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Alex Rider tome 10 sur 11
EAN : 9782012039315
360 pages
Hachette (01/11/2013)
4.35/5   64 notes
Résumé :
Yassen Gregorovich. Un tueur de renommée internationale. Sa prochaine cible : Alex Rider, quatorze ans, espion au service de Sa Majesté. Pourtant, Yassen aussi a eu quatorze ans. Comme Alex, il a été un écolier ordinaire, peut-être un peu plus brillant que la moyenne. Et comme lui, il a perdu ses parents. Et pourtant, ils n’auraient pas pu être plus différents. Voici l’histoire de Yassen Gregorovich. L’histoire de sa descente aux enfers. Ce roman est un spin-off de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ce spin off m'a été envoyé en partenariat par le livre de poche Jeunesse via Lecture Academy, je leur en suis très reconnaissante, parce qu'il est génial, touchant, riche en péripéties. Nul besoin de lire l'intégralité de la série, le premier fera largement l'affaire, puisque le prologue ainsi que l'épilogue sont consacrés à Stormbreaker. J'ai adoré avoir le point de vue de Yassen sur les événements de ce premier tome, ce fut intéressant, comme le restant du roman.

L'intrigue est essentiellement centrée sur Yassen (Yasha) Gregorovitch. Il garde une clé USB où figurent ses mémoires, ses impressions, ses doutes, son histoire et il nous en conte une partie durant la nuit. Passé le prologue, la narration passe à la première personne du singulier et me voilà incapable de laisser le récit de côté. J'avais toujours envie de savoir ce qui se passe ensuite, comment Yasha devient Yassen et comment il parvient à travailler pour Scorpia, à devenir un tueur. C'est une intrigue linéaire puisqu'elle est chronologique, néanmoins, elle est riche en événements, on suit Yassen depuis son village perdu en Russie où il était âgé de quatorze ans, il se rend à Moscou, à Venise, à Paris...

L'histoire n'est pas forcément joyeuse, c'est un personnage qui fut bien souvent malmené, trahi, perdu, triste, seul, frôlant souvent la mort, se fourrant dans les mauvais coups sans jamais en avoir le choix. L'ambiance est cependant très prenante malgré cette accumulation de malchance. On reste dans un roman d'espionnage, d'action et de secrets, dans un mystère imposant, dans un climat singulier. On peut facilement trouver des parallèles entre Alex et Yassen, toutefois, leur histoire est très différente également. J'ai adoré cette atmosphère dangereuse et sombre, elle sied à merveille au personnage et son évolution.

Yasha est un adolescent comme beaucoup d'autres au début du roman, il a une famille, des amis, une passion pour les hélicoptères. Malgré le fait que l'on sache d'avance qu'il va devenir un tueur redoutable, je me suis aisément prise d'affection pour lui. Il nous dévoile sa vie, ses émotions, ses ressentis et par conséquent, je m'attache à Yasha autant qu'à Yassen. Il est sincèrement intelligent et intéressant à suivre, c'est absolument prenant de le voir peu à peu évoluer au fil du temps. Les rencontres qu'il fait sont déterminantes et même si les autres personnages occupent une place moindre, ils sont cependant intrigants, certains sont même très sympathiques, d'autres terrifiants. Ils sont tous travaillés et tous ont un rôle à jouer dans la vie de Yassen comme Julia, Hunter, Sharkovsky ou encore Dima.

La plume d'Anthony Horowitz demeure fluide et très agréable à lire. Elle est soignée, précise, elle donne une atmosphère singulière au roman, de l'émotion aux pensées de Yassen, une humanité que je ne pensais pas trouver en lui. Tout le mystère Yassen n'est pas forcément élucidé, l'auteur conte une partie de la vie du tueur, mais il la conte très bien, c'est totalement immersif. Les descriptions comme les dialogues participent activement à cette immersion, je n'ai rien à reprocher au style d'écriture.

En conclusion, j'aurais presque voulu en connaître davantage sur Yassen, même si le plus important était sa descente aux enfers ainsi que l'événement qui l'a fait devenir ainsi. L'adolescence est bien narrée, l'action et les rebondissements s'enchaînent avec fluidité, l'évolution du personnage central se fait lentement, mais sûrement. L'ambiance sombre, flirtant avec la mort donne une particularité au roman, l'emploi du « je » est une excellente idée pour se rapprocher de Yasha, qui demeure un protagoniste extraordinaire à interpréter. J'ai donc passé un excellent moment de lecture avec Roulette russe.


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Je sais, j'ai déjà fait une critique de la saga Alex Rider (à retrouver ici) … mais ce tome-ci se démarque des autres donc j'en fais une chronique à part.

Dans l'ordre chronologique de la saga, ce tome-ci est le 10e, mais vous pouvez vraiment le lire totalement à part. le résumé Babelio que je vous ai retranscrit ci-dessus mentionne qu'il s'agit d'un spin off en parallèle du tome 1. Effectivement, ce tome parle de l'opération Stormbreaker, puisque l'on suit Yassen Gregorovitch au lendemain de cette mission d'Alex. Mais voilà : il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier tome pour comprendre l'histoire. Par contre, vous serez spoilés sur la fin du tome 1 donc à vous de choisir par quel livre commencer 😉

J'étais toute contente à l'idée de lire un tome supplémentaire des aventures d'Alex Rider pour pouvoir enfin vous en faire une critique ! Je fus déçue d'apprendre que cette fois, ce n'est pas Alex que je suivrais, mais Yassen Gregorovitch. C'est le Big Méchant Russe qui est apparu dans plusieurs tomes de la saga. Et c'est la première fois que l'on ne suit pas Alex dans un tome de ses aventures ! Mais je ne fus absolument pas déçue par l'histoire de ce bad guy !

Bien au contraire, j'ai trouvé ça vraiment intéressant d'avoir l'histoire et le point de vue du gros méchant de l'histoire, cela est assez rare. Comment quelqu'un peut-il se laisser engager par une agence de tueurs ? C'est ce que l'on découvre tout au long du récit.

Les romans Alex Rider sont généralement racontés à la 3e personne, mais ici, nous lisons le journal intime de Yassen, qui est donc raconté à la première personne.

Ce pauvre garçon a vraiment eu une enfance hyper malheureuse ! Enfin, il a vécu 14 très belles années dans son village, en Russie, jusqu'au jour où l'usine où ses parents travaillent explose. Un virus traîne dans l'air, et tous les villageois sont contaminés. Les parents de Yassen, Yasha de son vrai nom, rentrent vite à la maison et administrent un antidote à leur fils. de là, sa mère lui intime de trouver un très bon ami à Moscou. Il doit faire vite, le village s'apprête à être décimé par les autorités fédérales afin d'arrêter la propagation du virus.

Et de là, nous suivons Yassen dans sa malheureuse vie d'orphelin. Malgré son malheur, Yassen a une personnalité très forte, il est très intelligent et sait immédiatement comment se comporter pour éviter les ennuis. On retrouve pas mal de similitudes entre les personnalités de Yassen et d'Alex.

Je n'ai pas pu lâcher ce récit ! Je ne m'y attendais pas. Yassen se retrouve dans des situations toutes aussi compliquées que celles d'Alex Rider, et on se demande comment il a pu s'en sortir. le récit relate son passé donc on sait qu'il en finira vivant, mais comment ? C'est la question que l'on se pose tout au long de l'histoire. Je ne peux que vous conseiller ce tome à part des aventures d'Alex Rider, même s'il n'en est pas le héros !
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S'il y a bien une chose importante à dire avec ce tome 10, c'est que l'histoire n'est pas basée sur Alex Rider mais sur un autre personnage découvert dans la série. Il est donc possible de le lire indépendamment de la série Alex Rider.

Le lecteur se retrouve donc à suivre les aventures de Yassen Gregorovitch, le tueur a gages embauché pour éliminer le jeune Alex Rider lors de sa première mission. Ce qu'il faut souligner avec ce tome 10, c'est qu'il est écrit à la première personne du singulier, ce qui permet au lecteur de s'identifier au protagoniste.

Le lecteur découvre au fil des pages la vie du jeune Yasha qui n'a vraiment pas eu chance. dès son enfance, il se retrouve à perdre ses parents et à devoir survivre seul dans un monde hostile. le lecteur suivra donc la vie de l'anti-héros afin de comprendre comment il en est venu à devenir tuer à gages. Autant dire tout de suite que son histoire est touchante et fait d'autant plus apprécier Yassen Gregorovitch.

Un tome d'Anthony Horowitz à la hauteur de l'univers d'Alex Rider. En tout cas, une chose est sûre, le tueur à gages n'est pas ce qu'il semble être et s'il est devenu un tueur de sang froid sans pitié, c'est parce qu'il lui fallait bien survivre.

Un tome savoureux qu'il est impossible de ne pas apprécier !
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plonger dans la vie de Yassen Gregorovitch le célèbre assassin de Scorpia responsable du meurtre de Ian Rider l'oncle d'Alex!! j'ai bien aimé découvrir la vie de Yassen de son point de vue
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Surement mon tome préféré d'Alex Rider même s'il n'est pas centré sur Alex. Yassen Gregorovich m'a tout de suite marqué comme "méchant" sans être l'antagoniste principal donc j'étais trop heureuse de découvrir ce livre-là et de le relire plusieurs fois.

L'écriture du point de vue interne est très intéressante et j'ai adoré m'attacher au jeune Yasha. N'hésitez pas, lisez-le !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
C’était aussi la seule école qui comptait plus d’enseignants que d’étudiants. Il n’y avait pas de vacances, pas de réunions sportives, pas d’uniformes, pas de punitions, pas de visiteurs, pas de récompenses ni d’examens. Pourtant c’était bien une école. L’école des assassins.
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Impossible de rester là. Je craignais que les soldats ne finissent par remarquer l’entrée de la canalisation et par comprendre comment nous leur avions filé entre les doigts – auquel cas ils feraient demi-tour et nous retrouveraient sans peine. Il fallait creuser l’écart entre eux et nous, tant que nous en avions encore la force. Mais il était évident que Léo ne pourrait pas aller loin. Il avait mal à la tête et la respiration difficile. Était-ce absurde d’espérer qu’il ait juste attrapé un rhume, ou qu’il souffre d’un état de choc ?
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Alex et Yassen venaient de mondes très différents, cependant ils avaient beaucoup en commun. Au même âge, ils avaient perdu tout ce qui leur était cher et s’étaient retrouvés orphelins. Ensuite, ils avaient été choisis. Dans le cas d’Alex, par le MI6, la division des opérations spéciales des services secrets britanniques. Dans le cas de Yassen, par Scorpia. Leur avait-on laissé le choix ?
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Il n'était peut-être pas trop tard. Yassen songea à sa vie, à son journal intime, qu'il avait passé une bonne partie de la nuit à relire. Si seulement quelqu'un l'avait aidé, conseillé, avant qu'il ne s'introduise dans l'appartement du parc Gorki, avant qu'il n'arrive à Malagosto. Pour lui, il n'y avait eu personne. Mais pour Alex, tout pouvait encore changer.
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-Je suis ce que vous avez fait de moi.

J'ai retourné le revolver et je l'ai abattu d'une balle entre les deux yeux. Le fauteuil roulant a été projeté en arrière contre le mur. Du sang a giclé sur le bureau. [...] Ivan était en smoking, son noeud papillon défait autour du cou. Il a vu son père. Puis il m'a vu.

-Yassen! s'est-il écrié, de cette voix que je connaissais trop bien.

J'ai tiré trois balles. Une dans la tête, deux dans le coeur.

Ensuite, je suis parti.
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