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Gérard Clarence (Traducteur)
EAN : 9782267006865
455 pages
Christian Bourgois Editeur (01/01/1991)
3.49/5   81 notes
Résumé :
"La piscine-bibliothèque", publié en 1988, est un roman capital sur l'homosexualité. Depuis Proust (oui, l'analogie s'impose), peu de romans ont réussi à exprimer avec autant de puissance et de subtilité une vision aussi globale de l'univers homosexuel masculin.

"La piscine-bibliothèque" raconte le Londres de l'été 1983, à l'apogée d'une frénésie de liberté et de sexe : il n'est donc pas fait référence au sida. Les personnages sont presque exclusiveme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Londres, années 80 - avant la menace du Sida. William, dandy rentier homosexuel de vingt-cinq ans, a de gros besoins en matière de sexe.
Même les séances de 'baise intense' pluri-quotidiennes avec son petit copain du moment - dont il se dit pourtant amoureux - ne lui suffisent pas. William s'offre pas mal d'extras, traîne dans les toilettes publiques, au ciné porno-gay, en salle de muscu, à la piscine pour admirer des fesses et des qu**** sous la douche, les toucher, et/ou jouer à divers emboîtements... Il est particulièrement fasciné par les hommes qu'il "domine" socialement ou culturellement, les très jeunes, les noirs. Et très excité par les inconnus : « C'était l'éternelle question, à laquelle seul l'instinct peut répondre : comment faire avec un inconnu ? Dans le mode de vie qui était le mien, c'était les inconnus qui, par le fait même qu'ils le fussent, faisaient s'accélérer mon pouls et me donnaient la sensation de vivre plus intensément - cela, et ce sentiment irrationnel d'absolue sécurité dans la complicité du sexe avec des hommes que je n'avais jamais vus et que je ne reverrais sans doute jamais. Toutefois, cette témérité instinctive n'était pas sans faille : l'euphorie se voyait alors encore exaltée par le risque d'un refus brutal, d'un malentendu, de la violence possible. » (249-250)

La présentation annonce un roman culte de la littérature gay. Aucun doute pour "littérature" : le style est parfait. Aucun doute non plus pour "gay" : beaucoup de sexe (souvent sordide - toilettes publiques, cinés miteux) entre hommes dans un univers exclusivement masculin : en 265 pages, pas une seule femme, pas de mère, de soeur, d'amie, juste une vague épouse sur une photo, pour la respectabilité d'un haut-fonctionnaire qui a découvert son homosexualité dans les années 1920. Je me suis ennuyée dans cette histoire, au côté de ce William plutôt antipathique, me demandant si j'allais terminer ma lecture et pourquoi je la poursuivais (par curiosité malsaine ?). J'ai fini par abandonner à mi-parcours (265/530). En "littérature homosexuelle", je préfère des auteurs moins trash, qui évoquent plus les sentiments que le sexe, et surtout plus faciles et agréables à lire, comme Sarah Waters, Armistead Maupin, Jeanette Winterson...
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Premier roman

William est un jeune héritier fortuné qui collectionne les aventures sexuelles. Il fréquente la piscine du club de sport “Corry”, le Corinthian, un lieu de drague et de sexe reconnu, les boîtes de nuit, les cinémas aux salles libidineuses et, parfois, les pissotières. C'est d'ailleurs dans une de ces pissotières qu'il sauvera Lord Charles Nantwick d'un malaise. Pour le remercier, Lord Nantwick l'invite à manger à son Club et lui confie ses journaux intimes afin de convaincre William d'écrire ses mémoires.

On y raconte l'homosexualité des années 30-40 (avec les journaux intimes de Lord Nantwick) et celles des années 80, à Londres, un temps de clandestinité, d'insouciance, de plaisir, de désir, de sexe, avant l'arrivée du Sida. Ce roman, est selon plusieurs, un classique de la littérature gay et a suscité, à sa sortie, un grand enthousiasme dans la communauté homosexuelle.

L'intrigue est, selon moi, secondaire. Ce qu'on y découvre c'est la quête du grand amour, les milieux de la drague, la sexualité un peu débridée de l'époque, mais pas que … il y a également la différence des classes en Angleterre, la discrimination envers la communauté gay …

Si vous êtes prude, abstenez-vous car on y décrit parfois un érotisme violent et même pornographique …
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Dear Lord ! Cette couverture inoffensive bien que suggestive m'aura valu quelques regards réprobateurs ou émoustillés dans le métro. Holly crap, on croirait que je fais une lecture publique de Matzneff (no way) ou que je sors d'un spectacle de Dieudonné (noooo way). Notre époque est décidément bien fébrile.

Pour l'instant, retournons aux années 80, avant l'apparition du SIDA. William, aristocrate homosexuel et désoeuvré d'une vingtaine d'années, passe son temps entre la piscine du Corinthian et les soirées londoniennes que certains hypocrites qualifient d'interlopes. Ayant sauvé un certain Lord Nantwich lors d'un malaise dans une pissotière, le voilà entrainé dans l'univers du vieil homme et dans ses souvenirs. le velléitaire William acceptera-t-il de jouer les biographes pour ce vénérable Lord jusqu'ici "in the closet"? D'ailleurs, sait-il lui-même ce qu'il veut, ce qu'il cherche?

Certes, nous entrons rapidement dans le vif du sujet sexuel, la plupart du temps à l'anglaise, c'est-à-dire avec beaucoup d'ironie, d'euphémismes et de bon goût. Néanmoins, notre héros William étant jeune/fougueux/déluré, les délices de l'understatement laissent régulièrement place à quelques saillies propres à faire hurler les ménagères et les esprits chagrins. Notons, détail négligeable, une énième confirmation que les internats anglais fourmillent d'orgies à tous les étages (cliché).

La 4ème de couverture balance fort les superlatifs et va jusqu'à convoquer Proust. Tout en restant plus calme, je vois où se situe l'analogie et valide l'ambition d'écrire un état des lieux des amours masculines au XXème siècle, en gros des années 20 aux années 80: ce qui a changé, ce qui perdure, ce qui reste à conquérir. Et le premier allié de cette ambition reste le style de Hollinghurst, éminemment littéraire sans ostentation, élégant, raffiné. L'argument, plus qu'intrigue à proprement parler, est servi par sa prose précise, minutieuse, attentive. le plaisir du beau style est assez rare pour être souligné, et nous porte dans la traversée de cette époque. Certains déplorent l'absence d'intrigue forte, alors qu'ici la beauté de la forme porte le fond. Pas besoin d'une énigme à tiroirs ou d'un arc narratif du personnage valant morale. Non, le caractère de notre William et son avenir restent irrésolus, indécidables. Tout au plus, à partir d'un basculement au dernier tiers du livre, une inflexion de l'insouciance vers un peu plus de profondeur et de mélancolie. L'expérience de la vie aura été profitable.

Sans avoir l'air d'y toucher, Hollinghurst met l'accent sur certains thèmes sensibles : vision coloniale caricaturale des souvenirs de Lord Nantwich en Afrique et son romantisme libidineux, rapports de classes entre l'aristocrate William et ses amants prolétaires, passage à tabac et ennuis judiciaires arbitraires dont sont encore victimes en 83 les représentants trop visibles d'une homosexualité dépénalisée seulement en 1967 en Angleterre.

Je ne sais si Alan Hollinghurst est « l'un des plus grands romanciers anglais contemporains », comme l'affirme son éditeur français, mais ce qui est sûr, c'est que sa plume est assez envoutante et affûtée pour que j'y retourne.
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Londres, début des années 1980. Au Corinthian Club, dans la pénombre d'une piscine souterraine, les hommes s'abandonnent aux mouvements de l'eau, sculptent incessamment leur corps, se frôlent, s'effleurent, s'observent. Certains sont juste de passage, d'autres de vieux habitués des lieux, plus ou moins vieux, plus ou moins désirables.
Will Beckswith, jeune héritier charmant, très occupé à ne rien faire de sa vie et à collectionner les conquêtes faciles, y rencontre un vieux lord un peu absent, qui, pour des raisons mystérieuses, le met au défi d'écrire un livre sur sa vie, finissante mais bien remplie. Pas vraiment emballé, curieux malgré tout, Will se retrouve alors à la tête d'un vaste corpus de journaux intimes et, de lectures en rencontres, finira par découvrir quelques petites choses étonnantes, susceptibles de bouleverser sa vision jusqu'alors très insouciante de l'existence.

La Piscine-Bibliothèque dessine un double portrait, comme en miroir. Celui d'un monde que le lecteur sait à deux doigts de disparaître, le Londres gay d'avant le sida, alors que la révolution des moeurs offre, en apparence du moins, une absolue liberté. Celui d'un homme un peu trop gâté par l'existence, sur le point de perdre une forme d'innocence dans la découverte des dessous cruels de son petit monde doré. La vie de l'un peuple l'autre d'un défilé de personnages hauts en couleurs, intrigants, attachants, attirants ou malsains, et tous deux sont également hédonistes, insouciants, séduisants - et au fond menacés.

Séduisant, il l'est tout particulièrement, Will, par ses défauts autant que ses qualités. Par ce mélange délicieux de désinvolture et de narcissisme, de persistante candeur adolescente et d'intelligence acérée, de frivolité apparente et de profondeur sensible, de culture raffinée et de sensualité débordante. Par cette voix que la narration lui donne, très crue et pourtant élégante, touchante et drôle, avec juste ce qu'il faut de lucidité et de distance vis à vis de soi-même, d'autodérision et d'humour subtil.
Un régal, pour moi, que ce garçon, comme à peu près tout ceux qui tournent autour de lui. Ses amants très sexy et parfois plus intéressants qu'ils n'y paraissent au premier abord, son meilleur ami trop sage et solitaire, son intrépide neveu de six ans et ses impayables quoique très sérieuses questions sur "les homosexuels". le vieux lord Charles, charmant et ambigu avec ses souvenirs et ses mystères. Jusqu'au grand-père du narrateur, personnage peu présent mais essentiel, qui ne manque ni de nuances, ni d'intérêt.

Tout cela est merveilleusement écrit, avec un talent particulier pour poser des ambiances captivantes ou bousculer le banal d'un trait de nonsense aussi subtil que drôle. Si le sexe est omniprésent, et sous des formes souvent très crues, il l'est sans vulgarité, l'auteur possédant ce don - assez rare et que j'apprécie d'autant mieux - pour conférer une beauté en clair-obscur, solaire, puissante, brutale, sensuelle, à ce qui sous une autre plume pourrait facilement sembler sordide.

Grand coup de coeur, en somme, que ce roman - avec tout juste un petit bémol sur la fin, un peu abrupte et trop ouverte à mon goût. Certes, elle laisse la part belle à l'imagination, à l'interprétation - ce que j'apprécie toujours, et je serais en l'occurrence assez curieuse d'en discuter avec les autres lecteurs du livre. Mais un peu trop de fils restent en suspens et c'est d'autant plus frustrant que j'aurais bien passé quelques centaines de pages supplémentaires en compagnie de tous ces personnages.
J'en serai quitte pour aller découvrir les autres livres de l'auteur !
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Quel dommage d'avoir une belle écriture de romancier pour pondre un roman fleuve qui débouche sur rien.
L'histoire avait pourtant de quoi allécher : Londres, la vie gay avant les années sida.
Will Beckwith nous raconte donc sa vie de londonien, fils de bonne famille, sa fortune familiale lui permet de mener grand train sans avoir besoin de travailler, soit. Il est alors engagé par un viel homosexuel, Lord Nantwich qui lui propose d'écrire sa biographie.
Voilà en une phrase résumée une histoire qui s'étale sur presque 600 pages.
Je n'aime pas l'image de l'homosexualité que projette ce roman.Ai-je été choqué par l'ambiance sexuelle qui baigne cette piscine-bibliothèque ? Certes non. Amusé ? Certes oui.
Nous avons donc droit à un inventaire complet de l'imagerie pornographique homosexuel : tout y passe, body-builder, flic,hétéro refoulé, petit jeune et en vedette, le black mumba ! On imagine bien ce que l'auteur doit secouer dans sa main quand c'est n'est pas sa plume pour gicler sur le papier...Bref, on y croit pas deux secondes à ce personnage gay qui comme par magie tombe continuellement sur des hommes qui n'ont qu'une envie en tête ,se faire badigeonner le fion et sucer le cône.
C'est là qu'approche les passages les plus comiques lorsque le lecteur heberlué prend connaissance du contenu du journal intime de ce petit coquin de Lord Nantwich, là on nage en plein Barbara Cartland genre Emanuelle découvre l'Afrique...
Il reste cependant quelques bons passages, des bonnes desriptions de Londres et une écriture fluide.
Mais mon Dieu, l'homosexualité ne se résume pas à un carnet de carte postale genre calendrier des rugby men. Où est passé l'esprit de fête, d'amitié et de liberté qui caractérise le milieux homosexuel ? Pas dans ce roman assurément, à force de se complaire dans un nombrilisme exacerbé, l'ambiance générale du récit en devient terne et sans saveur. Cho ka ka o, cho chocolat.



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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- On dit toujours que les serveurs..., murmura James, avec dans la voix une excitation contenue. Et Arthur, il est bien... enfin elle est comment, au fait ?
- Absolument divine. Pas trop ton genre, sans doute - courte et épaisse, méchamment circoncise, pleine de tempérament et d'une résistance incroyable.
(p. 46)
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"Cela faisait des mois que je n'étais pas entré là, et une fois de plus l,atmosphère du lieu me frappa: en poussant la porte, je la sentis peser sur ma vue, mon odorat et mon ouïe. L'odeur était de fumée et de sueur, une fragrance rance, mâle, recouverte par celle, astringente, d'un méchant déodorisant au citron, comme dans un taxi, et traversé de temps à autre par des effluves de trouble for men. le son était de la pop décontractée, vaguement aphrodisiaque qui, le film étant muet, passait en boucle, répétitive, pour rehausser l'ambiance et couvrir les bruits discrets qu'émettaient les spectateurs." p.108
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Il est plus de deux heures du matin. J'entre sur la pointe des pieds, avec mille précautions, je le regarde dormir paisiblement. Tout ce que je suis tenté de faire, le moindre geste, le réveillerait -& ce serait impardonnable. Tout mon amour pour lui se traduit par un geste de renoncement à son chevet, une sorte de bénédiction, un large mouvement des bras qui me vient de je ne sais où & se dissout dans l'air.
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C'était une de ces journées d'avril couvertes et sereines, comme en gestation de quelque idée colossale, qui me suggérait, tandis que je passais d'une perspective à une autre, que ceci n'était qu'un marasme passager, jusqu'à ce qu'autre chose se présente. Peut-être l'été, simplement, la promesse de la chaleur, de la vie au-dehors, de pouvoir boire en plein air. Les arbres bourgeonnaient, et cette logique paradoxale était à l’œuvre par laquelle le parc, juste au moment où il se fait chaud, populaire, se referme sur lui-même à l'écart des immeubles et de la circulation, dans l'ombre dense de son feuillage. Mais je ressentais également la menace de quelque prise de conscience concernant la vie, quelque chose de vaguement déplaisant, et peut-être mérité.
Quoique ne croyant pas à ce genre de choses, j'étais un parfait Gémeaux, enfant du début d'été dans toute son ambiguïté, tiraillé entre deux versions de soi, l'une hédoniste et l'autre – légèrement à l'arrière-plan ces derniers temps – presque férue d'érudition, avec une imperceptible crispation de puritanisme au coin des lèvres. Il existait aussi une dichotomie plus profonde, des versions divergentes – l'une étant le « récit de moi-même », les éternels petits circuits sexuels dans les boîtes et les pubs et les toilettes publiques, la répétition compulsive, obsessionnelle de ces mois de vide ; l'autre étant le « roman de moi-même », qui sublimait toutes ses futilités en les revêtant d'une aura protectrice, comme si depuis mon premiers souffle mon existence avait été bénie, de sorte que j'étais tout à la fois dans le monde et au-delà de son pouvoir, tel ce personnage de pantomime décrit par Wordsworth qui porte le mot « Invisible » inscrit sur sa poitrine.
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Me voilà sous les toits, dans le corridor ombreux, étouffant, devant la porte de Phil … le murmure de la circulation au loin, une latte de plancher qui craque sans altérer ce silence particulier que génère l'attente … vagues échos de soirs d'enfance, se lever pour prendre un livre et ne pas résister à la fenêtre ouverte, à la paix des ormes … ou à l'école, attendre Johnny, le menton appuyé sur les genoux au rebord d'une mansarde gothique, le cœur battant, et les hirondelles qui plongent dans la cour assombrie, en bas … les lourds panneaux de verre plombé de Corpus Christi que l'on pousse, et là le ciel qui se précipite, intensément bleu de toutes les nuances de bleu … l'étrange, secrète moiteur du crépuscule qui descend sur la piscine-bibliothèque, le léger brasillement d'une cigarette au cœur de la nuit du cœur de l'été … cet antique sentiment d'unicité divine juste avant les chuchotements, les frôlements des lèvres, l'amour … Tout cela, tout ce roman de moi-même, ressurgit soudain, m'enveloppa et m'étreignit en l'espace de quelques secondes, et je sentis ma bouche se dessécher.
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Le jeune médecin et critique littéraire Henry Ellis vient d'épouser Edith. Ils se sont rencontrés dans un groupe de libres-penseurs appelé la Vie Nouvelle, et se sont promis de construire un couple moderne, loin des rigidités de l'Angleterre victorienne. Au même moment, John Addington, grand bourgeois respecté par la bonne société londonienne, marié et père de trois jeunes femmes, entre en contact avec Henry. Ensemble, ils décident de concevoir un ouvrage à quatre mains : une étude historique de l'homosexualité depuis la Grèce antique.
Tout en travaillant à ce livre, chacun des deux coauteurs est pris dans les contradictions de sa vie intime. Henry aimerait consommer son mariage avec Edith, mais n'y parvient pas, et John est aux prises avec sa passion pour Frank, un jeune homme rencontré à Hyde Park, ce qui met en péril son mariage. Puis le procès scandaleux d'Oscar Wilde fait la une de tous les journaux du Royaume-Uni et change la donne… Deux mariages, deux affaires : un premier roman époustouflant sur le conflit entre l'ordre moral et notre besoin de liberté – entre E.M. Forster et Alan Hollinghurst – d'une étonnante actualité.
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