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Critique de Vintage
Duncan, quadragénaire anglais, est crowologue…Non, ce n'est pas un métier, mais cela pourrait l'être tant cette activité occupe tout son temps. En effet, Duncan est fan inconditionnel d'une star lointaine du rock américain, Tucker Crowe. Il embarque depuis plus de 15 ans Annie dans cette passion, et celle-ci ressent de plus en plus de lassitude. Ils vivent dans une bourgade du sud de l'Angleterre et n'ont pas d'enfants… Leur enfant à ses yeux, c'est cette idolâtrie pour Tucker Crowe qui est soudain ravivée par un nouvel album… « Juliet, Naked ».
Nick Hornby se plait à évoquer la culture populaire et l'impact qu'elle peut avoir sur des vies ordinaires. C'est une nouvelle fois le cas dans ce nouveau roman. Il met en parallèle la passion culturelle et la passion amoureuse et ironise sur l'immaturité de son personnage qui assimile trop aisément les deux.
Ceci donne un roman déjanté où se croisent à la fois le destin du couple en crise et celui de Tucker Crowe, qui a du mal à être et avoir été…C'est à la fois très drôle, comme l'ouverture du roman où le couple entame un pèlerinage américain…dans des toilettes qu'a fréquenté le rockeur, mais également teinté d'une douce mélancolie. En effet, sans être méchant, l'auteur ironise sur l'obstination de certains à s'accrocher à leur jeunesse en refusant de voir le temps passer. A l'image d'un titre de l'album « Juliet, Naked » : « Can anybody hear me ? », le roman révèle l'extrême solitude des personnages.
Nick Hornby se plait à évoquer la culture populaire et l'impact qu'elle peut avoir sur des vies ordinaires. C'est une nouvelle fois le cas dans ce nouveau roman. Il met en parallèle la passion culturelle et la passion amoureuse et ironise sur l'immaturité de son personnage qui assimile trop aisément les deux.
Ceci donne un roman déjanté où se croisent à la fois le destin du couple en crise et celui de Tucker Crowe, qui a du mal à être et avoir été…C'est à la fois très drôle, comme l'ouverture du roman où le couple entame un pèlerinage américain…dans des toilettes qu'a fréquenté le rockeur, mais également teinté d'une douce mélancolie. En effet, sans être méchant, l'auteur ironise sur l'obstination de certains à s'accrocher à leur jeunesse en refusant de voir le temps passer. A l'image d'un titre de l'album « Juliet, Naked » : « Can anybody hear me ? », le roman révèle l'extrême solitude des personnages.
