AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782714413048
216 pages
Belfond (30/11/-1)
3.94/5   16 notes
Résumé :
Rodolphe Rassendyll, un touriste anglais, arrive à Strelsau, capitale d'un pays imaginaire d'Europe Centrale, la Ruritanie. Il y rencontre un lointain cousin dont il est le parfait sosie, le prince héritier Rodolphe V. Celui-ci doit être couronné Roi le lendemain, mais à l'issue de la soirée que les deux parents éloignés passent ensemble, le futur souverain ne peut être ranimé : il a bu un vin drogué par une complice de son demi-frère, Michael de Strelsau, lequel es... >Voir plus
Que lire après Le prisonnier de ZendaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le prisonnier de Zenda est un roman d'aventures publié en 1894 par Anthony Hope (1863-1933). Je l'avais ajouté à ma pàl après ma lecture de « La saga des étoiles » d'Edmond Hamilton. J'avais lu que ce dernier était une transposition en space opera du livre de Hope.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je me suis régalée ! À choisir entre les deux, j'ai préféré la version « originale » de l'histoire. Rodolphe Rassendyll est un personnage que je ne vais pas oublier de sitôt.

Rodolphe décide de se rendre en Ruritanie (un pays imaginaire) pour assister au couronnement du roi. Il se trouve être le sosie de celui-ci et quand il va être drogué la veille de son couronnement, Rodolphe va prendre sa place pour donner le change le temps de le remettre sur pied. Sauf qu'entre-temps, le roi va être enlevé. Il y a du complot dans l'air ! Rodolphe aura fort à faire pour rester en vie, sauver la vie du roi sans parler de la belle Flavie… la promise du roi.

C'est Rodolphe qui raconte et c'est vraiment plaisant à lire. Les dialogues son excellents et donnent l'impression d'être dans une pièce de théâtre. Il y a un très bon rythme et les situations s'enchaînent rapidement. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Hope.

La fin est belle et émouvante. Je vais plus que probablement lire la suite « Service de la reine ».
Commenter  J’apprécie          326
Belle découverte! On passe un moment agréable avec ce livre qu'on ne saurait le lâcher un seul instant. Il n'est pas que plein d'aventures à la manière de Les trois mousquetaires de Dumas mais aussi l'écriture est tout autant parlante qu'elle nous rapproche du héros, le rend plus intime, avec un langage direct, précis et objectif. On cerne mieux la nature à la fois insouciante et courageuse de Rassendyll, puisque c'est lui notre héros, ses froideurs et ses chaleurs. L'histoire commence lorsque la belle sœur de Rodolph Rassendyl,la femme de son frère, lui reproche d'être oisif et qu'il se choisisse un quelconque emploi pour s'occuper. Rose est sans savoir qu'une fois que Rodolphe mettra pieds à Strelsau, son destin va prendre une tournure insaisissable, indéfinissable. Rose ne sait pas non plus que Rodolphe goutera à un moment au trône de la Ruritanie, en tant que sosie du roi, au risque de trébucher aux mailles de l'amour de la princesse Flavie, avec ses cheveux roux qu'elle raille tout le temps. Et qu'il va par une bravoure indéniable sauver le trône du roi, de toutes les menaces de conspirations...
Commenter  J’apprécie          240
C'est de la littérature jeunesse ? Que nenni car c'est presque un "Prison Break" dixneuvièmiste (d'ailleurs si Paul Scheuring pourrait nous faire un nouveau remake, cela serait un excellente idée…). Après une courte mise en place qui nous présente Rudolf Hassendyll sosie du roi de Ruritanie, cela n'arrête pas un instant. Intrigues, complots, trahisons, fuites, traques, cavales, infiltrations, exfiltrations, bastons au pistolet à l'épée ou à mains nues… On inverse les rôles du chasseur et du chassé avec 0 gras littéraire, 0 tirage à ligne : chaque phrase, chaque dialogue sert à faire avancer l'histoire et les personnages. Bref à ce niveau, c'est magistral !
C'est presque du Don Diego de la Vega qui délivre le Masque de Fer prisonnier des Habsbourg... Ou du jeu de rôle "Castle Falkenstein" sans fantasy et sans steampunk (d'ailleurs il s'en inspire et lui rend hommage, c'est dire la postérité du roman dans la culture populaire anglo-saxonne)

En fait cet excellent récit d'aventure est à la fois l'héritier d'une longue tradition de feuilleton populares et l'annonciateur d'une longue tradition de pulps populares. C'est très moderne dans le style, le rythme et surtout la narration à la première personne qui nous plonge directement au coeur de l'action : j'ai vraiment eu peine à croire que le roman date de 1894 et la traduction de 1952. Pour moi la découverte de ce roman ringardise des pans entiers du roman historique franco-français, qui se momifie de plus en plus à chacune de mes incursions dans le roman historique anglo-saxon.

Un classique et une référence du cape et d'épée à lire et à relire : maintenant moi aussi je peux fièrement déclarer "je suis un Ruritanien !"
Un bémol : d'horripilantes coquilles dans l'édition en intégrale des Moutons Electriques qui rompent le charme de l'esprit d'aventure.
Commenter  J’apprécie          196
Grand classique anglais écrit en 1894 dont Richard Thorpe a tiré un superbe film en 1952, interprété par Stewart Granger, le prisonnier de Zenda a plongé de longues années dans l'oubli avant que Gallimard ne le réédite il y a une dizaine d'années à peu près. Je crois que cette édition est aussi épuisée mais heureusement, Les Moutons électriques ont publié récemment la trilogie (car il y a deux suites au Prisonnier), ouf.

Le héros de ce roman, Rudolf Rassendyl, est un jeune lord anglais qui se rend en Ruritanie pour un voyage d'agrément. Peu avant d'atteindre la capitale de ce petit royaume européen, il fait la connaissance du futur roi, Rudolh V, et de ses deux proches conseillers, l'irascible Colonel Sapt et le jeune Fritz von Tarlenheim. Cette rencontre fortuite est d'autant plus stupéfiante que le jeune lord est le parfait sosie du roi ! Se découvrant une lointaine parenté, les deux hommes décident de faire plus ample connaissance autour d'une bonne table dans un ancien relais de chasse où le roi aime à se retirer. A la suite d'un incident de taille, et pour rendre service au roi, notre infortuné Rassendyl, ignorant à peu près tout du protocole, et ne connaissant aucune personne à la Cour, se voit donc mêlé aux affaires politiques du royaume, s'efforçant de préserver le trône de Rudolph V et de déjouer les complots de l'infâme Michael le Noir, le cousin du roi.

Outre que ce roman possède toutes les qualités d'un bon cape et d'épée (duels, intrigues, chevauchées effrénées, idylle romanesque...), il se double d'une intéressante réflexion sur l'honneur et l'amour, pas toujours compatibles hélas, le sens du devoir et les responsabilités de chacun, que ce soit envers sa famille ou bien tout un peuple.

Voilà, un vrai plaisir de lecture, une pépite anglaise parmi tous ces bons romans populaires qui enchantèrent la jeunesse d'un grand nombre de lecteurs. Pourquoi donc passer à côté ?
Commenter  J’apprécie          104

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si la vie d'un vrai roi n'est point une sinécure, je puis vous certifier que celle d'un pseudo-roi n'en est pas une non plus.
Commenter  J’apprécie          140
La lumière disparut. J'entendis un bruit de chaînes et de verrous, et puis des sanglots. Le roi se croyait seul, et il pleurait. Qui oserait se moquer?
Commenter  J’apprécie          100
Quand on devient vieux, on apprend à croire à la Providence.
Commenter  J’apprécie          90
Les bonnes familles sont généralement pires que toutes les autres.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : captivitéVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (57) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1048 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..