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Au travers de ce récit, l'auteur parle de sa quête pour apprendre à connaître ses parents biologiques, tout en exprimant la violence, la difficulté à trouver une place auprès de cet homme et de cette femme qui n'ont pas voulu d'elle. Une quête troublante et émouvante pour se forger une identité, accepter l'autre dans ce qu'il vit à un moment donné, accepter l'absence pour apprivoiser la connaissance. Et au-delà de la souffrance, de la cicatrisation des blessures, devenir à son tour mère. Un livre fort, troublant, émouvant malgré quelques longueurs.
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A.H. Holmes est écrivain. Elle est aussi une enfant adoptée. Jusque-là, pas de problème. Et voilà qu'à l'orée de ses 31 ans sa mère biologique fait irruption, entrainant derrière elle le père biologique et ses enfants. L'auteure est brusquement confrontée à cette nouvelle famille et aux questions, innombrables, qui surgissent de ce passé mis à jour.
En véritable enquêtrice, A.H. Homes va exhumer son histoire et tenter de comprendre son abandon par une mère trop jeune et immature. Quant au père, marié et père de famille à l'époque de sa naissance, il n'a qu'une crainte : que l'apparition de sa fille biologique ne bouscule sa vie bien ordonnée.
C'est pour assumer cette double famille, tenter de répondre à toutes ses interrogations, et transmettre un peu de son histoire à sa fille, qu'elle va écrire ce roman autobiographique.
Elle y parle de sa famille adoptive et, surtout, de ses parents biologiques qu'elle nous fait découvrir au fil du récit. Les rencontres, chaotiques et pleines de malentendus, avec cette mère qui la harcèle, ce père qui la fuit, sont décrites avec lucidité. Ce voyage qui tente de remonter le temps et de comprendre, ne se fait pas sans heurts et sans souffrance.
L'auteur établit un parallèle entre son métier d'écrivain, de conteuse d'histoire, et ce passé qui lui a été confisqué.
Ce document, constitué de deux livres, est écrit avec une lucidité empreinte d'émotion. Jamais on ne tombe dans l'apitoiement malgré la douleur qui affleure par instant. Quelques photos émaillent le récit et l'éclairent.
Au-delà du témoignage, A.M Homes nous livre un inventaire de toutes les ramifications de sa famille biologique ainsi que sa famille adoptive. Cette partie-là, même si elle est nécessaire dans le processus de recherche et d'identification de l'auteur, est plutôt indigeste pour le lecteur. Jusque-là, j'avais bien aimé la tonalité du livre, mais cette insistance à tout décortiquer dans le détail, cette enquête minutieuse et fastidieuse, m'a très vite lassée.

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«Ce livre va vous sauver la vie» écrit par A.M.Homes a été l'une de mes romans préférés de 2008. Celui ci n'a rien à voir puisqu'il s'agit d'un récit autobiographique qui la met en scène avec son quatuor de parents: les adoptifs, des universitaires juifs new yorkais et les biologiques dont elle va faire connaissance à l'âge de 32 ans.
En réalité, si le contenu des livres est très différent, elle aurait pu intituler «The Mistress's daughter», (littéralement «la fille de la maîtresse» traduit finalement par «le sens de la famille») par «Ce livre va me sauver la vie».
C'est une véritable mise à nu qui est ici décrite, au présent et linéairement, dans un style vif où l'on ressent l'urgence de réussir à comprendre les origines de sa filiation.
Il faut dire que ses parents biologiques ne lui facilitent pas vraiment la tâche: sa mère, Ellen Ballman, plutôt ringarde (qui l'a eue à 15 ans avec un homme déjà marié de 32 ans et père de quatre enfants) commence par apparaitre inopinément lors d'une lecture publique et la harcèle ensuite pour qu'elles se voient plus souvent. Son père, un homme lâche, ancien combattant et ex footballeur a manifestement honte de son existence.
Sa mère biologique va finir par mourir et A.M. Homes va tenter de reconstruire son histoire pour mieux se connaitre elle-même.
Sans pudeur, avec beaucoup de franchise, elle dépeint les sentiments contradictoires qui se succèdent: déception, culpabilité, honte et colère (ce dernier sentiment étant surtout réservé à son père biologique).
Cette quête d'identité et de reconnaissance va finalement trouver un certain répit lorsqu'elle va devenir mère à son tour «par dessus-tout, je suis la mère de Juliet» et c'est en écrivant ce livre empreint d'une grande sincérité qu'elle rend finalement hommage à ce qu'elle est et à sa famille.

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Attirée par les yeux bleus de cette petite fille, j'ai acheté ce livre. Celui-ci est un récit autobiographique de l'auteure. Aussi, il est difficile d'en établir sa critique. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas réellement exprimer : j'aime ou j'aime pas comme les oeuvres de fiction. Il s'agit avant tout de la vie de quelqu'un. Malgré tout, certains passages auraient du être enlevés surtout lorsqu'elle retrace toute sa généalogie qui remonte à des siècles.
En s'éloignant du sujet principal, «elle », ce livre est parti à la dérive…
Ce ne sera pas la meilleure autobiographie que j'ai lue mais on arrive à éprouver de l'empathie pour l'auteure.
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A .M Homes est une enfant adoptée issue d'une liaison entre une jeune femme et son employeur, un homme marié. Elle n'a rencontré ses parents biologiques à l'âge de 31 ans.
Elle nous livre une partie de son passé à travers ce récit autobiographique. Pas toujours facile de distinguer le réel de la fiction mais c'est pour elle, un moyen de se livrer tout en gardant un peu son jardin secret.
A la lecture, on arrive à ressentir des émotions, les différentes étapes par lesquelles elle est passée. (Colère, souffrance, rejet, ne pas vouloir bousculer la vie qu'elle s'est construite mais en même temps vouloir connaitre ses origines….) Elle aborde également dans son livre la place des « enfants pansements », les difficultés qu'ils peuvent rencontrer à leur propre construction.
Histoire touchante, qui permet de mieux comprendre l'auteur mais certains passages sont un peu inutiles à mon gout et n'apportent rien aux lecteurs.
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A.M. Homes est le fruit d'une liaison entre une jeune femme de vingt-deux ans et un homme marié et déjà père de famille. Elle découvre ses parents biologiques en 1992 à l'âge de 31 ans.
Ce n'est pas facile de découvrir ses parents "naturels", quel attitude adoptée ? Être contente ou distante ? A.M. Homes, elle-même réagit différemment avec sa mère et son père. Elle trouve sa mère envahissante et est admirative devant son père.
Le livre est découpé en deux livres : le premier décrit sa relation avec ses parents biologiques et la seconde, ses réflexions sur sa famille. Cette recherche de soi est intéressante à suivre à travers les différentes parties même si la partie sur les recherches sur sa généalogie m'a ennuyée. Je m'y suis perdue, n'ayant pas de repères. le procès, par contre est fort intéressant même si les questions sont assez dérangeantes.
Les parents biologiques et les autres, adoptives, se croisent et se mélangent dans ce livre quand l'auteur A.M. Homes se retrouve avec 4 parents qui comptent dans sa vie. C'est ça, le sens de la famille. le titre original est : The Mistress's Daughter qui est beaucoup plus fort, par la position que l'auteur se donne. Dans la dernière partie, on comprend pourquoi elle a voulu écrit ce livre.
Un livre intéressant sur la famille et l'adoption.
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C'est à un parcours très personnel que nous convie A.M. Homes. Nous suivons avec elle l'évolution des relations très particulières entre une jeune femme adoptée et ses parents biologiques. Elle-même a souvent l'impression de ne pas savoir où elle en est et elle attendra plusieurs années avant d'écrire ce livre qui éclaircit pour elle ce qui fait sa "lignée". Lignée biologique, qu'elle a voulu approfondir, mais aussi lignée "adoptive" avec le beau personnage de sa grand-mère à qui elle est sûre de ressembler, même si elles n'ont pas le même sang.

J'ai bien aimé cette recherche d'identité qui est mise en valeur pas une écriture sobre, pas du tout mélo. C'est plutôt le résultat d'un travail que l'auteur aurait fait avec un analyste. En tout cas il passionnera toutes les personnes qui ont eu de près ou de loin à voir avec cette situation.
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Un roman familial aux facettes multiples, cachées, révélées, désorganisées... Comment faire quand on est en quête de ses origines et que des sentiments "en montagnes russes" nous assaillent ? L'écriture est fine et sensible. Mais j'apprécie plus cette auteure dans ses romans.
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1992. La mère biologique d'A.H. M. Homes veut la rencontrer. Au bout de trente deux années de silence, elle veut connaître sa fille. Informée depuis toujours de son adoption par ses parents adoptifs, A.M. Homes doit faire face à la requête de sa mère biologique qui se fait insistante, pressante.

Dans ce récit autobiographique, l'auteure revient sur cette fracture dans sa vie déclenchée par la demande de sa mère biologique. Elle se retrouve très vite harcelée par cette femme qui veut à tout prix la rencontrer et nouer une relation avec elle. Non désirée, son père biologique était déjà marié à l'époque, ses parents adoptifs qui venaient de perdre un enfant l'ont adoptée. Elle creuse, cherche à trouver et à comprendre sa place dans cette nouvelle famille composées de deux pères et de deux mères. Sa mère biologique fantasque tente de gommer ces années comme si de rien alors que son père biologique orgueilleux et blessant refuse de parler d'elle aux siens.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/05/am-homes-le-sens-de-la-famille.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Ce livre est considéré par l'auteur comme un récit autobiographique.
Il me semble que ce livre répond davantage à une quête de ses racines qu'à une véritable autobiographie.
On ne découvre que peu de choses concernant la vie de A. M. Homes mais beaucoup de pages sont consacrées à la quête de ses racines.
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