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L'Assassin royal tome 1 sur 13
EAN : 9782290352625
510 pages
J'ai lu (01/12/2005)
4.33/5   5822 notes
Résumé :
Au château de Castelcerf le roi Subtil Loinvoyant règne sur les Six Duchés ; il est aidé dans sa lourde tâche par son fils Chevalerie qui, comme son père et tous les nobles du royaume, porte le nom de la qualité que ses parents espéraient le voir développer. Ainsi le frère du Roi-servant s'appelle-t-il Vérité et leur demi-frère, né d'un second lit, Royal. Suite à une aventure restée inconnue de tous, Chevalerie donne à la lignée un nouveau descendant : un bâtard, do... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (507) Voir plus Ajouter une critique
4,33

sur 5822 notes
L'assassin royal ou l'histoire de Fitz le bâtard, dans un univers médiéval fantastique humain, au long d'une série de 14 tomes.

Fitz est le bâtard de Chevalerie, roi-servant (prince héritier) de la lignée de Loinvoyant du royaume des six-duchés et ne pouvant prétendre à la succession. Il arrive à six ans au château Castelcerf et est pris en charge par le maître d'écurie. le roi va en faire son homme lige et le faire former au métier d'assassin du roi. Vie de Fitz, formation, haine qu'il provoque par certains membres de la famille royale et premières missions seront le contenu de ce premier tome.

Avant toute chose, un peu d'histoire de la saga.
Il s'agit à l'origine d'une trilogie, donc trois tomes, éparpillés en 6 par les éditeurs français. Ce tome, Royal Assassin (découpé en L'Assassin du roi et La Nef du crépuscule) et Assassin's Quest (Le Poison de la vengeance, La Voie magique et La Reine solitaire).
L'auteur passera ensuite à la trilogie (neuf tomes en français) des Aventuriers de la mer, même monde, mais temps, personnages et lieux différents, avant de refaire une trilogie sur Fitz (sept tomes en français). Ouf.
Si l'on ajoute une préquelle (Retour au pays) et un nouveau tome qui vient de sortir : le fou et l'assassin, on a un bel univers à découvrir.

J'ai immédiatement accroché à l'histoire de ce petit Fitz, attachant, fragile, faible parfois, mais déterminé et adaptable. Ce premier livre est écrit comme ses mémoires. Il survivra donc. Dans un style et une histoire moins compliqués que le trône de fer, je dirais que c'est un mix de cet univers avec celui de Krondor de Feist avec son personnage Pug l'apprenti. L'univers est exclusivement humain avec un peu de magie, l'Art et le Vif, essentiellement, pouvoir de l'esprit et télépathie.
Il n'y a quasiment pas d'action, un roman initiatique dans lequel je ne me suis pas pourtant pas ennuyé une seule seconde, pressé de connaître l'histoire de cet enfant, promis à un avenir sombre dans les machinations politiques du château et du royaume.
L'univers est riche et l'auteure nous livre beaucoup de descriptions permettant une bonne immersion. Les personnages sont soignés, pas particulièrement manichéens, même s'ils attirent immédiatement sympathie ou répulsion, comme il se doit.
Au chapitre des reproches, les noms des personnages choisis pour tenter d'inculquer les vertus qu'ils véhiculent (Subtil, Vérité, Chevalerie...) aux personnages qui les portent, une fausse bonne idée selon moi qui n'amène pas grand chose à l'histoire. Et une fin un tout petit peu précipitée et qui aurait mérité un développement plus complet. Mais bon, j'ai encore pas mal de tomes pour me consoler.

Tour à tour léger, sombre, simple et complexe. Ça se lit sans faim et sans fin.
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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas autant apprécié une lecture. Et je peux sans hésitation dire que L'assassin royal est un vrai coup de coeur. A tel point, que même si habituellement je n'aime pas trop faire cela, j'ai pris le tome deux et je l'ai commencé juste après avoir fini le un. Et même si je ne suis qu'au prémisse de ma découverte de l'univers de Robin Hobb, je suis très heureuse de savoir qu'elle continue à écrire sa saga.

J'avais entendu parler de L'assassin royal grâce à des amies qui sont de très grandes fans. Elles m'ont répété de nombreuses fois qu'il fallait que je commence la saga, mais se lancer dans une aventure de treize tomes même avec toutes les louanges qu'elles en faisaient... Et puis un nouveau tome est sorti, elles en ont reparlé de nouveau et j'ai eu envie de me lancer. Et maintenant, je me dis que treize tomes, cela risque de n'être pas assez !

J'ai tout de suite accroché à l'univers, un peu médiéval, si je devais choisir une époque qui y ressemblerait, avec la rudesse que cela entraîne et les intrigues que la monarchie en place crée. le fait que Fitz, notre héros, nous emmène dès les premières pages dans le récit de sa vie, vous happe pour ne plus vous lâcher. Il m'a été très difficile de poser le roman... Car Robin Hobb a très bien conçu son oeuvre. Elle nous fait suivre Fitz dès son plus jeune âge et nous le suivons pas à pas. Il y a quelques sauts dans le temps, mais on voit réellement le garçon évoluer lentement. On ne peut que s'attacher à lui de cette façon. Et puis, il y a le Fitz adulte, du moins ce que l'on ressent, qui nous narre son histoire. Il impose son expérience et ses commentaires dans le récit, mais sans outrepasser les pensées et les "aventures" des jeunes Fitz. Notre héros a toujours eu une maturité précoce mais on sent tout de même les différences entre le narrateur et le personnage que l'on voit évoluer. Un peu comme si il y avait une lassitude, une envie d'en finir, un trop plein de souffrance qui s'impose doucement. S'il nous narre son histoire, Fitz est toujours en vie, mais on sent dès le début que cette vie n'a pas été facile. Alors oui, on poursuit l'histoire en se disant que l'on ne va pas rire très souvent, mais s'arrêter n'est pas envisageable.

Avec une telle saga, on s'attend à de nombreux personnages, et L'assassin royale de déroge pas à cette règle. Il y a ceux que l'on déteste cordialement dès les premiers lignes et ceux qu'on aime tout de suite : Burrich, Vérité, Molly, Umbre, le Fou, Pognes... on les découvre petit à petit, chacun étant totalement différents mais je les apprécie tous, sûrement parce qu'ils apportent tous quelque chose à Fitz, un peu moins de solitude notamment. Ils apparaissent régulièrement tout au long du roman, mais cela est toujours trop peu. Je me suis faite cette réflexion très souvent. Et encore une fois, je crois que cette impression est dû au fait que je voudrais voir Fitz moins seul, qu'ils arrivent à briser cette barrière qu'il s'est forgé et qu'il apprenne enfin à se laisser un peu aller.

L'apprentissage de Fitz tient une part très importante dans le récit. On le voit faire face à son rôle de bâtard mais aussi à cette position nouvelle que lui impose son grand-père, le roi Subtil : devenir l'assassin du roi. le titre de la saga et donc l'élément central de toute l'histoire. Il est assez dur d'accepter cela pour un si jeune enfant, mais dans ce premier tome, on ne perçoit pas encore vraiment ce que cela implique vraiment pour Fitz. Il accomplit des missions, certes, mais je ne sais pas, il n'y a rien de direct pour l'instant, si je puis dire. Ce qui m'a cependant le plus marqué reste les habilités particulières de Fitz, à savoir le Vif et l'Art. Cette petite dose de magie donne encore un plus à la saga. Ce n'est pas de la grande magie avec des effets spectaculaires et des sorts qui vont à tout va, mais elle n'en reste pas moins importante. Elle est subtile et difficile à manier. le terme "art" convient d'ailleurs très bien, car c'est exactement à cela qu'elle fait penser. J'ai hâte de voir Fitz en pleine possession de ses dons et découvrir ce qu'il pourra en faire.

Quant à l'histoire en elle-même... passionnante, du début à la fin. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Les rebondissements sont nombreux mais sans être spectaculaires. La complexité de l'intrigue laisse l'imagination vagabonder sans pour autant prendre la tête. On découvre les rouages de ce monde, de la monarchie en place, des règles nombreuses et parfois injustes. Robin Hobb nous fait apercevoir la vie des nobles, mais aussi celle des petites gens. Elle ne presse rien, prend son temps pour tout mettre en place, on ne sent pas lésé bien au contraire car chaque détail est important au final. Et puis l'aventure, l'adrénaline, la peur constante qui nous tenaille pour Fitz, l'émerveillement de certains moments... Un florilège de sentiments pour une épopée qui s'annonce déjà fantastique.
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Et voilà, je tourne la dernière page du 1er tome de cette série fantasy-médiévale.
L'assassin royal m'a été conseillé par ma chère belle-soeur, qui lui a été conseillée par sa belle-fille, qui l'a conseillé à mon neveu, qui... qui... Ma bibliothécaire m'a confirmé aussi son succès et surtout la qualité de cette série... Bref, cette saga est conseillée par de nombreux lecteurs passionnés.
Le nombre de tomes peut faire peur, le nombre de pages de ce 1er opus m'a fait peur... Et je me suis lancée !
Une moitié de ce roman permet de se mettre dans l'ambiance très médiévale, de connaître quelques personnages, et puis... 3 jours pour être conquise, pour être sous le charme, pour être totalement accro...
Je veux lire le 2ème tome, je veux connaître la suite.
Fitz, Burrich, Moly, Kettricken, Vérité me manquent déjà. Je veux en savoir plus sur l'Art et le Vif...
Bref, une sacrée belle découverte qui promet de bons moments de lectures si la suite est aussi prometteuse que ce 1er livre.
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Cette histoire, c'est celle d'un bâtard royal, Fitz, fils de Chevalerie. Un bâtard qui arrive à la cour à 6 ans et qui chamboule tout l'équilibre de la royauté, sans même avoir conscience de faire quoi que ce soit. Pour éviter davantage de désagréments, le Roi Subtil finira par faire de lui son assassin, à la loyauté inébranlable.

Ce roman est un mélange de fantasy, de fantastique, d'aventures, de complots et de politique, le tout bien ficelé dans une progression où tout est calculé. Si certains éléments sont attendus, la majorité de l'histoire nous surprend par son originalité, ses renversements et ses non-dits qui finissent par être dévoilés.

J'aime les romans qui m'emmènent là où je ne m'y attends pas et j'ai le sentiment d'avoir été servie avec cette lecture. Bien qu'il s'agisse du premier roman d'une longue série et qu'il serve donc d'introduction à tout l'univers, on est quand même emporté par ce monde et ces personnages. On ne reste pas sur notre fin, comme c'est le cas bien des fois où l'action ne commence réellement qu'à la toute fin du premier tome, ici on est vite dans l'action, on grandit avec notre personnage et on apprend à connaître le monde en même temps que lui.

Concernant les personnages, ils ont tous beaucoup de relief, chacun avec ses émotions, son langage, ses qualités et ses défauts. On n'a pas un personnage principal au dessus de la mêlée, très charismatique, entouré de personnages fades et plats.

Personnellement, j'ai un coup de coeur pour ce premier tome et je ne manquerai pas de lire la suite car face à un début si prometteur on ne peut abandonner une série qui a eu un tel succès.
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Attention : premier livre d'une série longue et addictive. Un univers médiéval fantastique, riche et foisonnant. Des personnages qui ne sont pas manichéens même si on s'attache à certains et si on en déteste d'autres.
Un petit garçon est laissé à la porte d'un château par son grand-père. Ce dernier mentionne au garde qu'il est le fils bâtard du prince Chevalerie et qu'il en a assez de le nourrir. L'enfant est confié à un soldat, Burrich, pas franchement ravi. Il le surnomme Fitz (fils illégitime d'un prince) et s'occupera de lui. Burrich n'est pas le seul à être mécontent, son oncle Royal craint que l'arrivée de Fitz bouleverse l'ordre de succession, son oncle Vérité et son grand-père, le roi Subtil ne s'occupent pas de lui. Ajoutez à cela que très vite, Fitz s'aperçoit qu'il a le pouvoir de communiquer aux animaux, mais c'est un pouvoir maudit.
Inutile de dire que je n'ai eu de cesse de poursuivre les aventures de Fitz jusqu'à la fin.
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Citations et extraits (196) Voir plus Ajouter une citation
Mon contact avec fouinot se fît plus tenu a mesure qu'il s'en allait loin de moi , ne laissant en moi qu'une atroce solitude
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Sois de ton sang ,fils , et ne t'occupe pas de ce que les autres pensent de toi
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À quoi bon une petite vie qui ne change rien à la grande vie du monde ? Je ne conçois rien de plus triste. Pourquoi une mère ne se dirait-elle pas : Si j'élève bien cet enfant, si je l'aime, si je l'entoure d'affection, il mènera une existence où il dispensera le bonheur autour de lui, et ainsi j'aurais changé le monde ? Pourquoi le fermier qui plante une graine ne déclarerait-il pas à son voisin : Cette graine que je plante nourrira quelqu'un, et c'est ainsi que je change le monde aujourd'hui ? […] C'est la vie. Et nul ne peut se permettre de ne pas y penser La moindre créature doit en avoir conscience, songer au moindre battement de son cœur. Sinon, à quoi sert-il de se lever chaque matin ?
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Une main lourde sur mon épaule, il me fît faire demi-tour vers la porte. J’obéis un peu à contrecœur, car il faisait bon et clair dans la pièce. Mes pieds glacés avaient commencé à me picoter et je savais qu’en restant encore je parviendrais à me réchauffer tout à fait. Mais la main inexorable du garde me fit quitter le bureau tiède pour la glaciale pénombre des couloirs lugubres.
Ils me parurent encore plus sombres et interminables tandis que je m’efforçais de suivre les grandes enjambées du garde. Une plainte m’échappa peut-être, à moins qu’il ne se fût lassé de ma lenteur ; toujours est-il qu’il se retourna brusquement, m’attrapa et me hissa sur son épaule aussi négligemment que si je ne pesais rien. « T’es un petit lambin, toi », observa-t-il sans rancœur, et il me porta ainsi le long des couloirs qui tournaient, montaient, descendaient, jusqu’à ce que nous arrivions enfin dans une vaste cuisine baignée d’une lumière jaune.
Là, une demi-douzaine de gardes mangeaient et buvaient, assis à une grande table balafrée d’entailles, devant une flambée deux fois plus fournie que celle du bureau. La salle sentait la nourriture, la bière et la sueur, les vêtements de laine humide, le bois et la graisse brûlés. Tonneaux et tonnelets s’alignaient contre un mur et les blocs obscurs des quartiers de viande fumée pendaient aux poutres. Quelqu’un retira une broche du feu et le morceau de venaison goutta sur les pierres de l’âtre. Mon estomac s’agrippa soudain à mes côtes quand je sentis ce fumet somptueux. Jason me déposa sans douceur sur le coin de table le plus proche de la cheminée, en repoussant le coude d’un homme au visage dissimulé derrière une chope.
« Tiens, Burrich, dit Jason sur le ton de la conversation. À toi de t’occuper du mioche. » Et il me tourna le dos. Je le regardai avec intérêt arracher un bout de pain gros comme son poing d’une miche brun foncé, puis tirer de sa ceinture un coutelas pour couper un coin de fromage dans une roue. Il me fourra le tout dans les mains, puis il s’approcha du feu et entreprit d’enlever du quartier de venaison une portion de viande digne d’un adulte. Sans perdre de temps, je m’attaquai au pain et au fromage. À côté de moi, le nommé Burrich posa sa chope et lança vers Jason un regard dépourvu de bienveillance.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-il, avec une inflexion qui me rappela tout à fait l’homme du bureau. Comme lui, il avait les cheveux noirs et indisciplinés, mais son visage était étroit et anguleux, de la couleur tannée que donnent de fréquents séjours au grand air. Il avait les yeux plus marron que noirs et les doigts longs et habiles. Il sentait le cheval, le chien, le sang et le cuir.
« C’est à toi de le surveiller, Burrich. Ordre du prince Vérité.
- Pourquoi ?
- T’es un homme à Chevalerie, non ? Tu t’occupes de son cheval, de ses chiens et de ses faucons ?
- Et alors ?
- Alors tu t’occupes de son bâtard jusqu’à ce que Chevalerie revienne et le prenne en main. »
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"Ma plume hésite, puis échappe à ma main noueuse, laissant une bavure d'encre sur le papier de Geairepu. Encore une feuille de ce fin matériau gâchée, dans une entreprise que je soupçonne fort d'être vaine. Je me demande si je puis écrire cette histoire ou si, à chaque page transparaîtra un peu de cette amertume que je croyais éteinte depuis longtemps. Je m'imagine guéri de tout dépit mais, quand je pose ma plume sur le papier, les blessures d'enfance saignent au rythme de l'écoulement de l'encre née de la mer, et je finis par voir une plaie rouge vif sous chaque caractère soigneusement moulé." (1ères phrases du cycle.)
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