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Critique de Nastasia-B


Vous êtes arrivés au troisième quart de l'Iliade (certains parlent même du tome Troie), plus rien ne peut vous arrêter dans votre cheminement dans l'œuvre d'Homère, ni dieux ni armées ni les rayons ardents de l'astre d'Apollon… Rien ! Vous irez au bout ; quitte à revêtir le bouclier d'Achille pour vous protéger des méchants qui pourraient vouloir vous en empêcher…

Vous en êtes même précisément arrivés au point où Poseidon, mécontent de la tournure que son frangin Zeus imprime aux choses, décide de s'engager clairement auprès des Grecs, qui, du coup, reprennent espoir et infligent de lourdes pertes aux Troyens. (Bon évidemment, ce sont les Grecs qui racontent l'histoire, donc les pertes troyennes sont toujours lourdes, par essence.)

Cependant, même avec le soutien de Poseidon, les Grecs s'aperçoivent que les Troyens ne sont plus très loin de leurs bateaux et beaucoup d'entre eux sont blessés ou n'ont plus la force de combattre. C'est alors qu'Héra, la femme et sœur de Zeus (oui, je sais, c'est toujours un peu bizarre mais les dieux aimaient faire ça en famille), décide de détourner l'attention de son divin mari et frère en lui proposant un petit after puis en l'endormant.

Dès lors, Poseidon ne se sent plus de joie, ouvre un large bec et laisse tomber… euh…, j'ai dû croiser quelques informations, je crois… reprenons : Poseidon se dépêche d'aller porter de l'aide aux Argiens (c'est-à-dire les Grecs mais Homère se plait à leur donner 36 noms différents). Hector, le chef troyen est blessé par Ajax, le fils de Telamon (parce que sur le champ de bataille comme à la SNCF, un Ajax peut en cacher un autre). Et donc, après quelques vibrantes inquiétudes, l'espoir est repassé chez les Grecs.

Le problème de tout cela, c'est que Zeus finit par se réveiller et, comme tout souverain de l'Olympe qui se respecte, il n'est pas toujours bon à prendre avec des pincettes au saut du lit. Il est comme qui dirait furieux et ordonne à son frère Poseidon d'arrêter de soutenir les Argiens. Lui-même intime l'ordre à son fils Apollon d'aller relever Hector.

Si bien que les Troyens, poussés par Apollon, parviennent à enfoncer le mur et les défenses grecques et arrivent droit aux nefs avec la ferme intension d'y mettre le feu. La déroute semble proche pour les Grecs. Voyant cela, Patrocle, le plus proche ami d'Achille, demande à ce dernier qui est toujours en train de bouder s'il peut prendre ses armes pour repousser les Troyens.

Achille accepte et le laisse mener ses hommes au combat mais il précise à Patrocle que celui-ci ne doit pas poursuivre les Troyens une fois repoussés. Écoutez bien, soyez attentifs, c'est un moment important de l'histoire et comme j'ai senti que vous commenciez à décrocher, j'aime autant vous laisser finir vous-même la lecture de ce troisième tome de l'Iliade.

En outre, le mieux sera toujours que vous vous fassiez vous-même vos avis, car, comme Troie déchue, celui-ci n'est qu'une Colline de Cendres (en anglais on dit Ash Hill, ceci pouvant expliquer cela), c'est-à-dire, pas grand-chose.
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