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Critique de idevrieze


On peut dire que Robin Hobb sait orchestrer un final !

Et croyez moi, faire près de 400 pages en retenant son souffle, les muscles crispés et l'esprit tendu, il y a de quoi devenir bourrique. Mais Hélène et moi, on a tenu bon, on est restées fortes jusqu'au bout. Car cela partait dans tous les sens, c'est vrai et tout se recoupe maintenant. le puzzle est presque achevé, les liens avec l'autre grande saga de l'auteur (L'Assassin Royal) sont consolidés, il n'y a plus qu'à donner leur place définitive à tous les personnages et entamer le pont vers la prochaine saga (la Cité des Anciens ?)

Bref, si vous pensiez que Pirates des Caraïbes apportaient le must en terme d'action dans les batailles navales, je vous suggère gentiment d'en vivre une avec Vivacia et Parangon. En effet, l'auteure nous a fait là quelques très belles scènes d'action pour son final, histoire de nous tenir en haleine jusqu'à la fin.

Mais ce n'est pas tout. Elle a réussi à me faire rire avec quelques anecdotes (surtout avec Vivacia et Ophélie), me faire hurler d'indignation, me faire trembler d'impatience, me faire pousser la larmichette au coin de l'oeil. Bref, cette fin était parfaite. Merci Robin Hobb


Et avant de quitter ses personnages.

Et oui, difficile de quitter tout ce beau monde. Hélène et moi sommes sur le quai du port de l'imaginaire, faisant nos derniers adieux à ces personnages qui nous ont tenu en haleine pendant ces quelques mois, renforçant notre amour de la Fantasy, enrichissant notre savoir maritime, mûrissant notre amitié. Nous ne pouvons plus que nous inquiéter pour eux et leur souhaiter une longue vie prospère.

Parangon va bien. C'est devenu un grand garçon - navire - maintenant. Il a su se maintenir à flots, dénouant les multiples traits de sa personnalité, devenant un jeune guerrier prêt à brandir sa hache pour défendre sa nouvelle famille.

Vivacia a retrouvé la sienne, choisissant son capitaine, accomplissant sa mission, découvrant toutes les vérités, même celles qui ne sont pas forcément belles à voir. Elle repartira pour de nouvelles aventures, cheveux au vent, n'oubliant pas ses attraits féminins au détours de quinquannages avec Ophélie. Elle s'assagit et partira ainsi pour la route de la maturité.

Les femmes Vestrit ont trouvé chacune leur rôle et leur place dans la société. Futures mères, marchandes, femmes de marin, femmes de pouvoir... Elles sont la quintessence des femmes modernes de notre temps, assumant toutes les charges, ne choisissant plus la soumission, restant des femmes complètes jusqu'au bout des ongles.

Reste le grand chevalier, Brashen, qui a accompli son rêve. Ephron, de là où il le regarde, doit être fier de son second qu'il a réussi à élever au dessus de ce qu'espéraient la famille Trell. Il a encore tout un futur à conquérir, mais quelque chose me dit qu'il accomplira sa destinée personnelle avec la même ténacité qui l'a caractérisé tout au long de ces neuf tomes.

Et voilà, ils sont partis. Il ne nous reste plus qu'à repartir vers les Six Duchés pour voir comme ça évolue là bas. Je vous donne donc rendez vous au septième tome de l'Assassin Royal.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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