Les conflits entre femmes au travail sont plus cruels qu'entre leurs homologues masculins. Cette constatation est d'autant plus vérifiée lorsque le duel a lieu entre cadre et subalterne. Une femme qui a gravi les échelons au détriment de sa vie familiale est amère face à son assistante de direction qui (pourtant parfois aussi diplômée qu'elle) a fait un choix opposé pour davantage s'occuper de sa progéniture et révéler sa maternité, sa féminité également. Cette rancoeur est alors assouvie par des actes de harcèlement tant psychologiques que physiques.
Le 21ème siècle marque l'épanouissement de la femme 'cadre', sa course à la notoriété intellectuelle. Elle n'hésite plus une seconde à confier ses enfants à une 'nounou' pour développer son influence au travail. Les groupes de travail à dominante féminine explosent et font d'ailleurs leur preuve !
Plus(+) de respect, d'empathie dit-on, c'est appréciable!
Annik Houel évoque cette 'toute puissance phallique' qui ne concerne plus seulement le mâle mais celui ou celle qui veut régner en maître qu'il soit masculin, féminin ou maternel!
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« Être avec une femme que je ne peux pas me sentir. »
Il est une superbe illustration du paradoxe dans lequel sont prises les femmes, paradoxe bien repéré par Daniele Kergouat, sociologue du travail, pour élaborer ce syllogisme :
1. Toutes les femmes sont jalouses (ou bavardes, ou des chipies, etc., une louve par exemple) ;
2. moi je ne suis pas jalouse, bavarde, une chipie, etc. ;
3. donc, je ne suis pas une femme.