a irrité. Le Fou, par contre, est un amour. J'aime ce personnage, sa façon de penser et d'agir, le lien qui l'unit à Fitz aussi, bien entendu. Et puis, il y a Caudron. Cette femme est un mystère. Plus on avance dans le tome, plus on sent qu'elle est plus que ce qu'il paraît, mais pas vraiment d'indice. J'ai pensé à un membre de la famille de Fitz, une ancienne pratiquante de l'Art (voire peut-être un maître), mais mystère... J'espère que le tome suivant nous en apprendra plus.

L'histoire, en elle-même, n'avance pas du tout. Le voyage dans les montagnes dure encore et encore. Et même s'il nous permet d'en apprendre beaucoup, j'ai hâte qu'il se termine. Il y a au bout de cette route tellement de personnes dont les vies sont en jeu que s'en est anxiogène. Encore une fois, je ne me suis pas ennuyée, mais la désolation du chemin parcouru a réussi à déteindre sur moi, et même si je doute qu'il y ait des moments de bonheur à venir, j'ai envie de passer à autre chose.

La fin du tome s'achève assez étrangement, et nous laisse perplexe. De quoi se jeter sur le tome six dans la foulée.
Lien : http://loticadream.com/blog/..
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Fitz Chevalerie se dirige vers les montagnes pour retrouver le roi Vérité, il ne peut pas s'en empêcher, il doit continuer, comme on continue à lire une série lorsqu'on en est au cinquième tome…

Dans son périple dans l'aridité de la plaine ou dans le froid de la montagne, il retrouvera son compagnon Oeil-de-Nuit, son ami le fou et la reine Kettricken, mais aussi de nouvelles compagnes de voyage, Astérie la ménestrelle ou Caudron, une vieillarde énigmatique. Poursuivi par les grades royaux ou aidé par des contrebandiers, il ne pourra voir Molly et sa fille qu'à travers l'Art. Mais c'est aussi un Art dangereux, qui pourrait permettre à ses ennemis de l'atteindre, mais aussi un pouvoir qui recèle ses propres dangers, lorsqu'il ressent l'appel de la voie magique.

Un roman qui varie les rythmes, parfois celui trépidant des combats et des aventures dans la neige, mais aussi celui des lenteurs de la guérison, lorsque Fitz blessé doit s'arrêter longuement pour se soigner.

Et Fitz et sa troupe ne sont pas au bout du voyage, réussiront-ils à l'atteindre? Pour le savoir, il faudra attendre le sixième tome…
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
"Demain, me dit-il d'un ton grave, nous serons de nouveau nous-mêmes : le fou et le bâtard, ou le Prophète Blanc et le Catalyseur, si tu préfères. Nous devons reprendre le cours de ces existences, même si nous ne les aimons pas, et accomplir tout ce que le destin nous impose. Mais en cet instant, ici, rien qu'entre nous, et pour le seul motif que je suis ce que je suis et que tu es ce que tu es, je te le dis : je suis heureux, heureux que tu sois vivant. Te voir respirer insuffle l'air dans mes poumons. Si mon sort doit être lié à celui de quelqu'un, je suis heureux que ce soit le tien."
Il se pencha et appuya son front contre le mien ; puis il poussa un long soupir et s'écarta. "Dors, maintenant, mon garçon, fit-il en imitant, fort bien, ma foi, la voix d'Umbre. Demain sera bientôt là et nous avons du pain sur la planche." Il eut un rire mal timbré. " Nous devons sauver le monde, toi et moi."
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Pour mon Vif, les arbres de cette forêt possédaient une vie spectrale quasi animale, comme s'ils avaient acquis une sorte de conscience par la seule vertu de leur âge ; mais c'était la conscience du vaste monde de la lumière, de l'humidité, de la terre et de l'air : ils ne s'intéressaient nullement à notre présence et, l'après-midi venu, j'avais le sentiment de n'avoir pas plus d'importance qu'une fourmi. Je n'aurais jamais imaginé être un jour dédaigné par un arbre.
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— J’en référerai à la reine.
— Judicieuse décision : si vous désirez vraiment devenir son fou, c’est assurément la personne à voir. Mais, en attendant, permettez que je vous montre quelque chose. Non, reculez un peu, que vous voyiez la chose dans son ensemble. Tenez, regardez. » J’entendis un claquement, puis un bruit de loquet qui s’enclenche. « Ma porte vue de l’extérieur ! annonça le fou d’un ton joyeux. Je l’ai peinte moi-même ! Ça vous plaît ? »
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"Dommage que tu n'aies pas réussi à tuer Royal, fit soudain le fou
- Je sais. J'ai essayé, mais, comme conspirateur et comme assassin, je ne vaux rien."
Il haussa les épaules à ma place. "Tu n'as jamais été très doué là-dedans, tu sais. Il y a toujours eu chez toi une naïveté qu'aucune laideur ne pouvait souiller, comme si tu ne croyais pas vraiment au mal. C'est ce que je préférais chez toi." Le fou oscillait légèrement sur son séant, mais il se ressaisit. "C'est ce qui m'a le plus manqué quand tu es mort."
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Demain, me dit-il d'un ton grave, nous serons de nouveau nous-mêmes : le fou et le bâtard, ou le Prophète blanc et le Catalyseur, si tu préfères. Nous devrons reprendre le cours de ces existences, même si nous ne les aimons pas, et accomplir tout ce que le destin nous impose. Mais en cet instant, ici, rien qu'entre nous, et pour le seul motif que je suis ce que je suis et que tu es ce que tu es, je te le dis : je suis heureux, heureux que tu sois vivant. Te voir respirer insuffle l'air dans mes poumons. Si mon sort doit être lié à celui de quelqu'un, je suis heureux que ce soit le tien.
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