Rentrée littéraire 2016 - La soprano Brigitte Hool nous présente son premier roman Puccini l'aimait, à paraître le 15 août 2016 en librairie en Suisse et le 20 octobre 2016 en France et en Belgique.
4ème de Couverture:
Le rideau rouge s?ouvre sur un récit émouvant. On y découvre un Giacomo Puccini amoureux, entouré de femmes, de morts et de fantômes. Entre ses tourments et la béatitude de la création, les muses se glissent dans l?intimité du compositeur italien.
S?appuyant sur des faits réels, Brigitte Hool nous emmène dans les coulisses de l?Histoire de la musique. Ce roman captivant, aux retournements im-prévisibles, va crescendo jusqu?à la dernière page. Brillamment tragique, Puccini l?aimait nous galvanise par sa mélodie inspirée.
« Elle respirait tout doucement, sans se rendre compte que son souffle collait au rythme de celui de Puccini. »
Après s?être distinguée en obtenant deux titres et deux Prix pour les meilleurs résultats (en Journalisme) et leur excellence (en Lettres) à l?Université de Neuchâtel, et après avoir étudié le violoncelle, Brigitte Hool se consacre au chant, obtenant ses titres au Conservatoire de Neuchâtel. Après avoir été directrice de choeur, elle débute comme soprano à la Scala de Milan et chante ainsi qu?aux opéras de Lyon, Lausanne, Marseille, Bordeaux, Nice, Tours, Avenches ou au Bunka Kaikan de Tokyo, entre autres. Elle est professeur de yoga de l?Ecole Yogakshemam. Elle a reçu le Prix Culturel Vaudois en 2008 et le Prix parisien Trofemina en 2010. Elle poursuit sa carrière de cantatrice tout en ouvrant un nouveau volet en publiant son premier roman à l?Âge d?Homme Puccini l?aimait.
https://www.facebook.com/EditionsLAgeDHomme/?fref=ts
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Brigitte Hool/5
5 notes
Résumé :
Le rideau s'ouvre sur un récit émouvant. On y découvre un Giacomo Puccini amoureux, entouré de femmes, de morts et de fantômes. Entre ses tourments et la béatitude de la création, les muses se glissent dans l'intimité du compositeur italien.
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Puccini l'aimait ou les aimait?... Ce roman relate l'histoire du compositeur en tant qu'homme avec ses forces et ses faiblesses. Indéniablement, Giacomo Puccini aimait les femmes. Sources de ses plus grandes compositions. Tout d'abord, à sa manière, sa maîtresse attitrée, Elvira, qui deviendra plus tard son épouse, totalement hystérique, narcissique qui n'y connaît rien en art, en la beauté de la vie en général et souffrant d'une jalousie maladive, certes parfois justifiée mais pas toujours. Il y a Cori, sa jeune maîtresse de l'âge de sa belle-fille, pleine de fraîcheur et de vitalité qu'il sera contraint d'abandonner pour se plier aux caprices de son épouse et pour ne pas ternir sa (leur) réputation. Il y a Sybil qu'il ne convoitera qu'une seule fois mais qui deviendra sa confidente. A sa manière, il y a la douce et discrète Doria, une des rares personnes qui puisse comprendre sa musique, l'entendre, la ressentir, la vivre. Mais qui est donc cette maîtresse secrète, sa muse, qui lui procurera également l'inspiration nécessaire de ses grandes oeuvres. L'histoire romancée est écrite d'une plume légère, pleine de poésie, parfois avec un vocabulaire recherché avec des métaphores qui "chantent" et qui permettent au lecteur de ne pas perdre le fil de l'histoire et en facilitent la compréhension. L'ouvrage est entrecoupé de chapitres qui ressemblent fortement à des petites nouvelles dans le roman. Il est facile et agréable à lire. Une fois plongé dans la lecture, il est difficile de s'en séparer tellement nous sommes emportés dans les méandres d'émotions aussi bien du compositeur que des personnages, tous entiers, du roman. Même la pauvre Elvira, victime de son propre narcissisme, fait pitié aux yeux du lecteur. J'ai beaucoup aimé ce livre.
« Sybil, pourquoi me caresses-tu les cheveux ? demanda Giacomo.
- J'aimerais que tu sois heureux. Tu avais une mélancolie sur le front que je console. »
« Je cherche en moi le coeur apte à entendre la musique chanter pendant que j'accepte la mort, toutes nos morts ».
Puccini l'aimait, ou Puccini et ses femmes. Puccini qui entretient une liaison durable et scandaleuse avec une femme mariée qu'il finit par épouser du bout des lèvres, qui a pour maîtresse une jeune femme à qui il propose le mariage, qui parle musique des sphères avec la jeune bonne Doria qui sera chassée et harcelée par l'épouse acariâtre au point qu'elle se suicidera.
Une histoire romancée pour découvrir l'immense Puccini, grand amoureux des femmes, qui nourrit ses compositions de cet amour ardent.
Une écriture « dans le ton de l'époque », vériste, riche, si riche qu'elle écoeure parfois et les mots érudits qui y figurent ne sont pas forcément appropriés. (A titre d'exemple, « le latin macaronique » (page 37). La définition exacte s'applique à une poésie burlesque mêlée de terminaisons latines. L'expression ne fonctionne pas vraiment). Je regrette en outre l'absence d'une bibliographie pour en apprendre davantage sur ce grand homme.
Un roman construit comme un opéra, forcément, avec une ouverture chuchotée, des intermèdes et un final très beau, théâtral mais pourtant plein d'émotions.
Une ouverture sur l'air de Madame Butterfly - https://www.youtube.com/watch?v=mN9Dipgqdtw
et un final sur l'acte III de Turandot, « Nessun Dorma » -
https://www.youtube.com/watch?v=QtlgzFKWZKE
- J'aimerais que tu sois heureux. Tu avais une mélancolie sur le front que je console. »
« Je cherche en moi le coeur apte à entendre la musique chanter pendant que j'accepte la mort, toutes nos morts ».
Puccini l'aimait, ou Puccini et ses femmes. Puccini qui entretient une liaison durable et scandaleuse avec une femme mariée qu'il finit par épouser du bout des lèvres, qui a pour maîtresse une jeune femme à qui il propose le mariage, qui parle musique des sphères avec la jeune bonne Doria qui sera chassée et harcelée par l'épouse acariâtre au point qu'elle se suicidera.
Une histoire romancée pour découvrir l'immense Puccini, grand amoureux des femmes, qui nourrit ses compositions de cet amour ardent.
Une écriture « dans le ton de l'époque », vériste, riche, si riche qu'elle écoeure parfois et les mots érudits qui y figurent ne sont pas forcément appropriés. (A titre d'exemple, « le latin macaronique » (page 37). La définition exacte s'applique à une poésie burlesque mêlée de terminaisons latines. L'expression ne fonctionne pas vraiment). Je regrette en outre l'absence d'une bibliographie pour en apprendre davantage sur ce grand homme.
Un roman construit comme un opéra, forcément, avec une ouverture chuchotée, des intermèdes et un final très beau, théâtral mais pourtant plein d'émotions.
Une ouverture sur l'air de Madame Butterfly - https://www.youtube.com/watch?v=mN9Dipgqdtw
et un final sur l'acte III de Turandot, « Nessun Dorma » -
https://www.youtube.com/watch?v=QtlgzFKWZKE
L'auteur soprano réputée et passionnée d'écriture nous parle de musique, d'inspiration et d'art à travers la vie de Puccini. Homme entouré de femmes qui l'ont vraiment inspiré, une force sur laquelle il pouvait s'appuyer. On découvre Elvira sa maîtresse qui deviendra son épouse légitime, la jeune Cori de l'âge de sa belle-fille et surtout Doria sans instruction mais qui sentait la musique. Les chapitres sont courts, intenses et dynamiques et chacun pourrait être lu séparément. La tension monte tout au long du récit jusqu'au dénouement tragique. Une belle découverte d'un compositeur et d'une auteure qui nous fait partager sa passion. GB
Si j'adore les opéras de Puccini, et en particulier les derniers, j'avoue ne pas connaitre grand-chose de sa vie à part sa mort durant l'élaboration de Turandot et l'air de Liu « Tu, che di gel sei chinta »… Les biographies du compositeur sont peu nombreuses surtout en français. Je remercie donc Babelio et les éditions de l'Âge d'homme de m'avoir permis de découvrir ce premier roman de B. Hool sur une partie de la vie de Puccini.
Direction l'Italie du début du XX° siècle où Giaccomo Puccini est une idole de toute l'Italie après le vieux maitre Verdi. le roman, comme le titre l'indique, se focalise autour de quelques femmes que l'homme de musique aima durant ses vingt dernières années : Elvira, la presque femme qui attend le mariage officiel et d'autres comme Doria, la servante fidèle, sorte de modèle de sa dernière héroine tragique.
Lien : http://flolunaire.blogspot.fr/
Direction l'Italie du début du XX° siècle où Giaccomo Puccini est une idole de toute l'Italie après le vieux maitre Verdi. le roman, comme le titre l'indique, se focalise autour de quelques femmes que l'homme de musique aima durant ses vingt dernières années : Elvira, la presque femme qui attend le mariage officiel et d'autres comme Doria, la servante fidèle, sorte de modèle de sa dernière héroine tragique.
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