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Les Aventuriers de la mer tome 1 sur 9

Arnaud Mousnier-Lompré (Traducteur)
EAN : 9782290325711
317 pages
J'ai lu (10/10/2003)
4.17/5   1538 notes
Résumé :
Les vivenefs sont des vaisseaux magiques liés à la famille qui les possède par des liens empathiques. Ces navires sont insaisissables, ils bravent les tempêtes, évitent les récifs, distancent les monstres marins, sèment les pirates... Et sont surtout l'objet de toutes les convoitises
Vivacia est la vivenef de la famille Vestrit. Le capitaine Ephron Vestrit est mourant et, parmi les siens, chacun ourdit complots et traîtrises pour s'approprier son vaisseau, ca... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 1538 notes
Robin Hobb excelle pour créer des univers riches et bien construits, après le cycle de "L'assassin Royal" elle se renouvelle et nous propulse dans un contexte maritime complexe et fascinant.
C'est une belle trouvaille que ces vivenefs qui vont très vite nous intriguer, des vaisseaux magiques qui sont des entités intelligentes et qui entretiennent des liens empathiques avec les familles qui en sont propriétaires. Des vaisseaux rares capables de déjouer tous les pièges de la mer et qui suscitent beaucoup de convoitise.
L'histoire commence avec la famille Vestrit et sa vivenef "Vivacia", le capitaine Ephron Vestrit se meurt et Althéa sa fille espère bien hériter mais Kyle le mari de sa soeur Kefria ne voit pas les choses de cette façon et compte bien s'approprier la vivenef et les profits qui lui permettront de consolider sa position parmi les marchands de Terrilville.
Nous suivrons parallèlement le parcours de Kennit, un pirate cruel et ambitieux, le monde des "Aventuriers de la mer" se révèle dangereux et incertain...
L'histoire est très vite prenante, l'auteure nous ayant habitué à des personnages qui ont de l'épaisseur et a soigner l'aspect psychologique, les intrigues et les "coups bas" vont très vite rythmer un récit passionnant.
Ce premier tome est simplement parfait !
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J'ai lu cet été le premier cycle de la saga l'assassin royal, première lecture de Robin Hobb qui m'avait plus que charmé par cette saga vraiment addictive. Décidant de suivre l'ordre chronologique de l'histoire j'ai donc entamé ce premier tome des aventuriers de la mer. J'ai de nouveaux beaucoup appréciés. Robin Hobb est vraiment diabolique, une fois ce roman entamé il m'a été très difficile de le lâcher, l'écriture est superbe et le tout se laisse lire à une vitesse presque effrayante pour nous laisser à la fin du tome avec une puissante envie de se jeter sur la suite. En entament cette nouvelle série j'étais pourtant perplexe les histoires de piraterie, de voyages interminables en mer ne me passionne pas plus que cela et j'étais loin de me douter du quasi-coup de coeur que constituerai ce premier tome pour ma part. Quasi-coup de coeur car le début, les premiers chapitres sont longs à démarrer, Robin Hobb nous présente les principaux personnages de cette nouvelle série un par un d'un chapitre sur l'autre rendant le début ainsi un peu long avant d'avoir une vue d'ensemble nous permettant de voir vers quoi l'intrigue va tourner. le décore dans lequel évoluent les personnages et quant à lui sans aucune lourdeur superbement exposée au cours de ce premier tome donnant envie d'en apprendre plus. Bien qu'il soit très bien abordé ce n'est cependant pas là le véritable point fort de ce premier tome. Les grands points fort de ce premier tome sont incontestablement ses personnages. personnages que nous présente peu à peu Robin Hobb. Ceux-ci sont tous dès ce premier tome extrêmement bien traités et chaque lecteur à la lecture de la série à je n'en doute pas son petit préféré. Dans tous les cas aucun des personnages ici présentés ne m'aura laissé indifférents appréciant bien certain, moins d'autre et détestant certain.
De l'intrigue cependant je ne révèlerai ici rien car j'ai tant apprécié ce premier tome que je ne voudrais pas gâcher le plaisir futur pour ceux qui ne l'auraient pas encore lue.
Une belle découverte pour moi donc, heureusement la suite m'attendait déjà à la fin de cette lecture car il me semble que je viens une nouvelle fois (pour mon plus grand plaisir) de me faire de nouveaux bel est bien ferré par la plume de Robin Hobb.
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Des pirates, des vaisseaux vivants, des serpents de mer, et des histoires de familles, des luttes politiques, il y a tout les ingrédients pour faire une saga vivante, inventive et addictive, et en plus, il y a du rythme, des personnages attachants, plusieurs histoires en parallèles destinées à se recouper, le tout servi par une écriture simple mais élégante pour ne rien gâcher. On pourrait penser qu'appliquer une recette pour accrocher le lecteur risquerait de laisser les ficelles trop apparentes, mais Robin Hobb fait preuve d'une grande maîtrise (on pourrait rapprocher de David Gemmell dans ce sens), et on est littéralement scotché, mes yeux ne peuvent plus se détacher de la série. A peine fermé, je me suis lancé dans le second tome… puis le troisième, ça y est, après mon premier roman de cette auteure, je suis déjà devenu un Hobbomaniaque !
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Dans ce premier tome, Robin Hobb pose le décor de cette saga. Deux histoires principales se suivent en parallèle. Celle des Vestrit, vieille famille marchande de Terrilville, propriétaires d'une vivenef, et celle de Kennit, pirate aux ambitions démesurées. Ce premier tome m'a tellement enthousiasmé que j'ai hâte d'arriver au moment où elles vont se rejoindre car je pressens plusieurs dizaines de pages haletantes (enfin j'espère !)
La magie est présente à chacune des pages de ce roman. Une magie à la fois puissante et redoutée, faisant l'objet d'un commerce lucratif, mais aussi terriblement humaine, à l'image des vivenefs, figures de proue vivantes des navires.
La description des cités, celle de Terrilville pour les Vestrit, et celle de Partage pour les pirates, est riche et débordante de détails… Mais tout cela ne serait absolument rien sans les personnages qui évoluent dans cette histoire. Des personnages toujours complexes et paradoxales montrant tour à tour leur force d'âme et leur faiblesse. Ils ont une véritable épaisseur et on les suit dans leurs tribulations avec peine, joie, ou colère. Là je crois réside tout le talent de Robin Hobb. Kennit est de loin mon préféré. Un pirate, un assassin, un embobelineur de première, un filou goupil, animé d'une ambition dévorante, mais qui doute à chacun de ses pas… Un seul regret (pardonnez-moi Mme Hobb !) concerne le personnage de Kile. Il fait tache dans le tableau parce que dans le genre crétin il est totalement caricaturé, à l'inverse de tous les autres. Peut-être évoluera-t-il différemment. On verra ! Mise à part cette réserve, un très bon livre qui préfigure une suite palpitante.
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De l'aventure ! Voilà ce que nous procure ce roman.

La plume de Robin Hobb m'a une nouvelle fois conquise, bien que je ne sois pas très fana de tout ce qui se rapporte aux histoires de marins et de pirates. Cependant je dois dire qu'elle nous emporte encore une fois totalement dans son univers, avec ses personnages forts en caractère et son imagination débordante.

Je n'ai eu aucun mal à me plonger dans ces aventures, les pages se sont tournées les unes après les autres, apportant chacune leur lot de curiosités et de péripéties.

Alors bien sûr, ce roman n'est que le premier d'une longue saga, dont on se doute qu'elle sera riche, car tout l'arrière-plan est posé ici. On rencontre les personnages, les projets de chacun, les différents territoires, tout cela nous est présenté de manière habile, afin de nous donner envie de lire la suite mais en même temps de ne pas nous laisser sur notre fin lorsque la dernière page du roman se tourne.

En bref, c'était une lecture très agréable, à placer entre toutes les mains adeptes de fantasy !
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Puis, avec une soudaineté qui la prit par surprise, le chagrin l’étouffa. Ses sanglots ne parvenaient pas à sortir et elle n’arrivait même plus à respirer tant elle avait la gorge nouée. Son besoin de pleurer faisait en elle une douloureuse constriction qui la suffoquait littéralement. Assise sur sa couchette, elle restait la bouche ouverte à essayer de reprendre son souffle. Quand elle réussit enfin à faire passer une goulée d’air dans ses poumons, elle ne put que se mettre à sangloter. Les larmes sillonnaient ses joues, et elle n’avaitpas de mouchoir, rien que sa manche ou ses jupes, mais quel manque de cœur fallait-il pour seulement songer à un mouchoir en de telles circonstances ? Elle enfouit son visage dans ses mains et se laissa aller à pleurer, tout simplement.
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Sorcor le tenait prêt. Sorcor était toujours prêt pour tout. Il déroula le parchemin et fit semblant de le lire, mais Kennit savait qu’il avait en réalité mémorisé ce dont ils s’étaient emparés : il n’était même pas capable de lire son propre nom, mais, si on lui demandait quelle part revenait à l’équipage sur un ensemble de quarante balles de soie, il répondait sur l’instant.
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L’instant si longtemps espéré était parti comme il était venu ; Vivacia était éveillée, et, à part le premier élan de triomphe, elle n’avait rien ressenti de ce qu’elle attendait. Le prix était trop élevé.
A la seconde où elle se fit cette réflexion, elle regretta de ne pouvoir l’oublier. C’était la trahison suprême de se tenir sur ce pont, non loin de la dépouille de son père, et de se dire que le prix à payer était trop élevé, que la vivenef ne valait pas la mort d’Ephron Vestrit, ni de son grand-père ni de son arrière-grand-mère. Vivacia n’était pas la cause de leur trépas, mais plutôt la somme de leurs legs ; en elle, ils continuaient à vivre.
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Quand nos familles se sont installées à Terrilville, elles étaient pauvres, affamées et ô combien adaptables ! Nous avons perdu cette capacité; nous sommes devenus ce nous avions fui : des traditionalistes gros et gras qui s'accrochent de toutes leurs forces à leurs monopoles. La seule raison pour laquelle nous méprisons ces nouveaux marchands qui ont commencé à s'installer est qu'ils nous renvoient une image de nous-mêmes, ou plutôt de nos trisaïeuls et des histoires que nous avons entendues à leur sujet. (p. 131)
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Attendre impatiemment la mort de son grand-père afin de pouvoir retrouver son monastère n’avait rien d’honorable, il le savait, mais il n’ignorait pas non plus que nier ce sentiment aurait constitué un mensonge d’une autre sorte.
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