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Florence Réallia (Traducteur)
EAN : 978B01C4K0X2I
151 pages
Hodgson Burnett Fran (11/06/2017)
4.31/5   8 notes
Résumé :
Par l’auteur de « La petite princesse », « Le petit lord Fontleroy » et « Le jardin secret ».

Miss Octavia Basset est une jolie jeune fille de dix-neuf ans, élevée par son père au Far West dans les années 1870. Pour la première fois, elle rend visite à sa tante, dans le petit village de Slowbridge au fond de la campagne anglaise. L’arrivée de la nièce, avec ses différences et ses manières spontanées, met en émoi tout le village de Slowbridge, ancré da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Quel effet peut avoir l'arrivée inopinée d'une jeune fille du Nevada dans un petit village anglais somnolant depuis des lustres dans les plus strictes traditions puritaines du XIXe siècle ?
À Slowbridge, toute nouveauté est perçue avec force crainte, voire même avec des peurs irraisonnées de la part de ses habitants. Il y eu déjà, peu de temps auparavant, ce jeune homme venu avec son projet de construction de nouveaux moulins. Cet inquiétant changement devait, sans l'ombre d'un doute, n'apporter que de mauvaises choses, y compris des meurtres à venir ! La vénérable lady Théobald qui supervise avec autorité la petite communauté de la bourgade s'est pourtant bien trompée sur les malveillances qui devaient découler de cette nouveauté.
Mais voilà qu'une autre menace débarque chez miss Belinda, qui plus est juste avant l'heure du thé, mettant en péril les rouages horaires extrêmement bien huilés de ses journées de vieille fille. Son frère avait émigré aux États-Unis trente ans en arrière et voilà que sa fille Octavia vient frapper à la porte de sa tante qui n'en finit pas de trembler face à cette jeune fille américaine dont l'allure si élégante est si éloignée de toutes les apparences des anglaises de Slowbridge. Que va penser l'intransigeante lady Théobald de cette créature tout droit venue d'un pays au laxisme si déplorable ?

France Hodgson Burnett nous dépeint ici, sous le signe humoristique, les contrastes de deux mondes et l'incompréhension totale des deux parties vis-à-vis d'attitudes qui n'ont pourtant absolument rien de choquant pour nous, lecteurs d'aujourd'hui ! C'est de ce décalage que découle tout le plaisir de cette lecture fraîche, simple, ironique et délicieusement anglaise. À l'époque déjà (le livre fut écrit en 1881) c'est réjouissant de constater les différences marquantes des comportements : autre pays, autre éducation, autres moeurs.
D'un point de vue purement vestimentaire, Octavia, bien loin d'être prétentieuse, ne porte tout naturellement que de somptueuses toilettes et quelques bijoux incrustés de diamants. Ses robes, avec des quantités de dentelles, contrastent avec la sobriété extrême des tenues sombres, toutes confectionnées par la même maison, des femmes de Slowbridge.
La franchise d'Octavia viendra révolutionner la vie bien catéchisée du village et ouvrira les yeux de Lucia, petite-fille complètement brimée de la redoutable lady Théobald. Et cette dernière verra son autorité mise à mal par le désir de franchise et de courage qui bouillonne dans le tempérament jusqu'ici si obéissant de sa petite-fille.
Angleterre oblige, ce sera dans les rituelles invitations aux différents thés (avec muffins bien beurrés svp !) donnés au sein de ce microcosme, que les gens s'observent, se jugent, se fréquentent ou se méprennent sur les intentions des uns et des autres. La monumentale importance de l'opinion publique n'effleure même pas l'esprit libre d'Octavia et par conséquent elle se verra injustement accusée de conduite impudente. Les inconvenances anglaises sont bien inconnues de la candide Américaine !

C'est une lecture tout à fait plaisante, courte et dynamique, qui décrit avec beaucoup d'esprit la rigidité sociale de la campagne anglaise de l'époque. Octavia viendra soulever le doute sur ces prétendues bonnes manières et cette vision sclérosée de la bonne éducation. Elle amènera un petit vent de liberté, d'affirmation de sa personnalité en montrant qu'il n'est pas forcément nécessaire de répondre aux codes imposés dans cette vieille Angleterre pour être une personne honorable, pleine de qualités morales.
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« Depuis ses vingt ans, elle était allée deux ou trois fois par semaine prendre le thé à l'extérieur et, autant de fois, avait reçu dans son grand salon toute la bonne société. Pendant cinquante ans, elle s'était levée à sept heures, avait déjeuné à huit, dîné à deux, pris le thé à cinq et s'était couchée à dix heures. Elle était fermement convaincue que se lever à huit, déjeuner à neuf, dîner à trois, prendre le thé à six et se coucher à onze heures aurait été insulter la Providence (selon ses propres mots) et aurait signé son arrêt de mort. »
Ainsi allait la société du village de Slowbridge jusqu'au jour où des moulins et leur cortège d'ouvriers sans foi ni loi s'y installent.
Comme si cela ne suffisait pas, voilà que Belinda Basset reçoit sa nièce, Octavia Basset, la fille de son frère émigré aux USA…un pays « aux lois laxistes et aux sentiments révolutionnaires ».
Lady Théobald, la douairière du village, celle qui donne le ton, «… était souvent à cran ces derniers temps, n'ayant jamais complètement épuisé sa colère envers le charmant M. John Burmistone qui avait eu l'outrecuidance de construire des moulins. M. Burmistone avait amené une innovation, miss Octavia Basset en amenait une autre. Elle avait été impuissante à contrôler M. Burmistone et n'était pas du tout sûre de réussir à contrôler miss Octavia Basset. »
Des moulins, une jeune fille venue des USA, sa petite fille qui engage une conversation avec M Burminstone dans la rue et arrive en retard au dîner, c'en est décidément trop pour Lady Theobald !
Un roman à l'ambiance pickwickienne où le combat entre les anciens et les modernes fait rage. L'écriture de Frances H Burnett sert à merveille le récit, mêlant l'ironie, la dérision et un respect amusé pour ceux qui représentent l'ordre ancien. Les deux mondes se parlent sans réellement s'écouter ni s'entendre.
La traduction restitue cette atmosphère particulière sans la trahir.
Morceaux choisis :
« Pendant un certain temps après sa mise en service, Slowbridge n'avait pas cru à la réalité du câble traversant l'Atlantique et, jusqu'à ce jour, n'avait pas cru que des gens pussent recevoir des messages grâce à lui. En fait, en se voyant adresser un tel pli, miss Belinda s'apprêtait à tomber dans les pommes, bien certaine qu'un naufrage avait eu lieu, que son frère était décédé et que les notaires avaient choisi cette solution délicate pour l'en informer. »
« Elle se tut et secoua la tête d'un air découragé. Ses principes d'économie et de vie simple se trouvaient souvent bousculés ces temps-ci. Elle avait commencé à regarder sa nièce avec une certaine admiration. Octavia, pour sa part, n'avait pas l'impression de faire quoi que ce soit d'extraordinaire et trouvait même sa vie un peu ennuyeuse. »
« – Sa conduite est telle, fit miss Pilcher en frissonnant, que j'ai ordonné qu'on tienne les rideaux fermés, du côté du séminaire qui à vue sur le jardin de miss Basset. J'ai des jeunes filles sous ma responsabilité, dont le caractère est en pleine formation, et les parents me font confiance. »
Le summum du récit est le thé organisé par Lady Theobald pour « recevoir » la jeune américaine à Slowbridge. Rien ne se passe comme prévu Octavia, sous le charme du jeune Francis Barold que Lady Theobald veut marier à sa êtite fille Lucia, dépasse les bornes que la bienséance impose en général sur le territoire de Slowbridge « – Vous devez vous rappeler, dit lady Théobald, qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites en Amérique, qui ne seraient pas prudentes en Angleterre. »
La suite est à découvrir. L'amour et la vérité triompheront-ils ? Octavia s'imposera-t-elle ? La jeune Lucia sortira-t-elle des griffes de sa grand-mère ?
Merci aux éditions Bookellis et à notre amie babéliaute Florellia de nous permettre de lire ce roman jusqu'alors inconnu en France.

Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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J'ai beaucoup apprécié le scénario et l'ambiance de ce roman. En particulier, le contraste réjouissant entre la rigidité de la société anglaise et la sérénité de l'héroïne qui, n'ayant pas souffert de ces contraintes, se comporte avec la joie et la liberté d'un torrent de montagne au soleil.

Remarque : l'auteur utilise des éléments de son vécu, comme son émigration aux USA à seize ans, où elle écrit et gagne bien sa vie pendant sept ans avant de faire un long voyage en Europe.

Pour revenir au roman : j'ai d'abord été surprise de ce que la jeune fille venant du Far West, bien loin de s'habiller de façon rustique, ait les moyens de s'acheter les plus belles tenues des vitrines de mode (grâce aux gains épisodiques de son père dans le commerce des ressources minières). C'est également un choc pour la société de Slowbridge et un motif de plus de jaser pour les villageoises. En revanche, cela attire vers elle les jeunes hommes, malgré son manque de "bonnes manières". Mais l'héroïne n'est pas sotte et ne s'en laisse pas conter ; difficile pour un jeune homme anglais habitué à des jeunes filles soumises.

Je me suis attachée aux personnages, notamment à l'héroïne qui est affectueuse et spontanée, et à sa tante douce et timide, mais si gentille. J'ai trouvé particulièrement drôle la scène où le curé fait sa première visite. Son ingénuité est touchante et sa relation avec l'héroïne divertissante. Les scènes avec la redoutable lady Théobald qui régente le village sont toujours agréables aussi, surtout que, bien sûr, elle n'est pas à la noce… Les dames du village sont plus vraies que nature, la "nature humaine" est très bien rendue par l'auteur à travers les dialogues.

Le thème du roman m'a également bien fait percevoir dans l'éducation des filles jusqu'en 1960 (au moins) notre héritage de cette période. le point de vue de l'auteur est en avance sur son temps, en posant comme une évidence l'égalité hommes-femmes, dans ce roman publié en 1881. C'est pourquoi ce roman peut être lu de nos jours : l'héroïne pourrait être notre contemporaine, elle a autant de liberté intérieure qu'une femme occidentale, et elle débarque dans un village qui pratique les coutumes d'il y a cent cinquante ans.

Voilà, entre autres, ce que j'ai apprécié dans ce roman. Pour les fans des romans de cette période-là, qui ont lu tous les Jane Austen et aimeraient un nouveau volume du même style, je vous le conseille.
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De Frances Hodgson Burnett, on connaît surtout La petite princesse et le petit Lord Fauntleroy, et je n'aurais sans doute jamais découvert A fair barbarian sans les conseils avisés de Florellia, que je remercie ici de m'avoir fait découvrir cette petite pépite, traduite en français sous le titre très évocateur d'Une si jolie sauvageonne.

Ce livre décrit l'arrivée dans un village anglais typique de Miss Octavia Bassett, la nièce d'Amérique de l'une des habitantes, et les bouleversements que cela crée dans les habitudes de la petite communauté traditionnelle de Slowbridge.
C'est un peu la confrontation de l'ancien et du nouveau monde, à travers une formidable galerie de personnages.
Le roman est écrit dans un style très anglais, avec à la fois de l'humour, de l'ironie, du recul et de la distinction.
Quant à la description de la vie à Slowbridge et notamment des stratégies matrimoniales, elle ne manquera pas de faire penser aux romans de Jane Austen.

J'ai trouvé la lecture de ce court roman extrêmement plaisante.
J'ai beaucoup aimé le style et le parti pris narratif, très bien rendus par la traduction.
Et je me suis régalée de partager pendant quelques heures la vie des habitants de Slowbridge. Je vous invite donc à faire ce voyage également, et à découvrir ce petit livre vraiment charmant et rafraîchissant de Frances Hodgson Burnett.
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Frances Hodgson Burnett, mais si vous savez bien. le Petit Lord Fauntleroy et puis surtout ce dessin animé, Princesse Sarah qui passait sur La Cinq il y a quelques (bel euphémisme, n'est-ce pas ?) années, et qui est une adaptation du roman La Petite Princesse. Mais notre romancière, considérée comme un des précurseurs du roman d'apprentissage pour les enfants, ne s'est pas arrêtée là. Si seulement six de ses romans ont été traduits en français (dont apparemment seuls trois sont encore disponibles), elle est l'auteur d'une bonne quarantaine de bouquins. Celui dont il est question ici, A Fair Barbarian, a je pense été traduit en français sous le titre Une Nièce d'Amérique, mais est épuisé depuis belle lurette. C'est donc en anglais que je l'ai lu, grâce au Projet Gutenberg qui met à disposition gratuitement de nombreux ouvrages du domaine public, pour peu qu'on ait une liseuse électronique ou un ordinateur.
Le livre date de 1881, donc l'anglais n'est pas celui dont j'ai l'habitude, ce qui a un peu ralenti ma lecture, notamment avec des mots dont le sens a légèrement changé en un peu plus d'un siècle. Mais une fois ces petits ajustements faits, le niveau de langue m'a paru tout fait accessible et j'ai apprécié ma lecture dans cette langue un peu plus soutenue que d'habitude et avec un parfum de violette un peu suranné.

Pour parler du roman en lui-même, il faut bien avouer que les personnages ont des caractères bien identifiés. On sait vite où sont les méchants et les gentils. Enfin, les gentils oui, mais les méchants non. Il serait plus exact de parler de gens étroits d'esprit, bornés, engoncés dans leurs certitudes sociales, mais au fond pas bien méchants.
On suit donc bien ce qui deviendra les conventions des romans pour enfants. Mais non, encore une fois, cette affirmation ne tient que superficiellement. D'abord il s'agit d'un roman pour adolescents plutôt que pour enfants. Cette fameuse nièce venue d'Amérique qui fait souffler un vent d'inconvenance dans la petite société provinciale de Slowbridge (« bridge » pour l'image bucolique du pont dans la campagne anglaise et « slow » pour la lenteur de l'évolution de la société sclérosée que Frances Hodgson Burnett s'amuse à dépeindre avec tous ses travers) où elle débarque sans crier gare, est une jeune fille en âge de se marier et les demoiselles qu'elle fréquente n'ont que cet objectif en tête. Ensuite, puisqu'il est question de mariage et qu'il y a deux héroïnes, Octavia Bassett, la nièce d'Amérique, et Lucia, la jeune anglaise effacée mais qui cache un caractère qui ne demande qu'à s'affirmer, j'ai longtemps cherché comment les couples s'arrangeraient à la fin, et les possibilités que j'entrevoyais ne me plaisait pas toutes. Pas assez morales peut-être, en tout cas un des prétendants me paraissait trop antipathique pour le dénouement prévisible que j'imaginais. Heureusement, la fin n'est pas aussi conventionnelle que je le pensais, et finalement tout est bien qui finit bien.
En résumé, donc, un gentil petit livre, presque de la chick litt avant l'heure. Les filles s'émancipent mais font aussi d'heureux mariages, on s'amuse bien du trait un peu forcé et des oppositions trop évidentes. Et comme je dois être un peu rétro, c'est bien la seule chick litt dont je me délecte, celle du siècle d'avant le siècle dernier !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La première fois que lady Théobald rencontra par hasard le propriétaire des moulins, elle déclara d’une voix forte : «Avec les moulins et les ouvriers viendront meurtres, massacres et émeutes. » C’était lors d’un des thés qui constituaient la seule dissipation de Slowbridge. Son ton était si péremptoire que les deux miss Briarton, de nature craintive et timorée, en lâchèrent leur muffin beurré ; elles se mirent à trembler hystériquement, sûres que leur destin était scellé, imaginant déjà jaillir de sous leur lit, une de ces nuits, trois ouvriers armés de matraques.
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– Si j’avais été intelligente, dit un jour Lucia à M. Burmistone, peut-être grand-maman aurait-elle été plus satisfaite de moi. J’ai souvent souhaité être plus intelligente.
– Si vous aviez été un garçon, répondit M. Burmistone gravement, et que vous ayez gaspillé son argent, fait des dettes et l’ayez maltraitée, vous auriez été son idole ; elle se serait pincée et se serait privée de manger pour remédier à vos extravagances.
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Lady Theobald s'était toujours fait un devoir d'être sévère envers Lucia. Elle la traitait systématiquement comme si elle était fautive ; pourtant Sa Seigneurie n'aurait pas su dire en quoi elle aurait voulu que la petite change.
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Si la plus âgée des miss Basset, ses parents et ses grands-parents n’avaient pas été si bien connus et si universellement respectés, si leur position sociale n’avait pas été si bien établie et leur style de vie si hautement respectable, Slowbridge se serait peut-être dispensé d’inviter Octavia aux rituelles réunions des thés.
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Il y avait quelque chose de si innocent et touchant dans sa soudaine confusion que M. Burmistone oublia complètement qu'ils n'étaient pas de vieux amis et que Lady Théobald pouvait les voir. Il se pencha en avant et plongea son regard dans les yeux alarmés levés vers lui.
– N'ayez pas peur de moi, dit-il, s'il vous plaît !
Il n'aurait pas pu mieux trouver à dire, et il n'aurait pas pu le dire avec plus de sentiment qu'il le fit. Cela l'aida à se remettre et lui donna du courage.
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"Elles exaucent votre souhait, mais elles en meurent. Règle n°1 : le berger doit garder secrète l'existence des fées. Règle n°2 : Jamais il n'exigera de voeu, car chaque voeu tue la fée qui l'exauce. Règle n°3 : Il leur fournira des fleurs, pour qu'elles conçoivent le miel qui soigne tous les maux. Règle n°4 : Pour cela, il ira sur les routes et un jour, il leur trouvera enfin UN JARDIN" Une enquête féérique à la croisée de Beatrix Potter, de l'affaire des Fées de Cottingley et du Jardin Secret de F. H. Burnett, disponible le 1er juin, en librairie : https://www.drakoo.fr/bd/drakoo/le_jardin_des_fees/le_jardin_des_fees_-_vol_01_sur_2/9782490735235
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