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EAN : 9782700246551
176 pages
Rageot Editeur (17/06/2015)
3.45/5   11 notes
Résumé :
Farley Scott, jeune cow-boy, fuit à bord d’une diligence remplie d’or avec ses deux compagnons. Ils ont aux trousses des « régulateurs ». Quand une tempête de sable les stoppe en plein désert, Farley se réfugie dans une ville qui semble surgie du néant. Là, Miranda le recueille et tente de le défendre. Mais son père, le juge Prospéro, le condamne à rester dans cette ville fantôme d’où il lui est impossible de s’enfuir sous peine de déclencher une nouvelle tempête.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Surpris par une violente tempête de sable, trois hommes en fuite trouvent refuge dans une étrange ville perdue au milieu du désert. Une ville du nom de Ghost City, qui va s'avérer bien moins hospitalière que prévue. Prenez garde, vous qui entrez dans Ghost City, rien ne dit que vous pourrez en sortir...

J'ai tout de suite été séduite par le décor dans lequel se déroule l'intrigue. L'auteur nous plonge dans un Far West plus vrai que nature, rude, sauvage, soumis aux forces de la Nature. Mais il nous en montre aussi une toute autre facette, nimbée de fantastique et de légendes indiennes.
Dès les premières pages, on se retrouve en plein milieu du désert, pris dans une course-poursuite où se mêlent poussière, sable, sueur et peur. Difficile de ne pas se laisser emporter par le souffle de l'aventure ! En lisant "Ghost City", j'ai retrouvé l'ambiance de "L'agence Pinkerton", une série du même auteur (géniale!!) se déroulant elle-aussi dans le Far West.

A mes yeux, le point fort du roman est sans conteste la ville Ghost City elle-même dans laquelle l'auteur nous entraîne. A travers cette ville pénitentiaire et le personnage du juge Hayes, Michel Honaker nous amène à une réflexion sur les notions de bien et de mal, de justice et rédemption. Dommage que cet aspect de l'histoire ne serve que de toile de fond à la romance entre Farley et Miranda, un peu trop fade et prévisible à mon goût...
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Les adaptations et réécritures sont en vogue. Après les contes de fées, voici les pièces de théâtre célèbres.

Cette pièce de Shakespeare est moins connue du jeune public (d'ailleurs, généralement il ne connaît que "Roméo et Juliette") et c'est donc une idée intéressante de la transposer dans un autre cadre.
L'autre aspect qui a éveillé mon intérêt est l'auteur lui-même que je connais pour sa série d'enquêtes et d'action (qui se passe d'ailleurs au Far West) et ses réécritures de contes de fées. J'ai bien aimé ce qu'il a fait avec les contes et je me suis dit que cela risquait d'être également du bon travail avec cette pièce.
Evidemment, le matériau originel est autrement plus complexe et riche que pour les contes de fées.

Le point de départ : trois pilleurs de banques qui se perdent dans le désert à cause d'une tempête et arrivent à Ghost City, ville fantôme sur laquelle règne l'implacable et mystérieux juge Prospero.
On retrouve les personnages de Shakespeare retranscrits plutôt fidèlement dans leur rôle, cette atmosphère tendue de huis-clos, les relations complexes entre Caliban, Prospero et Miranda, la fin heureuse ainsi que la magie omniprésente.
Les thèmes de la pièce de départ y sont évoqués : l'amour et la haine (Miranda, Farley, Prospero, Caliban), le pouvoir et les jeux de pouvoir (Prospero, Caliban, le frère du juge), la liberté et sa dépossession (les habitants de la ville, les nouveaux arrivants, Ariel), l'intrusion du monde extérieur et avec lui d'autres aspirations (Miranda) mais oeuvre jeunesse et brièveté de l'ouvrage obligent, les côtés politiques et métaphysique ont été gommés.

Bref, une lecture plaisante pour une adaptation réussie qui incite à lire ou relire l'oeuvre originale infiniment plus foisonnante.

A partir de 14 ans
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J'ai découvert Michel Honaker avec une réécriture de conte, Carabosse, et c'est avec une réécriture d'une pièce de théâtre, La tempête de William Shakespeare, que je poursuis ma découverte de l'auteur. Je dois avouer n'avoir jamais lu l'oeuvre originale et ne pourrai donc pas parler de la fidélité de cette réécriture.

Ghost City est une ville fantôme perdue dans le désert qui n'apparaît aux yeux de certaines personnes que lorsque Prospéro, juge auto-proclamé de la ville, ne le décide. Et laissez-moi vous dire que vous n'avez pas forcément envie de découvrir la ville qui s'apparente à une prison à ciel ouvert où sont reclus criminels, filles de joie et autres personnes peu recommandables.

Si la ville n'a pas besoin d'enfermer ses habitants, c'est que des forces surnaturelles sont en jeu, des forces contrôlées par notre juge qui veille à faire respecter la justice, du moins sa vision de la justice, parmi des personnes qui n'en ont jamais fait grand cas par le passé.

Le roman est assez court ce qui n'a pas permis à l'auteur de se lancer dans de longues descriptions. Mais, fort heureusement, cela ne l'a pas empêché de fixer rapidement le décor permettant aux lecteurs de se forger une image précise de la ville, de son atmosphère étouffante et de l'aura de mystère qui l'entoure.

On ressent en outre parfaitement le sentiment d'isolement et d'enfermement des habitants et même de Miranda dont le seul crime est d'être la fille du juge. Celle-ci va d'ailleurs prendre conscience, grâce au jeune Cow Boy Farley, des limites d'une vie sans liberté.

Ghost City est également une histoire d'amour entre deux personnes à la personnalité et au parcours diamétralement opposés. Miranda a ainsi vécu toute sa vie à l'écart du monde protégée par son père alors que Farley est un bourlingueur féru de liberté. Cette opposition des caractères se révèle intéressante puisqu'elle permet aux deux personnages d'évoluer au contact l'un de l'autre. On reste cependant dans un schéma classique d'amour au premier regard avec une relation assez chaste, fidèle aux histoires d'antan.

Heureusement, la romance n'est ici pas développée sur des pages et des pages. L'auteur vous épargne également les atermoiements d'une belle et jeune enamourée effacée et indécise. Miranda est certes une belle femme, mais elle a aussi un sacré caractère et n'hésite pas à se confronter à Farley, mais également à son père. Il n'est donc pas ici question d'une jeune demoiselle en détresse à sauver.

J'ai deviné assez rapidement certains éléments concernant la personnalité du juge et son passé puisque l'auteur distille quelques indices et que la trame narrative demeure assez classique. Cela ne m'a néanmoins pas dérangée outre mesure puisque le point fort de ce roman n'est pas le suspense, mais la réflexion qu'il permet d'opérer sur des thèmes comme la justice et sa mince frontière avec la vengeance, la rédemption, la liberté, l'avidité, la morale…

Enfin, j'ai été de nouveau charmée par la finesse et la beauté de la plume de Michel Honaker que je mets donc officiellement dans ma liste des auteurs à la belle plume aux côtés, entre autres, d'Amélie Nothomb et de Stéphane Soutoul.

En conclusion, j'aurais apprécié que l'auteur étoffe un peu plus son roman, mais force est de constater qu'il arrive en peu de pages à vous plonger totalement dans son récit. Cette histoire de ville fantôme érigée sur le principe de justice et de pénitence pour ceux qui ont fauté devrait plaire à toux ceux qui aiment les romans mêlant mystère, surnaturel, romance et qui aiment réfléchir à des notions universelles comme la justice.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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La collection In Love nous rappelle que « Les histoires d'amour sont éternelles ». Dans Ghost City, l'auteur a voulu rendre hommage à un de ses auteurs préférés: Williams Shakespeare. Etant moi-même une admiratrice du dramaturge britannique, j'étais impatiente de lire cette adaptation de « La tempête ». Ne connaissant pas l'oeuvre originale, j'ai commencé à lire avec une curiosité monumentale, j'en suis ressortie totalement conquise et avec l'envie de sortir toutes mes intégrales de Shakespeare et de lire la pièce.
Ghost City - Michel Honaker

J'ai découvert l'auteur avec cette histoire là. L'adaptation moderne d'un classique ne doit pas être facile, il faut penser aux thèmes, aux personnages, au temps choisi, et dans ce cas précis, au format, puisque en effet « la tempête » est une pièce de théâtre, les dialogues sont primordiaux, ici l'intrigue est plus visuelle, et j'ai trouvé les descriptions sublimes, j'ai ressenti la chaleur du désert, admiré l'art de Miranda. Tant de détails qui m'ont permise de me transporter dans mon livre.

L'intrigue se déroule dans le désert, sable à perte de vue, ville fantôme, une ambiance chaude et aride. J'ai adoré l'univers des Cow Boy, cette transposition est originale. J'étais, le temps de ma lecture, au far-west. Avec en prime ici Ghost City, cette ville où seuls les criminels se retrouvent. Il y a une ambiance mystique, le fantastique se mêle à l'histoire. le juge de la ville a, en effet, des pouvoirs: il contrôle les éléments, dont la fameuse tempête qui emmène ces hommes de peu de foi jusqu'aux portes de la ville où ils seront jugés et condamnés. Sa fille Miranda, a, elle aussi, un don, celui de façonner le sable, qu'elle décide de consacrer à l'art puisqu'elle le sculpte. J'imaginais ses oeuvres si bien, c'était très beau. Mais cette vie est sur le point de changer avec l'arrivé du nouveau venu.

Je suis tombée amoureuse de Farley dès que je l'ai « vu ». L'amour est le thème majeur de cette collection, et on ne pourra pas dire qu'il n'est pas présent ici, puisqu'il m'a véritablement transpercée. La relation qui se tisse petit à petit entre lui et Miranda est touchante. Elle voit le bon en lui, le défend, le soutien et croit en lui. Ce cow-boy aux allures de mauvais garçons est en fait un homme bon, qui pour rétablir la justice n'a pas toujours fait les bons choix et s'est retrouvé aux mauvais endroits. Alors que lui qui a toujours voyagé, vu des paysages, transporter les animaux, elle n'a vécu que cloîtré dans cette ville mal fréquentée, ils se complètent et apprennent l'un de l'autre. Il n'y a aucune précipitation, leur relation est basée sur un rêve de liberté et de justice dans un monde où peur, complots et vengeance règnent. Ils sont une main tendue. C'est dans la simplicité des gestes et des mots qu'on l'on trouve les émotions les plus belles et les plus fortes.

La fin est à mon goût parfaite, j'ai trouvé les dernières pages magnifiques, et j'ai refermé mon livre le sourire aux lèvres.
J'ai absolument tout aimé dans ce roman, de la plume l'auteur, aux personnages, à la romance en passant par tous les thèmes abordés et toujours développés avec justesse.
Lien : http://regina-falange.skyroc..
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Farley Scott est un cow-boy, un cow-boy en fuite, accompagné de deux acolytes mais les hommes doivent faire vite s'ils ne veulent pas se faire rattraper…Cependant une tempête les stoppe en plein désert et Farley se réfugie dans une ville surgit de nulle part. C'est dans cette ville qu'on le condamne, il ne peut s'enfuir sous peine de mourir mais c'est aussi dans cette ville qu'il rencontre la belle Miranda.

J'ai lu quelques pièces de théâtre de Shakespeare mais celle-ci non, mais après avoir tourné les dernières pages de cette histoire, j'ai très envie de découvrir la tempête de Willan Shakespeare. Dans cette histoire, nous sommes au milieu de nulle part dans une ville fantôme, Ghost city, dans cette ville un juge sème la terreur et impose ses lois. Qui se retrouve dans cette ville est immédiatement condamnée. Ce roman suppose des questions : peut-on faire soi-même sa loi ? Peut-on l'imposer aux autres ? J'ai passé un bon moment de lecture mais je n'ai pas eu de coup de coeur, je me suis sentie distance de cette histoire et je n'ai pas réussi à l'apprécier pleinement. En revanche, l'auteur sait captiver notre attention, on se pose beaucoup de question sur cette ville et on se demande si Farley va s'en sortir. Une ville bien mystérieuse, en plein désert dans laquelle les criminelles purgent leur peine. J'aurai aimé pouvoir la comparer à l'oeuvre originale mais malheureusement je ne l'ai pas lu. La romance est présente, c'est une romance assez naïve, je me suis demandée si elle allait triompher, si les personnages allaient s'accorder une chance ?

Je pense que je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans cette histoire à cause des personnages. En effet, je n'ai pas réussi à me sentir proche d'eux, je ne les ai pas trouvé assez développer, il y avait un manque de profondeur mais cette histoire est assez courte et ce manque peut se comprendre. Farley est le personnage qui a attiré mon attention et finalement celui que j'ai le plus apprécié. C'est un jeune homme qui veut s'en sortir mais qui fait de mauvaises rencontres, c'est un jeune homme assez simple. Miranda a aussi retenu mon attention, c'est une belle jeune femme, la fille du juge, mais elle vit enfermée dans cette ville depuis sa plus tendre enfance, elle ne connaît par le mot liberté et ne peut pas y mettre une définition, c'est une jeune femme qui s'est habituée à sa vie d'enfermement et qui pour palier le temps fait des constructions dans le sable…En ce qui concerne les autres personnages, j'avoue ne pas avoir réussi à avoir des liens avec eux, je vous laisse les découvrir.

L'écriture de l'auteur est vraiment belle, elle est poétique, c'est une plume qui laisse place à l'évasion, il nous entraîne facilement dans son univers.

En bref, une belle découverte avec ce roman, une ballade en plein désert dans une ville fantôme, une ambiance mystérieuse mais un manque de proximité avec les personnages !
Lien : http://les-chroniques-de-joh..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- J'aimais la mère de Miranda ainsi, confessa Hayes, oui, de toute mon âme. Même quand nous avions passé tous deux l'âge des folles escapades romantiques, même quand les cheveux gris ont commencé à balayer nos tempes... Cette femme était ma vie, mon univers. Je chérissais ce qu'elle était et ce qu'elle n'était pas. A travers elle, je voyais un monde qui autrement ne se serait jamais révélé à mes yeux. Oui, je l'ai aimée passionnément et pendant de longues années. La maladie l'a emportée en si peu de temps. Ce sont les fièvres de ce maudit pays... Elle s'est éteinte tout simplement, comme la flamme d'une bougie qui vacille, frémit, puis meurt.
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- Ce grand nigaud n'est pas fait pour être juge, glissa Ariel. Il a déjà du mal à discerner le jour de la nuit, alors une bonne action d'une mauvaise...
- Il le deviendra avec ton aide, assura Hayes. Après tout, il ne faut qu'un tiers de sévérité, un tiers de compassion et un tiers de sagesse. Le reste s'apprend seul pour peu que l'on possède un cœur intègre.
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Miranda adressa à Farley un dernier regard empli de l'émotion du départ, de la séparation inévitable, puis elle imita son père qui s'éloignait déjà au trot. Père et fille ne furent bientôt plus que deux points sur l'horizon balayé par les premières lueurs de l'aube.
- Ma fleur du désert, murmura Farley. Partout où il y aura du sable, tu sauras lui donner vie.
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- La chaleur du midi, c'est mortel pour le cerveau.
- C'est ça, petite fille, rêve donc du grand large sans avoir le courage de lever l'ancre. Plante-toi devant un chemin et détourne-toi par peur de l'explorer. Moi, je fais vivre des images dans ma tête parce que j'ai vu le monde et que je sais à quoi il ressemble. Et cet univers-là, aucun juge ne pourra jamais me l'enlever. Il est trop vaste, il se perd dans l'infini, et je suis libre d'y galoper à ma guise. [...] Sors de mon rêve, Miranda, jeta-t-il froidement. Aussi longtemps que tu penseras et agiras comme ton père, tu n'y auras pas ta place.
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- Tu n’as que ce mot à la bouche : justice, justice…
- Parce que c’est le fondement de tout ! Il n’est pas d’État, de société, de civilisation sans une justice ferme et incorruptible. Encore faut-il la rendre. Encore faut-il en avoir le courage. Une peine est une peine. Une punition est une punition. Il ne saurait y avoir de relaxe, de sursis, d’avertissement timide. On sait quand on faute. On doit savoir ce qu’on risque.
(p. 26)
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Vidéo de Michel Honaker
Michel Honaker : L'enchanteur de sable .Michel Honaker est à l'aise dans tous les styles. Il y a quelques mois, nous l'avions rencontré pour parler de sa trilogie Terre Noire (Voir l'interview) et aujourd'hui c'est dans un parking souterrain, lieu énigmatique ou débute le troisième volet de Chasseur noir, L'enchanteur de sable, que l'on se retrouve. du piano au parking, les ambiances se suivent mais ne se ressemblent pas. RencontreInterview réalisée pour le site spécialisé en littérature jeunesse Les Histoires Sans Fin (http://www.leshistoiressansfin.com)
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