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Citations sur Les Aventuriers de la mer, Tome 4 : Brumes et tempêtes (22)

J’essaie de trouver le moyen de revenir à mon point de départ pour rétablir ma vie d’avant, mais...
— Tu ne peux pas revenir en arrière, lui dit-elle franchement, d’une voix neutre. Cette partie-là de ta vie est terminée. Mets-la de côté comme une étape achevée. C’en est fini pour toi. Personne ne peut décider de ce que sera sa vie. » Elle leva vers lui un regard qui le transperça. « Sois un homme. Tâche de découvrir où tu te trouves maintenant et repars de là, en faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Accepte et tu pourras survivre. Si tu restes en arrière, en répétant que ce n’est pas ta vie, que tu n’es pas fait pour ça, tu passeras à côté. Il se peut que tu n’en meures pas mais autant être mort, pour ce que ça te rapportera, à toi ou aux autres. »
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« Tu vois ce qui se passe et pourtant tu ne vois rien. Les esclaves ne sont pas des femmes, Althéa. Elles sont de la marchandise, des objets, des biens. Des choses. Pourquoi un propriétaire se soucierait-il qu’une de ses esclaves soit violée ? Si elle est enceinte, il en prendra une autre. Si elle ne l’est pas, eh bien, où est le mal ? Ce gamin que tu observais... cela ne coûte rien à son maître s’il s’endort tous les soirs en pleurant, s’il reçoit des coups. S’il devient rétif et indocile à cause des mauvais traitements, il sera simplement revendu à quelqu’un qui le traitera plus mal encore. Les derniers barreaux de l’échelle deviennent très glissants quand on accepte l’esclavage. Si une vie peut être évaluée en argent, alors sa valeur peut baisser, sou par sou, jusqu’à ce qu’elle soit nulle. Quand une vieille femme vaut moins que la nourriture qu’elle mange... eh bien... »
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Cosgo s’assit, les mains serrées sur les genoux. « Vous vous oubliez ! Personne ne prend congé du Gouverneur Magnadon Cosgo. Reviens. Je te dirai quand tu pourras disposer. »
Sérille se redressa de toute sa taille. Elle dominait facilement d’une bonne tête le jeune homme pâle et jouisseur. Elle le toisa de haut en bas de ses flamboyants yeux verts. « Non. C’est vous qui vous oubliez, Cosgo. Vous n’êtes pas un soi-disant noble chalcédien, avec un harem de putains qui se mettent à quatre pattes pour vous caresser et vous flatter quand l’envie vous en prend. Vous êtes le Gouverneur de Jamaillia. Je suis une Compagne de Cœur, non quelque créature-objet huilée et parfumée. C’est vous qui me dites de disposer, c’est vrai. Ce qui ne signifie pas que je ne puis disposer quand je vous trouve dégoûtant. » Elle parlait par-dessus son épaule en se dirigeant vers la porte. « Quand vous voudrez apprendre à quels ennuis il faut vous attendre de la part de Terrilville, faites-le-moi savoir. C’est mon domaine de compétence. Trouvez-vous quelqu’un d’autre pour s’occuper de votre entrejambe !
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Je ne confonds jamais le coût d'une chose avec sa valeur.
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Personne ne peut décider de ce que sera sa vie.
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Un pas léger lui fit tourner la tête. C'était Grag. Il se déplaçait sur le pont baigné de lune, pieds nus. Il ne portait que ses culottes. Ses cheveux étaient tout emmêlés comme ceux d'un gamin. Il venait manifestement de se réveiller, pourtant sa démarche conservait une grâce de félin tandis qu'il traversait le pont. Un sourire se dessina lentement sur les lèvres d'Althéa. Très bas, Ophélie répondit à sa pensée : "Les hommes n'ont pas conscience de leur beauté."
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Je savais que j'avais un cœur mais il s'était endormi et je ne ressentais pas le besoin de le voir s'éveiller.
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“La fatalité fond sur nous. Le temps s’étire, les jours se suivent pesamment, en nous berçant de l’illusion que le désastre redouté va être différé. Puis, brusquement, les jours sombres que nous avons tous prédits sont sur nous, et l’heure est passée où nous aurions pu éviter le sort funeste.[...] et maintenant est toujours l’unique moment dont nous disposons pour détourner le malheur
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Sois un homme. Tâche de découvrir où tu te trouves maintenant et repars de là, en faisant contre mauvaise fortune bon coeur. Accepte et tu pourras survivre. Si tu restes en arrière, en répétant que ce n'est pas ta vie, que tu n'es pas fait pour ça, tu passeras à côté. Il se peut que tu n'en meures pas mais autant être mort, pour ce que ça te rapportera, à toi ou aux autres.
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-" Accepter la vie et en prendre son parti..." Exprimé à haute voix, le concept paraissait si simple. Tout à l'heure, ces mots avaient résonné en lui comme de grandes cloches de vérité. C'était juste ce qu'on disait : l'illumination, c'est simplement la vérité énoncée au bon moment.
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