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Critique de cmpf



Ce livre forme avec la vieille fille un ensemble appelé les rivalités.
Le cabinet des antiques est le nom donné par dérision, au salon aristocratique des D'Esgrignon, vieille famille de la noblesse, qui n'a pas émigré, mais a perdu beaucoup de ses possessions. Méprisé par Napoléon puis oublié par Louis XVIII et Charles X, le vieux marquis qui ne veut pas voir l'évolution de la société n'espère plus qu'en son fils Victurnien pour relever la Maison.
Malheureusement le jeune homme ne répond pas à ses attentes, et envoyé à Paris pour selon son père se mettre au service du Roi, comprend vite que son nom n'est plus propre à lui ouvrir une carrière militaire ou diplomatique, s'y dissipe et dépense l'argent qu'il ne possède pas.
De façon plus large, il s'agit là d'un tableau de la rivalité qui peut exister dans une petite ville de province entre la vieille noblesse qui croit encore qu'il suffit d'être né d'une ancienne famille pour avoir droit à tous les honneurs et la bourgeoisie, qui elle désire utiliser son argent pour s'élever en épousant des demoiselles nobles mais pauvres.
Une des figures essentielle, et non dénuée de noblesse d'âme, de ce roman est celui de Chesnel, notaire entièrement dévoué à cette famille jusqu'à lui sacrifier sa fortune.
Un Balzac qui sans m'enthousiasmer comme certains autres titres, n'est pas sans intérêt.

Chalenge 19ème siècle

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