AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 32 notes
5
4 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Folie et Fureur chez les Mira Boss, années 60.
Moyà toujours avec la même verve ( chez lui les demi-mesures n'existent pas :)), nous entraîne dans cet opus, au sein d'un couple hondurien. Lui, chef du parti national, politicien de renom, elle, ex-journaliste, propriétaire d'une plantation de café.
C'est le jour de mariage de leur fille. Elle épouse un communiste salvadorien de vingt-quatre ans son aînée. Un gendre âgé, communiste et de surcroît salvadorien, pour la mère c'est la cata, pour sa dignité et sa réputation, mais aussi pour celles de sa famille et même de son pays ! Résultat, elle en robe de chambre, les cheveux en bataille, déchaînée ( une furie que je ne souhaite à personne d'avoir comme femme ou mère ! ), lui enfermé à double tour par elle dans les cabinets, pour l'empêcher de se rendre au mariage, et à travers la porte......Règlements de comptes à OK Corral !
La suite en sera encore pire, avec l'enveniment du conflit Honduras-Salvador. Leur fille mariée ayant suivi son mari dans son pays, la furie va perdre les pédales.....

Un texte qui débute très fort, où Moyà n'y va pas de main morte ! C'est une traduction, donc difficile d'en juger pleinement, mais les mots tapent fort. "Une putain gonorrhéique, taré, pédé, bandes de médiocres, canaille ...." tout est bon pour l'insulte. Une histoire foisonnante, étalée sur trente ans, où il y a aussi meurtre, suspens, guerre...que Moyà nous raconte en trois temps et trois formes narratives divers; une première partie qui rappelle celle d'une pièce de théâtre, une seconde, épistolaire, et une troisième de témoignage, et tout ça en 190 pages.

Une féroce satire du mariage, des relations mère-fille, des conventions sociales superficielles où l'apparence prime sur le fond, de l'hypocrisie politique, des préjugés qui nous aveuglent et glacent notre cerveau, de la fausse information, de la bêtise des masses qui commet l'irréparable, des gouvernements de pacotille......dans une partie du monde qui chauffe.....Mais au fond, Honduras, San Salvador.....le décor de fond n'y change rien , la bêtise humaine est universelle où qu'on y va !
C'est son quatrième livre que je lis, un seul mot pour le décrire, il est Génial !
Commenter  J’apprécie          904
L'année dernière, je me suis embarqué pour le Honduras. J'ai été tellement pris par ce voyage, empêtré dans la poussière et la chaleur de ce pays, que je n'avais pas encore pris le temps de noter mes mémoires. Et pourtant… J'y ai rencontré du beau monde à Tegucigalpa, en particulier Erasmo Mira Brossa, célèbre avocat et président du Parti national hondurien et de son épouse doña Lena Mira Brossa, bourgeoise hautaine. D'ailleurs, c'est jour de fête à Tegucigalpa : ils marient leur fille Teti avec Clemente. Aux dires de doña Lena, il est bien trop âgé pour elle – vingt-cinq ans de plus - mais pire que tout il est communiste et encore plus pire que tout il est salvadorien. Alors Mira qui n'ira pas à ce mariage enferme le pauvre Erasmo dans la salle de bain pour l'empêcher d'aller également au mariage de sa propre fille. S'ensuivent alors des dialogues truculents, des situations grotesques pour ne pas dire absurdes par porte interposée. Sublime à épanouir les sourires du lecteur devant son verre de bière ou de la lectrice dans son maillot brésilien.

Quelques années après, Teti vit au Salvador et entretient une correspondance cachée avec son père Erasmo, lui demandant surtout de maintenir sa femme à bonne distance téléphonique, elle qui la harcèle tout au long de la journée, ennui de la bourgeoisie oisive, et qui risque de lui poser quelques désagréments dans son nouveau pays d'adoption. Quelle trahison, traîtresse de fille qui part à l'ennemi car à cette petite histoire se mêle l'Histoire, celle d'une guerre entre le Salvador et le Honduras, et si j'ai peur pour Tetri et si j'ai pitié pour doña Lena, le pauvre Erasmo se retrouve perdu entre ses hautes fonctions politiques et le déchirement du noyau familial.

… au début, je croyais que tout n'était que propagande des journaux, mais Clemen est tombé sur un autocollant distribué à Tegucigalpa qui dit : « Hondurien, prends un rondin et tue un Salvadorien ! »

Effondrement est le second roman de Horacio que je lis. Une merveille, une pépite, de la littérature sud-américaine avec ses classes, ses trahisons, ses amours et ses guerres et surtout une poussière à toutes les pages qui vous donne terriblement soif. Un grand moment, qui oscille entre le cynisme et la jubilation, je me ressers un verre, truculence du houblon, faut bien se remettre de telles émotions, et puis après tout le mariage c'est un jour de fête, sauf chez les Mira Brossa ! Merci.
Commenter  J’apprécie          496
Encore un petit trip au Salvador?

Après La Mémoire tyrannique, j'ai retrouvé-  un peu - Clemen Aragòn, fils de Pericles, remarié,   rangé des voitures, et de ses cuites mémorables.. .et même essayant d'empecher celles des autres, puisqu'il est devenu (comme le Cognac),  grand chef trois étoiles.. des Alcooliques Anonymes où viennent battre leur coulpe  tous les militaires d'Amérique centrale, portés sur la tequila ! 

Mais cette fois, le Salvador passe au second plan: pleins feux sur le Honduras, ses propriétaires de latifundia gigantesques,  avec leur mépris atavique pour leur main d'oeuvre  salvadorienne à bon marché, ces  frontaliers toujours un peu guérilleros, prompts à dégommer leur tyranneau local -tous de dangereux  infiltrés communistes qui risquent d'influencer le petit prolétariat hondurien si respectueux du Parti nationaliste au pouvoir..!

Donc j'ai navigué d'une frontière à l'autre, avec en arrière-plan la baie des Cochons, les menaces castristes et l'assassinat de Kennedy, et au premier plan la guerre honduro-salvadorienne dite "guerre du foot"! Oui, vous avez bien lu, du FOOT. Je vais encore me faire incendier par certains, (Pascal, ne lis pas cette chronique ), mais le foot est vraiment le seul sport, à  ma connaissance, à avoir déclenché une vraie guerre avec réfugiés, expulsions, raids aériens et vrais morts, civils et militaires!

Tout commence donc par le mariage du beau Clemen,  mûri et assagi mais toujours salvadorien, avec Teti la fille chérie d'Erasmo , avocat hondurien et bras droit du Parti nationaliste local.

Tout va bien jusque là: gai, gai, marions-les! Mais la mère  se rebiffe. Et à côté de doña Lena, les hystériques de Charcot sont des modèles de zénitude. Ça chauffe donc chez les Mira Brossa. Ou plus exactement dans la salle de bains d'Erasmo Mira Brossa, de part et d'autre d'une porte cadenassée par l'épouse vindicative. Scène d'exposition théâtrale tirant sur le vaudeville trash ( aucun besoin naturel ne nous sera épargné. ..).

Début en fanfare.

Comme dans la Mémoire tyrannique, l'auteur affectionne les ruptures de ton,  les changements de focale et de voix narrative, déployant  l'éventail des genre littéraires: le théâtre avec la farce, le genre épistolaire  avec la tradition de l' heroïde, adaptée au lien filial cette fois, le témoignage avec le compte-rendu factuel et  réaliste  qui sert de conclusion au roman - conclusion à peu près aussi frustrante que la caméra qu'on se prend dans la g.. à la fin du film  Monty Python, Sacré Graal...

Les points communs avec la Mémoire Tyrannique ne manquent pas. 

Même humour décapant, même critique acerbe des élites bourgeoises de part et d'autre de la frontière, même ironie amère dans la vision politique de cette Amérique centrale en ébullition permanente et qui passe d'une dictature à l'autre sans jamais réussir à  établir ses velléités de  gouvernement  démocratique.

Pourtant j'ai moins aimé ce roman-ci  de Castellanos Moya. 

 Doña Lena n'a rien d'une Haydée et Teti pleure plus qu'elle n'agit ou ne résiste à son dragon de mère.  Même la trame m'a paru plus lâche:   le meurtre le plus violent du récit , qui touche tous les protagonistes, ne reçoit aucune explication: " Tant de zèle pour aussi peu de resultats" dira l'ineffable Doña Lena. 

Je ne serais pas loin de dire la même chose de l'ensemble du roman. Much ado about  nothing.

Est-ce que par hasard je ne ferais pas ma doña Lena, sur ce coup-là ? 
Commenter  J’apprécie          482
"Effondrement" commence par une scène de ménage d'anthologie.
Nous sommes au Honduras en 1963, dans une famille bourgeoise aisée et bien comme il faut. C'est le jour du mariage de Teti, 25 ans, fille unique des Mira Brossa.
Mais quel peut donc bien être l'objet de la dispute, dans ce milieu feutré ? le mariage lui-même, pardi ! Teti va épouser Clemente, deux fois son âge, divorcé, salvadorien et, last but not least, communiste. C'en est trop pour Doña Leña, la mère, qui refuse d'assister à cet événement proprement scandaleux qui jette la honte sur son nom et la réputation de la famille. Et comme cela ne suffit pas, elle décide que Don Erasmo, son mari, accessoirement père de la mariée, avocat et président du parti nationaliste hondurien, n'y assistera pas non plus. Ni une ni deux, Doña Leña l'enferme dans la salle de bain. S'ensuivent des dialogues d'une drôlerie et d'une violence inouïes, menés par une harpie enragée, paranoïaque, hystérique et asphyxiante. C'est tendu et jouissif.
Nous sommes ensuite en 1969, au Salvador, où Teti et son mari ont déménagé juste après leur mariage pour échapper à l'emprise de Doña Leña. Pourtant, la sérénité n'est pas de mise : la situation entre les deux pays est électrique, et la relation mère-fille est à peine plus calme. Pendant que la guerre se prépare de chaque côté de la frontière, celle des Mira Brossa n'a jamais cessé. A travers les lettres échangées par Teti et son père, on apprend que Doña Leña, toujours aussi hystérique, harcèle sa fille pour qu'elle rentre au pays en raison du contexte politique de plus en plus compliqué, tout en la traitant de façon odieuse. Malgré l'assassinat de Clemente dans des circonstances étranges, la candide Teti résiste. C'est un peu moins tendu, un peu moins jouissif, un peu plus dramatique.
Nous sommes enfin en 1991, au Honduras, dans la propriété de Doña Leña, désormais vieille, veuve, isolée, et hystérique comme jamais. Un des domestiques, Mateo, retrace le fil des événements de la dernière décennie, au cours de laquelle Doña Leña, perfide vipère jusqu'au bout, aura fait le vide autour d'elle, provoquant la dispersion du patrimoine familial et l'éparpillement définitif des derniers Mira Brossa. C'est encore un peu moins tendu, plus dramatique, et surtout plus triste.

Trois parties, trois genres, du théâtre de vaudeville, du roman épistolaire, et du roman plus classique et linéaire. La tension baisse au fil du temps, mais on ne va pas vers l'apaisement. On assiste à un effondrement progressif et inexorable d'une famille et d'une femme qui aura causé sa propre perte au cours d'une vie vouée au ressentiment, aux frustrations, à la méchanceté et, à nouveau, à l'hystérie. La triste fin de Doña Leña, riche mais seule et sans amour, contraste avec la joie simple de Mateo, son domestique, tout heureux de fêter en famille son petit héritage.
Chronique d'une vie gâchée à pourrir celle des autres, "Effondrement" dresse un portrait mordant de la classe possédante hondurienne, avec en toile de fond l'un des innombrables épisodes de violence qui ont secoué l'Amérique centrale.
Au fil de ses romans, Castellanos Moya construit une oeuvre dans laquelle il observe les névroses d'individus coincés dans des sociétés tourmentées par des conflits en tous genres. "Effondrement" en est une nouvelle pièce maîtresse.

En partenariat avec les éditions Métailié.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          466
Au début des années 60 au Honduras, la fille d'un politicien de renom se marie avec un Salvadorien, bien plus âgé. Ce que n'accepte pas Lena, la mère de la mariée. Insultant tout ce qui passe à sa portée , elle fait tout pour empêcher son mari d'assister à la cérémonie mais également tout pour éviter le départ de son petit fils Eri "avec sa trainée de mère et cette ordure de salvadorien".

Roman construit de façon originale puisqu'il se décline en trois parties.
La première au début des années 60 dans la capitale hondurienne dont j'ai la flemme de chercher l'orthographe exacte, la seconde sous forme de roman épistolaire entre 1969 et 1972 et enfin la troisième au début des années 90 , à nouveau au Honduras sous forme de récit d'un jardinier. le tout reste harmonieux et finalement apporte une plus valu à l'ensemble.
Ce livre , au delà des relations mère enfant et de la folie qui peut en résulter, au delà des complots politiques , est une porte ouverte à la compréhension de la guerre dans cette partie du globe (si l'on se donne un peu de volonté pour se renseigner). L'auteur, à travers les lettres de la mariée, plutôt pleine de candeur, décrit la bêtise humaine d'une guerre fratricide qu'aucun compromis ne semble pouvoir éviter. La description de la montée des rancoeurs autour d'un pauvre match de foot renforce le sentiment général de connerie humaine !

Livre intéressant dans sa structure , dans son apport historique mais aussi pour tout ce qu'il contient d'autre en 200 pages
Commenter  J’apprécie          350
En Amérique centrale, une famille déchirée par les soubresauts de l'histoire, un auteur né au Honduras qui a passé sa vie au Salvador.

Le livre raconte l'histoire d'une riche famille du Honduras, une mère névrosée (zut, encore une!), désespérée que sa fille épouse un Salvadorien divorcé. Après le mariage, la fille ira vivre au Salvador d'où elle correspondra avec son père.

Au-delà des chicanes de famille, le roman est témoin de l'histoire. Des pays voisins qui semblent pourtant avoir tout en commun, mais où surgit un nationalisme belliqueux, alimenté par le fanatisme sportif et les médias qui attisent la haine. On expulse les Salvadoriens du Honduras, et c'est la guerre. Une petite guerre de cent heures, mais quand même trois mille morts et des pertes matérielles importantes. Et surtout, des pays alliés devenus ennemis, des économies qui s'effondrent, toujours à la merci des grandes entreprises étrangères…

Un roman qui incite à chercher à en savoir plus sur ces petits pays dont on ne sait souvent que très peu de choses.
Commenter  J’apprécie          330
Sur fond de guerre entre le Salvador et le Honduras, ce roman vaut surtout par la description minutieuse d'une véritable harpie. Comme une de celles peintes par Bernard Buffet. Des harpies, nous en connaissons tous...
Commenter  J’apprécie          130
Agréable surprise que ce livre de Horacio Castellanos Moya ! Quelle verve ! le ton est donné dès les premières pages dans lesquelles nous découvrons Dona Lena dans toute sa splendeur : insultes plus colorées les unes que les autres envers sa fille qui ose se marier avec un communiste salvadorien, "déshonorant la réputation de cette bonne famille hondurienne" dont le père est le chef du parti nationaliste.
J'ai beaucoup aimé la première partie qui se présente sous forme de pièce de théâtre et est particulièrement drôle, avec cette femme hystérique prête à tout pour empêcher son mari d'aller au mariage de leur fille. Plusieurs termes pourrait définir Dona Lena : hystérique, névrosée, vulgaire (il faut voir les insultes qu'elle dit!) et égoïste entre autres.
La deuxième partie sous forme épistolaire est beaucoup plus sombre : nous y découvrons les conflits entre le Honduras et le Salvador, la montée des tensions et l'absurdité humaine. Nous y voyons également l'hystérie grandissante de cette mère qui risque de compromettre sa fille et son gendre à tout moment. La jeune Teti est touchante dans sa candeur et sa profonde affection pour son père.
La troisième et dernière partie estt triste puisque nous assistons à la déchéance de cette fameuse mère, qui a fait le vide autour d'elle par sa méchanceté et ses insultes. C'est l'effondrement de sa famille, de ce qu'elle a bâti mais aussi de ses espoirs. Je suis vraiment attristée par son sort, mais surtout par son comportement : pourquoi tant de haine et de méchanceté ? Qu'est-ce que cela lui a apporté au final ? J'ai tout de même été touchée par son attente inassouvie de voir sa famille se réunir pour les fêtes tous les ans.

Ce livre est donc très intéressant de par les différentes formes qu'il prend en si peu de pages que par son contenu. Nous en apprenons plus sur l'histoire de ces pays que je connaissais très mal, tout en abordant des thèmes qui sont finalement universels.
Commenter  J’apprécie          111
Bonne découverte avec ce titre d'Horacio Castellanos Moya. L'auteur a mélangé les genres dans un court roman : le théâtre, la correspondance et le roman plus classique. La première partie, le lecteur est confronté à un vaudeville qui monte en puissance avec le caractère hystérique de Dona Lena. Ensuite, il enchaîne avec une correspondance et termine avec un roman plus classique. Un coup de bluff réussi car il montre ce qu'il sait faire en 212 pages. Bref, j'ai été impressionnée par le talent de ce Salvadorien…
Commenter  J’apprécie          80
Honduras, 1963.
C'est jour de mariage dans la famille Mira Brossa.
Mais Doña Lena, la mère, refuse de s'y rendre. Car sa fille Téti épouse un Salvadorien et sûrement un communiste !..
Accablant son mari, le Président du Parti National Erasmo Mira Brossa, sous un châpelet d'insultes et de reproches, Doña Lena en vient même à l'enfermer dans les toilettes pour que celui-ci n'assiste pas au mariage de sa fille...
De nombreuses années plus tard, l'hystérie mauvaise de Doña Lena a distendu les liens familiaux et causé le démantèlement du patrimoine familial.

Au détour d'une scène conjugale, à travers la correspondance entre une fille et son père et par le témoignage de l'homme à tout faire de la maison, c'est au lent délitement d'une famille hondurienne auquel on assiste.
En trois parties, de 1963 à 1992, l'effondrement de cette riche famille est l'occasion pour l'auteur de montrer une certaine image de l'Amérique Centrale entre hystérie collective, conflits politiques, guerre (Honduras-Salvador) et coups d'état.
La scène initiale, géniale et déjantée, est le meilleur moment de ce roman qui manque toutefois d'un brin de mordant en comparaison des autres oeuvres de l'auteur, toujours très acides et vitriolées à l'image du "Bal des vipères" le roman qui a fait connaître Castellanos Moya au public français.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (63) Voir plus



Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature sud-américaine

Quel est l'écrivain colombien associé au "réalisme magique"

Gabriel Garcia Marquez
Luis Sepulveda
Alvaro Mutis
Santiago Gamboa

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaine , latino-américain , amérique du sudCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..