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EAN : 9782265029422
Fleuve Editions (18/01/2003)
3.34/5   22 notes
Résumé :
Une chose abominable était accrochée à cinquante centimètre du sol, les ongles plantés dans l'écorce d'un pin géant. Ca ressemblait à une caricature d'être humain, enrobée de chair palpitante dénuée d'épiderme…
Kurt n'eut même pas le temps d'esquisser un geste avec sa pelle. Il sentit la main crochue lui déchirer le ventre, fouiller ses entrailles… La dernière chose qu'il entendit avant de mourir, ce fut l'atroce mastication de la créature qui lui dévora... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Sacré Bernard, bloqué sur l'autoroute des vacances en pleine canicule avec sa femme qu'il ne désire plus du tout, à moins qu'il ne l'ait en réalité jamais désiré. Mais telle n'est pas la question de cet ouvrage, puisque comme le titre nous l'annonce, le tout va forcément se terminer dans un joyeux bain de sang, de viscères, d'intestins et autres organes situés au niveau de l'abdomen de préférence. Oui apparemment, c'est à cet endroit que nous sommes le plus appétissants...

Qui s'est inspiré de quoi ? Qu'est-ce qui a inspiré quoi ? Je n'ai pas fait de recherches chronologiques, mais on retrouve ici clairement énormément de similitudes avec bon nombres de films d'horreur plus ou moins recommandables, et essentiellement des slashers. Je ne vais pas m'amuser à tous les citer, mais la principale référence (et celle-là je sais qu'elle est antérieure à l'écriture du roman) est Vendredi 13. Ok, ici nous ne sommes pas au camp de Crystal Lake, mais de nombreux éléments nous rappellent ce chef d'oeuvre du 7ème art : pas de lac mais une rivière sombre et une omniprésence de la forêt, des jeunes gens type étudiants en vacances qui décident de camper là, qui certes ne picolent pas mais se droguent, des filles jolies sauf une à lunettes, des jeunes hommes sportifs et musclés sauf un qui est l'intello du groupe, et surtout ce fameux passage où les protagonistes commencent enfin à s'inquiéter car ils se rendent compte que ça fait bien 10 bonnes minutes que leur copine est parti uriner seule dans le noir absolu alors qu'il y a déjà quelques personnes qui ont disparu mystérieusement durant l'heure précédente.
Autre référence (oui je vais quand même en citer), c'est avec La colline a des yeux, et la scène la plus trash et choquante du film, bien que Houssin nous épargne les détails de ce qui arrive à Isabelle, mais on le comprend aisément.
Je ne mentionnerai pas la saga d'horreur Détour mortel qui a été tournée bien longtemps après ce macabre massacre au bord de l'autoroute.

Bref, j'ai passé un bon moment, ça se lit en même pas deux heures et l'auteur ne manque pas d'humour avec des personnages sympathiques et parfois très cons.

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Bernard et Isabelle partent en vacances. Sur l'autoroute, sous la canicule, ça bouchonne, la voiture chauffe anormalement. Il vont se poser pour la nuit un peu à l'écart de l'aire d'autoroute avec une bande de jeunes hippies qui voyagent en van. Mais deux êtres monstrueux recherchent des proies dans les parages. Il y a tout ce qu'il faut pour un bon roman de cette collection “Gore”, on est prévenu, et c'est plutôt une réussite au niveau du suspense, de l'horreur, de l'angoisse, bien rythmé, pas trop mal écrit. Les monstres sont bien imaginés, on les découvre un peu plus au fil de l'histoire, les chapitres concernant les humains sont entrecoupés de paragraphes où ces monstres s'expriment en voix off, et c'est assez bien conçu. On retient notre souffle, du début à la fin, même en étant pas fan du genre, je me suis laissé prendre au jeu.
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« L'autoroute du massacre » est le numéro 2 de la collection Gore et le premier des deux romans gore de l'écrivain Joël Houssin (auteur notamment de la série « le Dobermann » dans la collection Spécial-Police). C'est surtout le premier Gore français (le numéro 1 étant la novelisation US du film « La nuit des morts-vivants » de John Russo).

Le livre pose déjà les bases de la collection, notamment, avec la couverture réussie, très série B des années 60, réalisée par Dugévoy. Il signera quasiment toutes les couvertures de la collection sauf les dernières qui seront réalisées par d'autres illustrateurs, dont Topor (couvertures moches selon moi, mais chacun ses goûts).

Au début du récit, nous sommes en présence de créatures, L'Aîné et le Cadet qui se découvrent un appétit dévorant pour « les choses vivantes » malgré l'interdiction du Père (qui vient de mourir). Elles dévorent d'abord des vers puis des rats qu'elles trouvent encore meilleurs avant de passer aux « meilleures choses vivantes de la terre », nous ! Ces êtres abandonnent la Mère (qui continue à manger des racines) pour trouver leur nouvelle nourriture. Elles traversent les marécages et rejoignent les bois en lisière d'autoroute, autoroute bondée de touristes en pleine saison estivale…

C'est seulement au tiers du livre que l'on a une première description (impressionnante) des créatures.

La vision de ces monstres sur notre espèce n'est pas très glorieuse :

« Et, finalement, malgré leur taille plus importante, ces choses paraissaient infiniment plus faciles à chasser que les rats. Elles étaient moins rapides, moins méfiantes, moins intelligentes. Contrairement aux rats qui flairaient et fuyaient le danger, les bonnes choses vivantes s'en approchaient. Cette chose vivante, un mâle, était venue directement vers l'Aîné. le Cadet, qui se contentait d'observer la scène, ne s'attendait pas à ce que ce fût si facile. La bêtise des choses vivantes ne gâtait cependant pas la saveur de leur viande. »

Le récit est bien écrit et une fois commencé, il est impossible de le lâcher. Les scènes d'action alternent avec les scènes d'horreur et petit à petit, on découvre la morphologie étonnante des créatures. En cherchant bien, le seul défaut de ce Gore est peut-être le manque d'originalité des victimes. Victimes que l'on a tous vu dans les films d'horreur de série B : le van rempli de jeunes hippies, le couple au bord du divorce. le sujet est assez classique mais d'autres auteurs vont élargir par la suite l'horizon de cette collection.

Le but de ce premier roman est atteint : faire le lien entre la collection Gore et les films d'horreur. Un bon Gore, prenant et divertissant.
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Le roman s'engage de manière intéressante en prenant pour cadre une autoroute surchargée par les estivants mais s'avère décevant pour plusieurs raisons : les personnages sont assez oubliables du fait d'une caractérisation faiblarde et les péripéties s'enchaînent de manière assez prévisible jusqu'à un final aussi étrange que moyennement réussi.

La principale faiblesse du roman réside dans ses créatures, difficiles à appréhender. Ce qui est un plus dans les descriptions des créatures indicibles de Lovecraft est ici assez mal géré. D'autant que l'auteur donne la parole à ses créatures au détour de certains brefs chapitres ; fausse bonne idée jetant encore la confusion sur la nature et les origines de ces monstres. A force de se poser des questions (qui resteront sans réponse) on en oublie de frémir, et c'est bien là où le roman rate sa cible.

Pas un essentiel de la collection donc. Mieux vaut se rabattre sur l'incroyable "Echo des suppliciés" du même auteur.
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Bernard et Isabelle partent en vacances , mais avec la chaleur étouffante et le manque d'eau , les problèmes vont commencer .
Panne de voiture ,mais de brave jeunes gens vont les dépanner et après s'être installé à côté de l'air de repos , ils vont être repéré par deux créatures affamés dans ce coin malfamé ...
Sur l'autoroute des vacances ....là là là...

**********************
Bon , il ne faut pas vraiment s'attendre à de l'inattendu dans cette collection et là , on va dire que ce n'est guère innovant .
Un groupe de touristes vont être attaqué par deux créatures monstrueuses et l'on comprend vite ce qui s'est passé .
Les scènes bien gores sont au rendez - vous avec des personnages sans trop d'intérêt et une histoire que l'on peut déjà avoir lu.
Pas un mauvais roman , mais le registre habituel dans le genre et une fin un peu brouillonne .
Surtout un petit clin d'oeil à Joël Houssin qui vient de nous quitter récemment .

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- [...] Pourquoi tu me fais chier tout le temps ? Madame veut partir dès le premier jour des vacances ! Madame refuse qu'on embarque un bidon d'eau ! Et Madame se plaint qu'on tombe en rade en plein embouteillage ! Mais tout ça c'est ta faute ! Alors tu la fermes, d'accord ?
- Bernard ! hoqueta Isabelle.
- Bernard, y va retourner chez lui, Bernard ! Si on continue à lui courir sur la prostate.

[...]

"Je vais lui claquer le beignet ! " songea Bernard...
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Son front se gondolait, les os de son crâne se disloquaient, fuyaient vers l'arrière. Ses cheveux tombaient par plaques, enracinés encore sur des morceaux de cuir graisseux qui coulaient sur ses joues. Sa colonne vertébrale et son bassin se brisèrent avec un bruit sec de branchages piétinés.
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C'était la troisième aire de repos qu'ils visitaient. Dans la première, ils avaient interrompu une partouze monumentale, réunissant les passagers de trois caravanes, de cinq véhicules de tourisme et le chauffeur d'un semi-remorque. La chaleur, les embouteillages, les vacances, tous ces éléments conjugués semblaient avoir rendu fous les estivants.
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Bernard jeta un regard angoissé autour de lui. Il serrait la crosse du fusil contre sa hanche. Cette arme dont il ne voulait pas lui apparaissait maintenant comme le bien le plus précieux au monde
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