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Patrice Louinet (Traducteur)
EAN : 9782352943426
480 pages
Bragelonne (27/11/2009)
3.84/5   32 notes
Résumé :
Presque sous les pieds de Bran, une silhouette disloquée se tordait et gémissait. Le roi se pencha au-dessus du légionnaire romain, qui gisait dans la mare poisseuse de son propre sang.
- Les murs se sont effondrés... marmonna le moribond. Cela a commencé hier, avant l'aube. Un léger grattement, le bruit sourd de griffes, loin sous la terre. Nous autres sentinelles les avons entendus... comme si des rats, ou des vers, creusaient des galeries... Titus nous a r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il y a toujours eu de la noirceur et du nihilisme dans les créations de R.E. Howard. C'est encore le cas ici avec le roi barbare Bran Mak Morn, qui assiste impuissante à la régression puis la disparition de sa civilisation face à la romanisation. Les Pictes sont plus le fil rouge de ce recueil que Bran Mak Morn qui n'apparaît en personne que dans 3 nouvelles, et qui en plus se fait voler la vedette par Kull, Turlogh ou Cormac, autres héros howardiens qui apparaîtront dans d'autres recueils.
Si l'auteur texan, trop tôt disparu puisque mort en 1936 à l'âge de 30 ans, nous offre comme toujours des récits d'action fantastiques de bonne facture, voire d'une franche modernité pour son époque (certains scénarii pourrait sans problème être adapté aujourd'hui à ‘écran sans guère de remaniements), j'ai néanmoins trouvé ce recueil en dessous des autres, moins en raison de ses textes que dans l'alchimie générale de l'ouvrage. Outre les nombreux changements de personnages, les dernières nouvelles relèvent d'un fantastique désormais assez désuet (on en retrouvera d'autres du même style dans 1er tiers du recueul intitulé "Les Ombres de Canaan"). On serait méchant, on dirait qu'on a un peu exploré les fonds de tiroirs pour atteindre un nombre de pages suffisant de pages…
Il faut aussi mentionner un travail soigné de la part des éditions Bragelonne, supervisé par Patrice Louinet, éminent spécialiste de l'auteur américain, qui ici signe la traduction, l'introduction et la postface de l'ouvrage. Et on nous a gâtés avec les nombreuses illustrations intérieures de Garry Gianni.
Maintenant vous êtes invités à entrer dans un univers of High (Dark) Adventures…


Les Hommes des Ténèbres :

La 1ère page est terrible et nous plonge directement dans l'action ! Mais finalement cette nouvelle ne constitue finalement qu'une introduction à l'univers des Pictes. le début ressemble toutefois furieusement à l'Enfer du Devoir : les légionnaires cernés par les Pictes dans la bruyère remplacent ici les GI's cernés par les Vietkongs dans la jungle (même si chronologiquement les références de Howard doivent être les guerres indiennes et la 1ère Guerre Mondiale).

Les Rois de la Nuit :

Une excellente nouvelle ! Entre Kull qui s'amuse de trouver son rêve si réaliste, Bran et Cormac qui s'étonnent de l'insouciance du roi atlante, le prêtre-sorcier Gonar qui tente d'expliquer aux uns et aux autres les mystères de la longue histoire de la race picte, le lecteur prend beaucoup de plaisir…
Et la bataille entre Barbares et Romains est particulièrement bien mise en scène ! Les fans de David Gemmell reconnaîtront les emprunts du maître anglais de l'heroïc fantasy au maître américain de la Sword & Sorcery.

Les Vers de la Terre :

Une ambiance sombre et pesante. Un bon début, un bon milieu et une bonne fin… du très bon Howard qui montre ici qu'il excelle aussi en fantastique.

L'Homme Noir :

Une nouvelle efficace souvent recyclée par l'écrit et par l'image dans l'univers de Conan le barbare. le héros solitaire à la rescousse de la belle en détresse se retrouve pris en tenaille entre les Vikings et les Pictes… Un bon récit d'aventure à l'ancienne !

La Race Perdue :

Cette nouvelle constitue à la fois un miroir et une suite aux Hommes des Ténèbres. Mais la où les Hommes des Ténèbres était bruit et fureur, la Race Perdue est finalement assez proche d'un conte de fées. Dans l'univers généralement très sombre de Howard cela constitue une bouffée d'air frais.

La Nuit du Loup :

Cette nouvelle est quasiment la version développée de l'Homme Noir : au Nord des Îles britanniques un hors-la-loi irlandais doit se lancer dans une opération de sauvetage qui finit par un bain de sang après la révolte des faibles contre les forts. Ce récit est meilleur que son modèle avec une révélation finale assez croustillante.

Le Petit Peuple :

Une petite novelette fantastique assez fade à mon goût car très courte, très classique et sans aucune surprise.

Les Enfants de la Nuit :

Cette nouvelle commence comme la précédente : 6 érudits discutent des anciens peuples d'Europe. Mais au lieu du schéma de la rencontre avec le peuple picte, on a droit à celui de la métempsychose du solide aryen qui se remémore ses anciens treks et ses anciens combats.
Rien de très passionnant au final.

Le Peuple des Ténèbres :

Cette nouvelle emprunte aux précédentes avec d'un côté le personnage qui se remémore sa vie antérieure après un coup reçu à la tête, et d'un autre côté cette ambiance souterraine malsaine où rode un représentant d'une sous-humanité dégénérée…
Simple, court et assez efficace au final mais si rien n'est inoubliable, loin s'en faut !

Texte inachevé :

Comme toujours il suffit à Howard de quelques lignes pour nous faire traverser le temps et l'espace. Mais le récit de ces vies antérieures n'est pas très intéressant, mis à part le récit mésopotamien très bon lui au contraire ! C'est bien dommage qu'Howard ait davantage exploré les territoires celtes et nordiques que ceux de l'Orient Antique (cf "La Maison d'Arabu" dans "Les Dieux de Bal Sagoth")


Bonnes lectures à toutes et à tous, et enjoy !
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Bran Mak Morn me fait penser à Solomon Kane. C'est un personnage basé sur une bonne idée, mais cruellement sous-développé par son créateur et laissé dans l'ombre de Conan. Mais contrairement à Solomon Kane, que j'ai trouvé moyen, Bran Mak Morn a quelques rares pépites qui valent l'achat du livre; quand il brille, il brille de mille feux, et quand il est mauvais, il est juste plat et sans intérêt. Les hauts sont plus hauts que dans Solomon Kane, et les bas encore plus bas, mais honnêtement, je préfère avoir ces hauts que ces histoires qui ne montent jamais où que ce soit.

LE LIVRE :

C'est Bragelonne; c'est redondant de dire qu'il s'agit d'un bel objet. Gary Gianni retourne encore pour l'illustrer, et c'est magnifique. Pas toutes les histoires sont illustrées, malheureusement, mais la majeure partie de l'ouvrage l'est, et ce qui est là est très bon. Patrice Louinet, encore une fois éditeur et historien, nous offre une bonne traduction et une genèse à la fin qui vaut la lecture, et cette fois-ci, Rusty Burke offre une chronologie des oeuvres de Howard, avec quelques extraits de lettres envoyées à des confrères écrivains.

LE TEXTE :

Les Hommes des ténèbres

La première nouvelle écrite et du recueil, pas la meilleure, mais qui donne une bonne idée de Bran Mak Morn, sa quête et sa tragédie. Écrite à la première personne, étrangement, mais son début rempli d'action coule bien. Sa grande faiblesse (et force) est la seconde et dernière partie, quand le sorcier picte débite page après page d'exposition. Ça fonctionne bien mieux quand on s'imagine cette nouvelle comme un prologue au reste, et non pas une histoire contenue et traditionnelle.

L'histoire des Pictes demeure intéressante et bien réalisée, on sent un réel intérêt chez Howard pour l'anthropologie. Son long monologue sur les races usurpe la narration, mais je ne m'en plains pas, car il y a d'excellentes nouvelles dans ce recueil, et celle-ci, bien qu'adéquate, sert de bonne introduction à l'univers et aux thèmes principaux. Tout est en place et prêt pour le reste des aventures.

Les Rois de la nuit

Une excellente nouvelle qui agit comme un deux pour un : à la fois une nouvelle de Bran Mak Morn et de Kull. Cette nouvelle est quasiment parfaite; sa prose est solide et chargée d'énergie pour la grande bataille, Bran et Kull sont un plaisir à voir ensemble, la trame est simple mais intéressante et l'aspect surnaturel est extrêmement bien fait et pensé.

Même Howard en est fier, en particulier de la grosse bataille qui, malgré ses aspects militaires, conserve toute la fougue et verve d'un combat au corps à corps (ce qui est tout un exploit!). Je n'ai franchement que de bonnes choses à dire sur cette nouvelle.

Les Vers de la Terre

Une des meilleures choses que Howard ait jamais écrites. Et je le dit après avoir lu toutes les histoires de Conan, Kull, Solomon Kane et Bran. C'est vraiment une nouvelle sublime, qui à elle seule vaut la peine d'acheter le livre. Sa prose est à son meilleur, l'intrigue est brillamment ficelée, le suspense est bon, les Vers sont délicieusement sinistres et Lovecraftiens, Bran est au centre de la scène et il y a une forte thématique en plus.

L'Homme noir

La première nouvelle à ne pas posséder le personnage titulaire. Bran Mak Morn n'y est plus qu'une vague présence, une statue magique qui a des attributs et descriptions bien imaginés par Howard. L'intrigue est très basique et manque de relief, la scène de bataille est plutôt bonne mais cette nouvelle souffre simplement d'en avoir peu à offrir. Il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, ici. C'est très court, très simple et très vite passé. Ce n'est pas mauvais pour autant, et l'idée de la statue est bonne, mais à part ça, c'est assez banal. Mais je dirais que, pour la statue, l'ambiance et la scène de bataille, elle vaut la peine du détour.

La Race perdue

Je crois comprendre ce que Howard essayait de faire; un jour, il a sûrement eu l'idée que les nains et elfes étaient sans doute des races différentes d'hommes que d'autres gens ont mépris pour des monstres, et alors ils ont été embellis et mythifiés. C'est une bonne idée, mais cette nouvelle est très simple, linéaire, et sans réel conflit ou raison d'être. Bran n'y est pas, les Pictes vivent maintenant dans une caverne, et c'est pas mal tout. Il n'y a rien d'autre à noter, c'est juste les déboires d'un homme étranger et de la race Picte qui est encore, après tant de temps, au bord de la disparition.

La Nuit du loup

Une nouvelle plus adéquate que la précédente. Cette fois-ci on accompagne Cormac dans ses efforts pour libérer un prisonnier d'un camp de vikings, le tout pendant que des centaines de Pictes les attaquent. le long combat ne m'a pas particulièrement titillé, la prose n'était pas particulièrement bonne et le début est très lourd sur l'exposition. Mais c'était correct, il manque juste la verve, l'étincelle qui vaut la peine du détour, cette même étincelle que je trouvais absente chez Solomon Kane, mais qui est quand même bien présente chez Bran – quand Bran lui-même est au rendez-vous.

Les récits du « Petit Peuple »

Ces trois nouvelles n'en valent simplement pas la peine. Elles se ressemblent beaucoup et ne servent à Howard qu'à montrer ses suppositions d'anthropologue amateur. Bran n'y est pas (aucun personnage marquant n'y est, d'ailleurs) et aucune n'a de bonne structure, de bonne prose ou de bonne raison d'être, hormis montrer la dégénérescence des Pictes. Et c'est tout. J'apprécie qu'elles soient dans le livre, parce que c'est Howard, mais elles ne valent pas de lecture approfondie.

PLAISIR DE LECTURE :

Assez haut, car même les moins bons textes demeuraient intéressants à lire. Les récits du Petit Peuple, pas vraiment, mais le reste est très bon. Je le recommande seulement aux vrais mordus de Howard, c'est très niche, et bien que Vers de la Terre et Rois de la nuit soient excellents, à eux deux ils ne valent peut-être pas la peine du prix pour tout autre lecteur que vaguement intéressé par la couverture.
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Je n'ai lu qu'un seul autre recueil de cette collection, le "Solomon Kane", et j'avoue être un peu déçue par celui-là.

Si les versions de travail sont tout à fait intéressantes - bien que je les aies lues en diagonale sauf "les vers de la terre" -, il y a quand même des nouvelles qui donnent l'impression d'être là "pour remplissage". Certes ça parle de Pictes, mais bon, on n'a pas Bran dans chaque nouvelle, mais des personnages nouveaux, ce qui en fait beaucoup, et c'est assez décousu. J'ai moins l'impression de cohérence que j'avais eue dans Solomon Kane sur l'ensemble du recueil.
Du coup la remarque comme quoi Bran était le personnage auquel Howard s'identifiait le plus m'échappe un brin.

C'est, par rapport à Conan et même par rapport à Solomon Kane (et je ne connais même pas les Kull !), plutôt étrange. Et ça m'embête parce que Bran me paraissait être un peu plus profond dans l'introspection que les deux autres (Facile pour Solomon, introspection = 0, mouarf, mais comme ce n'est pas cela l'intérêt premier du personnage, on s'en fiche !). Seulement voilà, on ne le voit que dans, euh, 6 des 12 nouvelles qu'on a dans ce livre. C'est à dire à peu près un tiers du bouquin. Un autre tiers aux autres nouvelles, dont celles sur "le petit peuple" décousues et contradictoires, pas évident pour moi tout ça, et un autre tiers aux versions de travail (ça j'apprécie pour les versions anglaises des poèmes, juste trop cool de les avoir !).

Bon bref, mon intérêt pour ce personnage est un peu moindre, tout important qu'il fût pour Howard, vous l'aurez compris...

A part ça, les six premières nouvelles sont justes géniales (à part la première qui contient beaucoup de blabla), et les "rois de la nuit" et les "vers de la terre" c'est le top du top de la nouvelle howardienne !

Bon je ne serai pas trop sévère dans ma note parce que malgré tout, le début du recueil c'est juste que du bonheur !
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Je continue d'explorer l'oeuvre de Robert E. Howard. Ce coup-ci je me suis tapé le recueil de nouvelles sur Bran Mak Morn, le dernier roi des Pictes.

Si j'ai bien compris l'auteur a vraiment tombé en amour avec ce peuple quand il était jeune. C'est pour cette raison qu'il leur a créé un roi: Bran Mak Morn.

Les Pictes semblent la dernière peuplade sorti directement du néolithique. Ils ont fini par disparaître en Écosse après la conquête romaine.

Mais ce coup-ci il ne s'agit pas vraiment de récits avec un historique en arrière-fond. Non il s'agit plutôt de récits avec des éléments fantastiques.

Genre: l'auteur semble accordé une importance démesuré sur les origines de ce "petit peuple". Il fallait absolument préciser qu'ils ont cottoyés les Atlantes et les Lémuriens dans leur passé. Ben quin!

De plus pour un livre traitant de Bran Mak Morn ben il n'y a que la moitié l'ayant comme personnage. le reste c'est simplement des nouvelles ayant les Pictes en arrière-fond.

Des nouvelles digne de mention:

*Les Rois de la Nuit. Description d'une bataille opposant le dernier bastion des Pictes aux Romains. Au nord du mur d'Adrien. Bran Mak morn avait assemblé ses Pictes avec d'autres bandes de barbares s'opposant aux Romain: des Gaels, des Bretons et des Hommes du Nord. Sauf que ces derniers ne voulaient plus le suivre sans avoir avec un un chef digne d'eux. le sorcier de Bran fait venir du passé Kull le Conquérant pour les diriger. N'importe quoi mais bien écrit.

*Les Vers de la Terre. Pour se venger des Romains, Bran fait appel à des bestioles appartenant au culte de Cthulhu. Encore n'importe quoi mais comme j'aime bien un peu de Lovecraft...
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Attention: ce livre s'adresse aux vrai fans d'Howard. Pourquoi? Parce que son personnage n'est pas très connu, pas très spectaculaire et que le nombre de récits est peu important. Par contre on y trouve des versions "brutes" (non corrigées, ou des versions de travail), des correspondances entre l'auteur et Lovecraft entre autre. Et, de l'aveu même de Howard, ce roi Picte est le personnage qui l'a le plus marqué et auquel il s'identifiait le plus. Alors ce n'est pas le receuil par lequel il faut débuter la lecture de Howard, mais c'est interessant pour connaitre d'autres facettes de cet auteur surtout connu pour ses Conan (et quelques autres personnages comme Solomon Kane par exemple). A la frontière de l'histoire (la conquête romaine) de la fantasy (les combats sanglants) et même du fantastique lovecraftien (les vers de la terre).
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
There's a bell that hangs in a hidden cave
Under the heathered hills
That knew the tramp of the Romans feet
And the clash of the Pictish bills.

It has not rung for a thousand years,
to waken the sleeping trolls,
But God defends the sons of men
When the bell of the morning tolls.

(Il est une cloche suspendue dans une caverne secrête
Sous les collines de bruyère
Qui a connu les pas cadencés des pieds romains
et entendu résonner les serpes pictes.

Elle n'a pas sonné depuis un millier d'années
de crainte de réveiller les trolls assoupis,
Mais que Dieu vienne en aide aux fils des hommes
Le jour où sonnera la cloche des Morni.)
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La dague s'abattit en étincelant. Un cri aigu se mua soudain en sanglot étouffé. La silhouette étendue sur l'autel grossier fut parcourue d'un spasme avant de s'immobiliser. Le silex dentelé scia la poitrine ensanglantée. Des doigts maigres et osseux, horriblement maculés, en arrachèrent le cœur encore palpitant. Sous des sourcils blancs et broussailleux, des yeux vifs brillèrent avec une intense férocité.
(Dans "Les rois de la nuit")
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Presque sous les pieds de Bran, une silhouette disloquée se tordait et gémissait. Le roi se pencha au-dessus du légionnaire romain, qui gisait dans la mare poisseuse de son propre sang.
- Les murs se sont effondrés... marmonna le moribond. Cela a commencé hier, avant l'aube. Un léger grattement, le bruit sourd de griffes, loin sous la terre. Nous autres sentinelles les avons entendus... comme si des rats, ou des vers, creusaient des galeries... Titus nous a ri au nez, mais les bruits ont persisté toute la journée. Puis à minuit, la Tour a frémi et a paru vouloir s'affaisser, comme si les fondations avaient été sapées...
Un frisson d'horreur parcourut Bran Mak Morn. Les vers de la terre !
Des vermines par milliers, creusant telles des taupes loin sous la forteresse, rongeant les fondations... Dieux, la région devait être criblée de tunnels et de cavernes... Ces créatures étaient encore moins humaines qu'il lavait imaginé... Quelles formes hideuses issues des ténèbres avait-il donc appelées à son aide ?
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- Les hommes de ma tribu sont des imbéciles, dit-il. Ils détestent les Nordiques encore plus que les Romains, car ils harcèlent nos côtes en permanence. Pourtant, c'est Rome qu'ils devraient haïr.
- Mais tu n'es pas un Picte !
- Je suis un Méditerranéen.
- De Calédonie ?
- Du monde.
- Qui es-tu ?
- Bran Mak Morn.
- Quoi ?
Je m'étais attendu à une sorte de monstre, à un géant hideusement contrefait, à un gnome féroce ayant le même aspect que ceux de son espèce.
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- Les Danois sont toujours en guerre les uns contre les autres... Que la malédiction de Loki soit sur eux. Comment peux-tu savoir si mon Danois n'est pas un ennemi de ceux qui détiennent ton cousin ?
- Ce serait encore mieux, sourit le Gaël. Un homme est toujours disposé à payer davantage pour avoir un ennemi dans ses griffes que pour s'assurer de la sécurité d'un ami.
(Dans "La nuit du loup")
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