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EAN : 9782889230037
100 pages
Atrabile (17/01/2013)
2.33/5   6 notes
Résumé :
Les éléments sont bien connus, la configuration éprouvée: le mal être adolescent, le bac qui approche, une histoire d’amour peu réciproque, on trébuche, on chute, et puis après… C’est cette période-là que Sascha Hommer a décidé de raconter dans Quatre yeux, un récit ouvertement autobiographique. Reprenons: Sascha va bientôt passer son bac, il rencontre Julia dont il va tomber fou amoureux… et les journées s’écoulent, un peu monotones, rythmées par la glande et la fu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Quelques adolescents de la fin des années 90 dans un "patelin de merde ennuyeux à mourir". Témoignage d'une descente aux enfers : herbe, alcool, champignons, LSD pour échapper au désoeuvrement et au mal-être. Engrenage classique mais pas inéluctable, soit dit en passant.
L'auteur/narrateur décrit la déchéance, les hallucinations, la paranoïa qui accompagnent la prise quotidienne de drogue, et rend compte de la désocialisation croissante parmi d'autres marginaux aussi mal en point - anorexiques, cleptomanes...

Bien sûr, le sujet est intéressant. Mais ce récit est d'une froideur ! Tellement impersonnel, plat et descriptif que je n'ai ressenti aucune émotion. L'auteur exprime-t-il ainsi le détachement induit par la drogue ? Son besoin de mise à distance vis à vis de ce passé cauchemardesque ?
Le dessin m'a surprise également, on peut se croire dans un album ou une BD jeunesse (le graphisme rappelle ceux de Placid & Muzo et de Pif...). Adolescents et adultes ont des visages d'enfants. Là encore, s'agit-il d'exprimer l'état du toxicomane qui perd peu à peu le contrôle de son existence ? La volonté de l'auteur de reléguer cet épisode dans les mauvais souvenirs de jeunesse ?

Une seconde lecture quelques jours après la première ne m'a pas touchée davantage.

http://www.youtube.com/watch?v=D67kmFzSh_o
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Un lycéen glandeur qui tombe amoureux, se fait jeter, passe son temps à fumer des pétards avant d'attaquer les champignons hallucinogènes. C'est tout ? Ben oui c'est tout. Ah non, il y a aussi plein d'autres ados glandeurs et fumeurs et un chien sans yeux que notre « héros » est le seul à voir. Une variation de plus sur la crise de la jeunesse à travers l'histoire très autobiographique de l'allemand Sascha Hommer.

Alors bien ? Pas bien ? J'ai envie de répondre pas bien, pas bien du tout même. du moins sans aucun intérêt. Ok, on suit la descente aux enfers du gamin, son passage du simple pétard au LSD et aux champis, son pseudo début de rédemption, notamment grâce au dessin. Mais bon on s'en fiche un peu, on reste très extérieur à ce qui lui arrive. Il faut dire qu'il n'attire pas spécialement la sympathie. Et puis il n'a aucune épaisseur, il est pour ainsi dire transparent. On n'a même pas envie de le secouer pour le sortir de son apathie, on voudrait juste le laisser dans son univers sans relief pour s'intéresser à quelqu'un d'autre.

Coté dessin, on a droit à un noir et blanc sans âme, très scolaire. C'est fluide et lisible mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Quatre Yeux, c'est une sorte d'autofiction en BD. Tout ce que je déteste. La propension qu'ont les auteurs à se regarder le trou de balle pour créer une oeuvre m'impressionnera toujours. Un sujet certes inépuisable mais neuf fois sur dix l'exercice n'intéresse qu'eux. Et nous pauvres lecteurs, avons juste l'impression de perdre notre temps. Franchement, dans le genre crise adolescente crépusculaire et turpitudes de la jeunesse, je préfère en rester au Black Hole de Charles Burns.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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La couverture d'abord et les dessins ensuite m'avaient attirée: simples, limpides. Quant à l'histoire... Sasha et un chien sans visage discutent, en pleine nature, du passé du jeune homme et de leur rencontre.
Sasha évoque ainsi sa descente inexorable dans la consommation de drogues, quelques joints, des bangs, puis LSD, champis, avec sa bande de potes tous virés de leur lycée les uns après les autres. Sasha enchaîne les coiffures et les histoires d'amour avortées.
Que dire... on ne peut pas s'attacher au personnage trop distant, froid, on ne peut pas s'investir dans l'histoire mais juste observer, comme c'est souvent le cas d'ailleurs dans la réalité, face à une bande de toxicos.
L'évolution du personnage du chien et de la relation qu'entretient Sasha avec lui est difficile à comprendre, d'ailleurs la fin m'a échappée.
Bref... un bref récit qui me laisse vaguement mal-à-l'aise et qui ne m'inspire pas.
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Je vais être indulgent dans ma notation car c'est une oeuvre que je n'ai pas forcément aimé mais qui objectivement serait passable. L'auteur allemand nous conte une autobiographie de sa jeunesse, plus précisément du passage à l'âge adulte. Il est question de drogue et autres fumettes en tout genre. C'est à croire que l'ensemble des artistes s'adonnait à la drogue durant leur jeunesse comme pour mieux s'affirmer. J'avoue bien volontiers que je n'approuve pas ce genre d'initiation ayant vécu une expérience un peu plus commune.

Il faut dire que cela commence fort avec un dialogue entre l'auteur et un chien sans visage mais qui parle et écoute quand il veut bien. Bref, le champignon hallucinogène n'est pas très loin et il en sera question d'ailleurs. On va suivre ses errances souvent glauques pour aboutir à une conclusion un peu philosophique et surtout très imagée. Je ne me suis pas ennuyé, c'est l'essentiel.
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critiques presse (3)
BDSelection
17 mai 2013
Ce récit autobiographique se révèle d'autant plus dur et touchant qu'il est raconté avec simplicité, franchise et une grande douceur.
Lire la critique sur le site : BDSelection
BoDoi
28 mars 2013
Sascha Hommer propose un récit à l’image de la période subie à l’époque : lent et sans surprise. [...] Une histoire touchante, juste et bien restituée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
26 février 2013
Le spleen adolescent ici évoqué est un terrain largement balisé, mais Hommer en tire quelques fulgurances graphiques et narratives dans un livre finalement très pudique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Malheur à qui a les yeux fixés sur deux chemins !
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