AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Incubes tome 1 sur 2
EAN : 9791092791112
House Made Of Dawn éditions (28/04/2014)
4.17/5   12 notes
Résumé :
Un couple, qui vient tout juste de perdre leur enfant, décide d'aller passer une semaine isolés du monde dans un charmant chalet de montagne.
Tandis que la femme fait son deuil tant bien que mal, lui aperçoit des formes qui rôdent autour de la maison en pleine nuit.
Un huis-clos terrifiant qui confronte l'Homme à ces ombres incertaines que la nuit fait danser devant ses yeux...

Une novella d'horreur qui ravira les amateurs du genre.
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Incubes, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 12 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
En résumé : Je ressors donc de ma lecture avec un léger sentiment mitigé. Il y a clairement du potentiel dans cette nouvelle, principalement dans la mise en place de cette ambiance assez angoissante et horrifique, ainsi que dans la capacité de l'auteur à faire monter la tension au fil des pages. le problème c'est que, pour moi, une nouvelle dans le genre de l'horreur doit être un peu plus que de simples passages angoissants. Ici il manque clairement une certaine densité, que ce soit dans l'univers comme dans les personnages, ce qui est dommage et offre même certaines fois une impression d'incohérence. Alors on se laisse tout de même porter par ce texte, par son côté efficace, malgré un aspect, c'est vrai, linéaire et prévisible pour peu qu'on s'y connaisse, mais voilà il manque de la profondeur pour qu'il passe un cran au-dessus. le style de l'auteur se révèle simple, entrainant même si on le sent encore jeune cherchant à trop en faire, principalement par des métaphores un peu guindés ou des phrases qui passent mal à l'oreille. L'auteur a en tout cas piqué assez ma curiosité pour me laisser, pourquoi pas, tenter par ses prochains textes.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          170
Pour commencer, merci à l'auteur, Anthony Holay pour m'avoir permis de découvrir sa nouvelles de 32 pages horrifique à souhait, sortie aux « House Made Of Dawn Editions ».

D'accord, vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé la lire, d'ailleurs, j'ai déjà prévenu l'auteur d'une chose : Trop court ! 32 pages intenses où l'histoire d'un couple qui perd son enfant aurait pu passer pour une banalité si et seulement si le chalet, la montagne et l'entourage n'était pas si… prenant !

Horrifique. Lorsque l'auteur me l'a présenté ainsi, je me suis dit qu'il fallait que je la lise. C'est fait et je l'ai même lu une deuxième fois dans la foulée pour plusieurs raisons. La première, je l'ai lu trop vite au premier coup, je l'avoue. Il vaut mieux prendre son temps car il y à une multitude de détails donnés qui si vous passez à coté, vous rater la sortie ! La seconde raison est que justement je devais avoir raté un élément et en relisant waouh, il était clair que l'auteur sait s'y prendre pour vous faire plonger dans un monde d'horreur pure. La peur n'est pas un sentiment que j'ai ressenti en lisant, pas de chair de poule non plus, la plupart de mes lectures sont assez « sanglantes » par contre, le mal-être je l'ai ressenti.

Nous découvrons ce qui va arriver au couple par le biais d'un journal tenu par le mari. Ce dernier nous raconte leur arrivée au chalet, ainsi que les nuits et journées qu'ils vont vivre tous les deux. Après la mort de leur enfant, mort-né, l'homme veut tenter de ressouder son couple et de redonner une raison de continuer à vivre à sa femme qui est en pleine dépression. Ce voyage doit être celui qui les aidera au mieux. Justine, la jeune femme est dépeint comme déprimé, silencieuse, souvent dans ses rêves et songes, ne cherchant pas forcément la compagnie des autres. Qui pourrait l'en blâmer au vu de tous ces obstacles qu'elle à dû subir ? Quant à son mari il semble respirer une joie de vivre du minimum syndical, mais plus fort mentalement et physiquement qu'elle.

Le chalet semble ni trop vieux, ni trop jeune et le vieux monsieur qui leur donnera les clés est gentil en leur laissant de quoi se réchauffer. Aurais-je oublié de vous prévenir que tout se passe en hiver ? Maintenant c'est fait et la neige sera leur meilleure compagne du moment. le couple à besoin de se reconstruire suite à ce décès, mais chacun à leur manière va avancer ou pas. Entre la jeune femme qui va avoir besoin de repos et donc sombrer dans ce qui pourrait s'apparenter à un sommeil réparateur et bénéfique et le mari qui lui aura des visions et un manque de sommeil compréhensif.

De l'alcool qui semble dérisoire entre ces pages et pourtant cela pourrait être la solution à tous leurs problèmes. Des monstres vont refaire surface, des peurs vont envahir leurs pensées. le journal semble être tenu par un fou, ce qui m'a fait penser à un livre que j'avais eut le droit et surtout le devoir d'étudier au lycée : le Horla de Maupassant. Ce livre faisait référence à deux thèmes bien précis : le surnaturel impliquant des angoisses, de l'hypnose, les maladies mentales ET le coté plus rationnel où l'auteur parle de ce qu'il fait comme si tout allait bien – il mange, il lit, etc etc. Ici, « Incubes » est une nouvelle horrifique qui justement use de ces deux thèmes : rationnel et irrationnel. Les détails de la maison, le fait d'avoir de quoi manger, de boire un verre fait partie de ce qui est vrai, réel. Les visions, la folie qui les guette, le manque de bon sens est partie intégrante de l'autre coté du miroir.

En jouant ainsi sur les deux cotés, cela m'a fait me demander à plusieurs reprises si le mari était devenu fou ? Ou bien juste aux prises avec un monstre ? Dur de choisir et au final, il vous faut le lire pour que en avoir le coeur net, même si pour ma part je suis toujours dans le flou total. J'ai eut beau la relire une troisième fois, impossible de déterminer si tout est réel ou non. Je pense que l'auteur nous à volontairement mis dans une situation où nous ne pouvons pas faire autrement que nous poser des questions supplémentaires. L'alcool serait-il la cause ? La dépression ? Un véritable monstre qui serait dans ces lieux ? Rêves ou Réalité ? Dans tous les cas, les cauchemars qui découlent de cette situation sont bien présents, reste juste à savoir les interpréter.

Le fait d'écrire à la première personne est, pour ma part un sacré plus. Nous sommes totalement immergés dans les pensées obscures de l'homme. Obscures pour tant de raisons… Entre le fait où il ne parle à personne, sa femme ne fait que dormir, somnoler au coin du feu et dormir de nouveau. Etre coincé alors qu'il neige. Ne pas pouvoir sortir. Les angoisses remontent de plus en plus dès que le jour décline et que la nuit laisse place à des ombres inquiétantes à l'orée du bois… A se demander également si par hasard sa femme est bien avec lui…

Pour ma part, ce n'est pas un coup de coeur, trop court et surtout je suis resté sur ma faim, j'en aurais bien lu quelques pages de plus, mais il est très bon, très rapide à lire et je ne peux que souhaiter une très bonne continuation à Anthony Holay dans la suite de ces écrits !

Mon avis : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/incubes-anthony-holay-a108267074
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          30
Bien que les éditions House Made of Dawn me font régulièrement parvenir les nouveautés de leur collection Courts Lettrages (encore merci, guys !), avec mon overbookose de ces dernières mois, je n'avais pas encore eu le temps de me plonger dans Incubes. Et bien... Quelle claque ! J'ai a-do-ré :)

Le truc, c'est qu'on est constamment à côté de la plaque avec cette nouvelle. On ne sait pas à quoi se fier, qui croire ou non ou tout simplement si ce qui semble être la réalité l'est réellement ou n'est que pur rêve. le truc qui me plait encore plus dans tout ça, c'est que, même en lisant la chute, je peux continuer de croire ce que j'ai envie de croire : je pense qu'au final chacun voit ce qu'il a envie de voir dans Incubes. Et ça me semble d'autant plus fort qu'en tant que lecteur on peut se persuader nous-même de nous être fourvoyés pendant toute notre lecture... Pour le coup, je serais bien curieuse d'avoir la vision d'Anthony Holay sur sa nouvelle ! D'autant plus que, d'après les avis que j'ai vu sur internet, chacun perçoit cette histoire de manière très personnelle...
Ça me plait cette place laissée au lecteur : les plus rationnels y trouveront une conclusion logique et les plus fantasistes pourront élaborer une explication plus extraordinaire...!

J'ai également beaucoup apprécié l'ambiance de la nouvelle qui m'a vraiment mise super mal à l'aise. Pourtant, il est à peine 18h et il fait un soleil éclatant dehors ! Mais j'ai tout de même commencé à flipper à cause du passage des autres étudiants de mon immeuble me donnant sans cesse l'impression que l'une des charmantes créatures d'Incubes tentait de rentrer dans mon appart' (Moques-toi donc, Ananas, si jamais un jour tu le lis - ce que je te conseille fortement - tu feras moins la maligne ! - Ah, les petites soeurs, je vous jure... --'). Bref, y'a pas à dire, dans le genre mystérieux, inquiétant et dérangeant, c'est parfaitement réussi !

L'écriture d'Anthony Holay est vraiment très agréable : j'ai totalement oublié l'auteur derrière les mots et suis totalement entrée dans l'histoire, et ce, immédiatement, quasiment dès la première ligne. C'est rare qu'un récit me captive aussi vite ! Heureusement qu'il ne fait qu'une cinquantaine de pages virtuelles sinon j'aurais bien été incapable de me lever pour faire autre chose (exit les pauses pipi et miam --') ! Bref, GG, Anthony !
A lire ! Coup de coeur ;p
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          100
Une nouvelle horrifique prenante et déstabilisante par son dénouement.

Un couple décide de passer quelques jours de vacances dans un chalet montagnard isolé et en pleine période hivernale afin de se retrouver et tenter de faire le deuil de la perte de leur enfant. La jeune femme tombe rapidement dans les songes du repos ensommeillé et l'homme se réveille la nuit, grelottant et terrifié, et découvre que des créatures étranges aux yeux rouges traînent nonchalamment à proximité du chalet.

Cette nouvelle nous propose un huit clos angoissant nous faisant sans cesse douter ; l'auteur perd son lecteur entre réalité et cauchemars imaginaires. Comment déceler le vrai du faux ? En ne lâchant pas cet ouvrage avant la fin un peu incertaine qui attise des questions mais surtout notre imagination. Anthony HOLAY a su manier les ingrédients du genre ; atmosphère sombre, silence pesant, ombres massives et inquiétantes et environnement claustrophobe pour affoler son lecteur et le tenir en haleine. le texte est narré à la première personne ce qui intensifie notre immersion dans cette histoire d'horreur. On suit les impressions et les envies sur ce séjour de l'homme avec celle qu'il aime. La femme est sans cesse en retrait, dormant des heures et n'intervenant quasiment jamais, ce qui ajoute à la solitude de l'homme et au sentiment d'oppression ressenti. On suit seulement les émotions et les angoisses aromatisées d'alcool fort de l'homme qui voit ces êtres tous droit sortis de l'enfer rôdant près du chalet. Ce personnage masculin dérive au fur et à mesure avant de sombrer dans une certaine folie.

L'auteur a une belle écriture qui se lit aisément, les mots sont justes et simples, on avale ce court opus en peu de temps. Il a parfaitement su nous manipuler même si le dénouement se dessine peu à peu juste avant la fin de la nouvelle. On doute, on hésite et finalement, on est plutôt surpris.

Une nouvelle intense à dévorer et qui ravira sans aucun doute les amateurs du genre !

Je remercie l'auteur Anthony HOLAY pour cette découverte franchement très réussie.
Commenter  J’apprécie          00
Je tiens d'abord à remercier l'auteur qui m'a fait confiance en m'offrant cet ebook. Je n'ai pas l'habitude de lire des romans ou des nouvelles horrifiques. L'hémoglobine en cascade ne me plaît guère mais l'auteur m'a rassurée sur ce point en m'assurant que beaucoup de choses étaient suggérées. Bon point pour lui car c'est le cas!

Dans cette novella, Anthony Holay met en scène un couple qui tente de se reconstruire après la perte d'un enfant mort-né. le narrateur a organisé un petit séjour à la montagne avec sa femme Justine. Dès le départ, l'auteur pose le cadre: le chalet choisi est isolé, à des kilomètres du premier village. le téléphone ne passe pas et les conditions météo se dégradent: il neige du soir au matin. Les éléments sont donc tous réunis pour que la novella devienne un huis-clos angoissant, laissant les personnages aux prises avec d'étranges démons.

J'ai aimé cette façon qu'a eu l'auteur de poser les choses. L'angoisse monte petit à petit. le narrateur remarque peu à peu certaines choses étranges. Il y a d'abord cette fenêtre qui s'ouvre d'un seul coup, en plein milieu de la nuit, et qu'il n'arrive pas à refermer. Il y a aussi cette étrange torpeur qui semble envahir sa femme: elle passe de nombreuses heures à dormir et sa peau devient de plus en plus translucide. Il y a enfin ces empreintes dans la neige en forme de trident. Étranges…..

Je n'en dirai pas plus sous peine de dévoiler la suite du récit. Je regrette simplement que cette novella ne soit demeurée qu'une novella. En effet, le format oblige concision et rapidité d'action or certains événements s'enchaînent trop rapidement à mon goût et c'est dommage. Un roman, forcément plus long, aurait donné lieu à plus d'angoisse, plus de tension et de développements intéressants. le personnage principal par exemple aurait gagné à être davantage développé. Il se prend de passion pour un étrange alcool que lui a laissé le propriétaire du chalet. L'auteur joue d'ailleurs assez bien avec le rôle de cet alcool maison dans l'intrigue. le narrateur abuserait-il trop de la boisson? L'auteur sème le doute dans l'esprit du lecteur jusqu'à la fin. Cette hypothèse est abordée mais pas assez exploitée. Je le répète encore une fois, c'est bien le format choisi qui est en cause ici et non l'histoire. Peut-être qu'une version plus longue serait envisageable?

Le style de l'auteur n'est pas encore parfait mais reste fluide et bien écrit. J'ai tiqué sur quelques comparaisons malheureuses mais rien de très grave en soi.

Dans l'ensemble, Incubes est une novella intéressante. Certes, l'auteur ne renouvelle pas le genre mais il l'exploite à sa manière et laisse présager de bons augures pour ces futures parutions! J'ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à cette lecture et je remercie une fois de plus l'auteur de m'avoir permis de lire cette novella.
Lien : http://carolivre.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
5h35

Ils sont plusieurs. J’aperçois de temps à autre leurs corps sombres se mouvoir dans les ténèbres enneigées. J’ignore combien ils peuvent être en tout mais ils sont nombreux, très nombreux. S’ils décidaient de donner l’assaut contre le chalet, je ne pourrais absolument rien contre eux.

J’ai abandonné un instant mon poste d’observation, juste le temps de refermer la porte du débarras et de caler une chaise en équilibre contre son battant. Ainsi, si l’une de ces saloperies tente à nouveau d’entrer, j’en serais aussitôt averti. Justine dort toujours, à poings fermés. Il me répugne de me souvenir de ce que cette créature lui a fait subir – ce bruit dégoûtant, comme un clapotis dans une mare de boue ! – mais je ne parviens à penser qu’à ça…
Commenter  J’apprécie          20
« Mardi 21 février 2014

Je me suis réveillé en sursaut, tenaillé par une étrange impression ; je respirais par à-coups et grelotais, comme si je venais de crever la surface d’un lac gelé. J’étais paniqué, sans savoir pourquoi. Sans doute venais-je de faire un mauvais rêve, même si je suis bien incapable de m’en souvenir. A mes côtés, Justine dormait profondément, imperturbable.

Il faisait toujours aussi chaud dans la chambre, comme si le chauffage avait été poussé à fond. Pourtant, une chair de poule anormale courait le long de ma peau. J’ai allumé ma lampe de chevet et me suis levé ; cela n’a pas réveillé Justine. Ce qui n’est guère étonnant : elle a tellement besoin de repos, tant physiquement que moralement ! »
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : alcoolismeVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
965 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}