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Les Cités des Anciens - Intégrale tome 1 sur 2
EAN : 9782756411217
705 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (24/09/2014)
4.42/5   133 notes
Résumé :
Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons, sous la supervision de la dragonne Tintaglia, pour en émerger, transformés à leur tour en dragons, et assurer la pérennité de leur race.

Mais, trop vieux, trop affaiblis, ils ne donnent que des créatures difformes, inachevées, incapables de survivre seules sans l'aide des humains, qu'ils mettent tant à contribution pour les nourrir que les Marchands du Désert des Pluie... >Voir plus
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J'ai ouvert le premier tome de l'assassin royal il y a 3 ans en été 2018, une très belle découverte qui m'a conduit à dévorer les tomes de l'auteure se déroulant dans cet univers. Son cycle les aventuriers de la mer fut un très beau coup de coeur et c'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongé dans les cités des anciens curieux d'en apprendre plus sur le désert des pluies et ses habitants. Ce quatrième cycle dans l'ordre chronologique dans l'univers phare de l'auteure ne m'a sur ce point pas déçu.

En effet durant ce voyage vers la mystérieuse cité de Kelsingra l'auteure mène de nouveau sa barque avec brio, que cela soit sur le développement de son univers ou celui de ses différents protagonistes le tout étant dans l'ensemble très plaisant à découvrir. On n'a dans cette première partie guère le temps de s'ennuyer entre les risques du voyage et les intérêts personnels des personnages principaux même si j'ai au fil de ma lecture commencer à en trouver certains plutôt agaçants.

Dans ce premier intégrale nous faisons la connaissance de toute une petite troupe d'adolescents du désert fortement marqué par le désert des pluies qui n'auraient pas dû survivre selon les usages de la région ces enfants étant normalement noyés à la naissance. Ces derniers sont chargés de déplacer et de s'occuper des dragons nés déformés à la mémoire défaillante vers la cité mythique de Kelsingra. Un voyage dangereux et plein d'enjeux dans lequel s'embarquera également une jeune femme marchande de Terrilville s'échappant ainsi d'un mariage aux allures de prison et d'un mari détestable. Elle sera accompagnée bien malgré lui de son ami d'enfance et secrétaire de son mari. Pour accompagner tout ce petit monde, le capitaine de la vivenef Mataf et son équipage mène l'expédition en espérant tirer profit de toutes les opportunités qu'aura à offrir ce voyage tout aussi dangereux que ambitieux.

Si le tout se laisse lire tout seul grâce à la plume toujours aussi fluide de Robin Hobb et que j'ai dans l'ensemble passé un agréable moment de lecture, je dois tout de même dire que je fus un peu déçu de celle-ci. Après avoir déjà lu trois cycles de l'auteure il est difficile de ne pas faire de comparaison et j'ai très rapidement compris que je n'aurais pas de coup de coeur pour cette saga comme pour les aventuriers de la mer ni le même attachement émotionnel que j'ai pu avoir pour certains personnages dans l'assassin Royal. J'ai trouvé en effet les interactions entre les différents personnages bien que travaillés beaucoup moins percutantes que dans ces précédents cycles et je ne me suis guère attaché à eux. D'ailleurs 3 mois après ma lecture j'ai déjà oublié le nom de certains des personnages principaux.

Si j'ai donc passé un chouette moment avec la lecture du début de ce cycle ayant aimé me replonger dans cet univers ainsi que le voyage plein de rebondissements, c'est néanmoins le début de cycle qui m'a le moins intéressé de l'auteure. Une première impression qui s'est confirmé pour moi par la suite à la lecture des tomes suivants.
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Petite brique qui nous transporte dans un univers riche. J'essaye de lire les cycles de Robin Hobb dans un certain ordre.

Ce cycle prend la suite direct des Aventuriers de la Mer et du 2 cycle de Fitz. Autant, si il n'est pas nécessaire d'avoir lu le 2e cycle de Fitz, il me paraît plus judicieux d'avoir lu Les Aventuriers de la mer.

Les mystères autour des vivenefs et des serpents sont éclaircis et Tintaglia veille aux grains. Avec l'aide des Marchands, elle aide les vieux serpents à s'encoconner. Mais, hélas, trop vieux et avec un encoconnage trop longs, ce qui sort de ces oeufs sont des dragons malingres et non-autonomes. Très vitre, les Marchands et dragons arrivent à un accord : aider les dragons à retrouver une antique cité, la Cité des Anciens de Kelsingra. Commence alors un véritable périple où un équipage remonte le fleuve acide du Désert des Pluies à bord de la vivenef gabare, le Mataf.

Contenu riche, très riche et très bien amenée. Robin Hobb nous emmène dans un univers saisissant. Elle approfondit celui du Désert des Pluies avec sa société arboricole, sa jungle luxuriante et son fleuve acide. Les gardiens des dragons sont surtout des jeunes très marqués par le Désert des pluies. Ce petit groupe doit évoluer et Robin Hobb nous dépeint un microcosme humain très réaliste : bonne camaraderie, tensions sexuelles avec le peu de jeunes filles, le rôle du meneur qui est rapidement pris, etc. Des réactions humaines et vraisemblables. C'est également l'occasion pour l'auteure de creuser l'aspect dragonique : leur état d'esprit, leur forme, leur vision des choses, leur rapport au monde et notamment à leurs gardiens.

Cette intégrale est polyphonique. On suit surtout cinq personnages. Il y a tout d'abord Alise, jeune marchande Terrivillienne naïve et érudite, coincée dans un mariage de raison. Elle est accompagnée de Sédric, contraint et forcé. Il y a également le capitaine de la gabare, Leftrin, bourru et au passé trouble mais au grand sens de l'honneur. Il y a ensuite Thymara, adolescente particulièrement marquée par le Désert des Pluies qui aurait dû être abandonnée à la naissance selon les coutumes de son peuple, esprit libre avec un grand goût pour l'indépendance. Elle est la gardienne de Sintara, 3e personnage, dragon femelle orgueilleuse.
Ces personnages principaux évoluent avec différents autres personnages secondaires, offrant un cocktail très riche de personnalités humaines. La fine psychologue qu'est Robin Hobb parvient à faire évoluer lesdits personnages doucement, naturellement, au cours de ces 1100 pages.

En somme, Les Cités des Anciens est un univers de fantasy très bien travaillé avec une aventure palpitante.

Challenge Pavés 2021
Challenge Multi-auteures SFFF 2021
Challenge Féminin
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Ce quatrième cycle de la très prolifique Robin Hobb débute au Désert des Pluies où une armada de dragons s'apprête à éclore de leurs cocons pour repeupler les cieux. Mais à la vive déception des observateurs humains et de la dragonne Tintaglia, les créatures qui émergent de ces cocons ne sont que des avortons, des caricatures de dragons, handicapés à la fois physiquement et mentalement, et incapables de subvenir à leurs propres besoins. Soumis à leur contrat avec Tintaglia, les humains se voient forcés de chasser pour les nourrir et assurer leur survie. Mais une vingtaine de dragons, même infirmes, ça bâfre comme cent et leur présence devient vite un poids insupportable pour les habitants du Désert des Pluies. La solution ? Monter une expédition pour retrouver la cité perdue de Kelsingra et se débarrasser ainsi des encombrants lézards. Les dragons seront accompagnés dans leur périple par la vivenef Mataf du capitaine Leftrin et par un groupe de jeunes gens désignés comme gardiens. Ces garçons et ces jeunes filles présentent tous de lourds handicaps physiques et leur statut d'indésirable en fait des victimes de choix pour cette mission suicidaire. Débute alors une périlleuse odyssée qui entraînera notre petit groupe d'hommes et de dragons au-delà des frontières du monde connu.

Quand il y en a plus, il y en a encore ! Votre estomac crie famine après la lecture des « Aventuriers de la mer » et des aventures de Fitzounnet ? Rassérénez-vous : avec « Les Cités des Anciens », Robin Hobb vous embarque encore une fois dans une aventure de longue durée, riche en péripéties et en personnages attachants, avec ça et là quelques petites longueurs, car, décidément, on ne se refait pas. Suite directe des « Aventuriers de la mer », ce joli pavé de 1100 pages (soit l'équivalent des deux premiers tomes en VO) se dévore comme un rien et c'est un vrai plaisir de voir l'univers de Hobb s'élargir et se complexifier à chaque nouveau cycle. Avec cette nouvelle saga, nous avons l'occasion de découvrir plus en détails le Désert des Pluies, ce monde étrange et périlleux où la Nature meurtrière menace à chaque instant de dévorer ses habitants. de nombreuses richesses se cachent dans ses marais, fruits du travail des mystérieux Anciens, mais les enfants y naissent difformes ou couverts d'écailles et les adultes y meurent jeunes rongés par la maladie ou la malnutrition. Par conséquent, ses habitants sont d'une autre trempe que les distingués Marchands de Terrilville : plus solides, plus rugueux et bien plus dangereux…

Quelques vieille connaissances viennent nous faire coucou ça et là, comme Malta et Selden, mais les nouvelles têtes sont à l'honneur. Les nouveaux protagonistes sont plutôt réussis, attachants et intéressants, notamment le petit groupe de jeunes gens qui accompagnent l'expédition. Les dragons, quant à eux, sont des personnages à part entière avec des personnalités bien définies et très contrastées allant de l'imbécilité bonhomme à l'arrogance la plus meurtrière. Ils sont aussi intéressants, voire davantage, que leurs homologues humains et différent beaucoup de l'image de marque habituelle de ces créatures en fantasy. Comme dit plus haut, quelques petites longueurs sont à déplorer, ainsi que le côté assez fleur bleue des (trop) nombreuses romances. Peu d'humour et de second degré, mais c'est une caractéristique récurrente chez les oeuvres de Hobb. le tout n'en reste pas moins très agréable à lire et nous offre un roman d'aventure et d'exploration fort bien mené qui devrait combler les amateurs d'exotisme. Il ne me reste plus qu'à prendre mon mal en patience en attendant la sortie du prochain intégral en espérant qu'il sera aussi ventripotent et jouissif que ce premier tome !

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En apprenant dans les derniers volumes de L'Assassin royal que les dragons issus du noeud de Maulkin étaient nés mal formés, mon coeur a bondi. Pauvres Shriver, Sessuréa, Kelaro et Conteur ! Tant d'efforts pour rien ? Sachant que Les Cités des Anciens raconte les aventures de ces dragons, il fallait absolument que je sache ce qu'il allait advenir d'eux.
Mais j'ai un peu hésité avant de me lancer dans ce nouveau cycle en lisant quelques chroniques sur Internet. Nulle part, il n'était fait mention des serpents que je connaissais. Ils seraient donc morts pendant leur hibernation ? Quel intérêt de lire la suite si les personnages auxquels je m'étais attachée n'ont pas survécu ?
Mais en sortant de leurs gangues d'argile, les dragons oublient leur vie de serpent comme si elle n'était qu'un rêve et se donnent un nouveau nom. Au début déçue de devoir m'attacher à de nouveaux personnages, j'ai commencé à soupçonner certains individus d'être en réalité de vieilles connaissances.


Quant aux (vrais) nouveaux personnages, ils sont nombreux ! Les dragons, qui vont être déménagés de leur plage stérile pour des raisons économiques, sont attribués à des gardiens : de jeunes gens du désert des Pluies qui n'auraient pas dû naître. Thymara, Kanaï (« canaille », haha), Sylve et les autres sont marqués depuis la naissance par la magie du fleuve. Normalement, ils auraient dû être tués. Mais, pour différentes raisons (dont la faiblesse des parents), on leur a laissé la vie sauve. Ce sont les rebuts de leur société : l'environnement des Marchands du désert des Pluies est tellement hostile que l'espérance de vie est très basse. Plus basse encore pour ceux qui sont nés marqués – ils dépassent rarement la vingtaine. Les déformations dont souffrent leurs corps empirent avec les années et finissent par les tuer. Ce sont des bouches inutiles.
Les âges varient de douze à vingt ans. Les gardiens, au nombre de treize, forment un groupe uni – en tout cas au début. Car ces jeunes gens livrés à eux-mêmes, désormais libérés d'une pression sociale qui leur interdisait entre autres le sexe (qui sait quelles monstruosités pourraient sortir de leurs entrailles ?) s'empressent de découvrir leurs corps, de créer des hiérarchies entre eux, et de repousser les règles qu'on leur avait imposées… En oubliant qu'elles existent pour une bonne raison.
Et encore, ils ne sont pas tant livrés à eux-mêmes que ça. Ils sont accompagnés de trois chasseurs expérimentés, dont le but est de les aider à nourrir les dragons, ainsi que du capitaine Leftrin et de son équipage. La gabare qu'il dirige, le Mataf, est la plus vieille vivenef ayant jamais existé. Si vieille qu'elle n'a même pas de figure de proue. de prime abord, on ne sait pas grand-chose de ces marins-là. On apprend juste que Leftrin a utilisé une bille de bois sorcier pour « améliorer » son bateau, qu'il a été engagé par le Conseil des Marchands de Trehaug pour escorter les dragons et leurs gardiens, et qu'on lui conseille fortement de récupérer du sang et de la chair de dragon pour sauver le duc de Chalcède, qui est mourant. Car ce dernier a beau avoir un pied dans la tombe, il est encore suffisamment vivant pour savoir se montrer TRÈS persuasif. Et comme une vieille légende raconte que se nourrir de dragon vous refait une santé, qu'il a déjà tout essayé et qu'aucun remède traditionnel n'a marché, autant se rabattre sur les remèdes de grand-mère.
On connaît peu l'équipage, dont les membres sont plus des figurants qu'autre chose, mais le capitaine devient rapidement attachant, notamment à cause de son love interest.
Love interest qui n'est autre qu'Alise Kincarron Finbok.
C'est une dame de la bonne société terrilvillienne, un peu quelconque, pas particulièrement belle, mais mariée à un fils de Marchand très riche et influent. Alise est une passionnée de dragons. Elle collectionne tous les ouvrages traitant de leur espèce ainsi que des Anciens, est sans doute la plus grande spécialiste de tout Terrilville, et elle a fait promettre à son mari de lui permettre d'étudier ces créatures. Lorsqu'elle apprend que les habitants du désert des Pluies recrutent des jeunes gens pour accompagner les dragons dans leur quête d'une terre plus accueillante, elle décide de participer à l'expédition. Elle est escortée du secrétaire de son mari, envoyé là pour la chaperonner.
Loin de l'influence de son mari, Hest, Alise redécouvre le goût de la vie (et de l'amour, héhé), elle qui ne subissait que reproches, humiliations… et viols. Caricatural ? Un peu. Mais l'auteure aime bien faire intervenir des personnages odieux et manipulateurs (Royal, Kyle, Kennit, Malta, et maintenant Graffe et Hest). Une redondance qui me fait penser qu'elle a déjà eu à faire à ce type de personne.
Sédric (ledit chaperon), n'est pas là par plaisir. Lui ce qu'il aime, c'est la bonne société, l'argent, l'insouciance, les beaux vêtements, bref : la vie facile. Ami de longue date avec la femme de son employeur, il ne peut lui faire de reproches quant à sa mésaventure, mais ne peut vraiment éviter de lui en vouloir un peu.

J'ai aimé tous ces personnages, complexes, ambivalents, attachants, agaçants, révoltants. Certains ne recherchent que leur avantage, à l'image de Sintara, qui se montre extrêmement méprisante envers les humaines qui la servent, ou de Graffe, le gardien de Kalo qui envisage de vendre du sang de dragon au duc de Chalcède et de prendre la direction du groupe de gardiens. Comme je le disais plus haut, je le range dans la catégorie des personnes égoïstes et manipulatrices qui reviennent souvent dans les romans de Robin Hobb. Il ne cherche le bonheur de personne d'autre que lui-même, invente de nouvelles règles, décide du sort de chacun, et se mêle de la vie privée de tous sous couvert d'assurer la cohésion du groupe . D'autres sont réfléchis, comme Thymara, Alise, Carson. D'autres sont purement haïssables, à l'image d'Hest. D'autres encore sont sur une mauvaise pente, tel Sédric.
L'histoire se déroule sur cinq ans et il est donc difficile d'en dire plus sans spoiler. Je vais donc m'arrêter là et conclure que c'est un livre à la hauteur des Aventuriers de la mer – ma saga préférée jusqu'à présent. Pas de temps mort, et cependant on prend le temps de faire la rencontre des personnages et des dynamiques de leurs relations. On découvre de nouveaux décors et de nouveaux détails de l'univers de Robin Hobb. Petit à petit, on en apprend plus sur les dragons et leurs Anciens.

Je suis cependant agacée des fautes de frappe qu'on voit régulièrement dans cette édition. À part le premier tome de L'Assassin royal, je n'ai pas pu m'empêcher de relever des coquilles dans tous les tomes de Robin Hobb. Même dans les noms des personnages. C'est particulièrement frappant dans ce premier volume des Cités des Anciens : Jerde devient Jerd, Balipère devient Baliper, Nente devient Dente… Crache devient de temps en temps une femelle et parfois, on échange les noms de deux dragons. Un peu d'application, que diable !
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On dira ce qu'on veut de Dame Fortune - oui elle fait des coups de pute et elle gouverne mon monde - elle génère de l'impromptu agréable.
Je voulais lire le deuxième tome de la mer éclatée d'Abercrombie mais il n'était pas dans le carton de livres à lire. Il y avait celui-là par contre que j'ai pris du bout des doigts. Je n'avais pas prévu de le lire. Déjà parce qu'il m'avait été offert en clôture d'un épisode de vie bien dégueulasse (j'attache autant d'importance aux bouquins qu'à ma vie qu'ils rattachent) et ensuite parce que j'avais emprunté le premier tome, trouvé en anglais, à sa sortie il y a dix ans et je n'avais pas dépassé le premier chapitre car putain je croyais lire un livre de dragons et je n'y comprenais rien.

En fait à l'époque je connaissais juste l'assassin royal et rien de l'univers autour.
Forcément, une fois qu'on a lu les aventuriers de la mer, ça se lit vachement (non c'est un dragon !) plus tout seul.
Alors oui une première partie d'integrale avalée d'un coup ça tâche un peu et j'ai pesté au bout d'un moment des atermoiements sentimentaux des différents personnages mais sinon la magie de Robin Hobb s'est écoulée toute seule.
Il suffisait de monter sur un bateau, le Mataf est très bien, et de se laisser porter par le paysage.
Renaissance, espoirs, aventures, petites et grandes trahisons... Au bout d'un moment on se sent à la maison. Et dans l'une de ses pièces, il y a cet imaginaire là, facile d'un premier abord et pourtant porté des fruits mûrs et pourris du monde, mû cependant d'un optimisme certain pour que le roulis ne soit pas trop difficile.

Voilà. Robin, am home.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il avait envie de retourner se promener sous les arbres, impulsion étrange qui ne se fondait sur rien de rationnel mais dont il connaissait l'origine : des rêves oubliés de la nuit dernière. Il tenta de se les rappeler, mets les lambeaux de ses songes se muèrent en fils de toile d'araignée et disparurent.
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Elle secoua ses ailes dans l'éclat du soleil d'été. La prairie s'ouvrait, large et verte, devant elle, et sur l'autre rive se dressait Kelsingra, cité des Anciens et des dragons.
Elle courut sur une dizaine de pas avant d'avoir le courage de battre des ailes. Ses pattes quittèrent le sol un instant puis elle retoucha terre brutalement - mais elle ne tomba pas: ses ailes, étendues et vastes, la retinrent et amortirent sa chute.
Elle entendit quelqu'un crier d'un ton abasourdi: "Sintara! Regardez Sintara!"
Encore dix foulées, et cette fois elle battit des ailes plus lentement et avec plus de force.
Et, quand elle bondit, elle laissa la terre derrière elle.
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Sois forte, petite soeur. Peu d'entre vous donneront des reines ; tu dois être l'une d'elles.
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Je suis peut-être comme toi : Je préfère profiter des bonnes choses tout de suite plutôt que m'accorder plus tard de maigres miettes de bonheur.
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"- Mieux vaut qu'il meure en tentant de vivre comme il l'entend, plutôt que dans la boue près de Cassaric." Alise s'était exprimée avec tant de passion que Sédric n'avait pu que la regarder avec étonnement ; c'est alors qu'il avait mesuré, non sans effroi, la profondeur de son attirance pour Leftrin. Ses paroles s'appliquaient évidemment à sa propre vie.
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