Terre champ de bataille, tome 3 : Le secret des Psychlos

Suite et fin


Les psychlos sont presque vaincus… Quelques poches de résistance encore sur la Terre, quelques dissensions internes dues à une bande de crétins dirigés par le crétin en chef et ensuite, l'histoire prend une dimension plurigalactique avec pleins d'ET à la clé et des banquiers.


Après un premier tome assez engageant, la reprise est difficile. Durant un bon premier tiers, on ne ressent pas vraiment l'enjeu, comme une forme de remplissage (en VO on doit être dans le ventre mou du roman, au milieu).
Cela devient plus intéressant avec l'introduction de nouveaux personnages ET. On s'amuse un peu avec les vilains Kiâtres (psy?) et le système bancaire à l'origine de la démocratie et du bien être pour tous.
Les personnages restent superficiels, les développements naïfs, hautement improbables. On a un surhomme (humain) limite omnipotent, vainqueur des Psychlos et sauveur des 16 univers. Un bon roi des étoiles d'Hamilton.
De la SF old school, mais au final distrayante. On n'en demande pas plus.

J'ai globalement évité cet auteur , à cause de son aura sulfureuse . Mais certains des cycles de l'auteur sont manifestement , totalement exempts de toutes promotions idéologiques douteuses et notamment , les textes qui tissent la trame narrative de , Terre champ de bataille , qui n'ont strictement rien à voir avec tous débordements sectaires , il faut bien le reconnaître .

Ce dernier tome comme les précédents , est sans doute un roman de science-fiction qui est tout à fait honnête et parfaitement recommandable .

Dans cet univers la terre est ravagée et occupée .

La civilisation n'est plus que l'ombre d'elle-même et plus dure est la chute alors que le dénuement est immense .
Le monde d'après l'invasion , est exploité en coupe réglée par une civilisation ( celle des vainqueurs ) plus avancée que celle des hommes , qui est lambeaux éparts et fragiles .
Cette civilisation extraterrestre est à peine plus brutale avec les survivants humains , qu'elle ne l'est avec ses propres membres ressortissants .

Cependant , les vainqueurs ne sont pas les seuls dans l'espace .
Il existe dans la galaxie une sorte de communauté spatiale , aux règles aussi prégnantes que exigeantes , elles sont relativement lâches à cause de l'espacement géographique et de la diversité ethnique.
Les institutions de cette communauté sont finalement des sortes de rendez-vous.

La résistance fait fréquemment des siennes à l'occupant . Elle se structure laborieusement au grès des pages de ce cycle très vivant , aux rebondissements nombreux et pleins de ressources .
Dans ce roman on approche de près le dénouement qui sera à la hauteur du reste du cycle .
Des qualités qui sont servies notamment par une caractérisation au poil et entre autre aussi par des descriptions éloquentes , très suggestives , quelquefois grandioses ( par exemple les Highland écossais ) .

Au grès des pages , la résistance s'approprie son environnement . Elle s'organise sur plusieurs continents et dans différentes armes . Nourris des actions intrépides .
La terre est arpentée par la résistance , elle nécessite en effet une véritable exploration ( une redécouverte ) et ses ressources sont par ailleurs l'objet d'un véritable inventaire .
Dans ce roman , les hommes renversent laborieusement le sens de l'histoire.

La résistance s'était organisée sur plusieurs continents , ainsi que dans différentes armes et elle avait appris par différents moyens variés, à se repérer dans le maquis des lois de cette communauté spatiale aussi lointaine que structurée dans des règles exigeantes , à l'esprit procédurier . Dont le caractère tangible et exécutoire est aussi , absurde , brutal et tranchant qu'un couperet .

Ce cycle est sympathique et c'est une histoire de résistance bien faite , crédible et avenante , avec l'appropriation par les survivants d'un ensemble de règles diplomatiques qui dessinent un jeu complexe et plaisant à découvrir avec eux .

Quant à une pseudo idéologie qui habiterait ces pages , je ne vois rien d'autre que les exigences qui découlent de la nécessité légitime de se libérer d'une occupation brutale et violement destructrice .

Un récit assez prenant , aux qualités plus évidentes et plus accomplies que pas mal d'autres cycles de science-fiction militaire , à mon humble avis humble !

Par ailleurs ce roman a généré un film , Battelfield earth , terre champ de bataille , qui n'invente pas la poudre mais qui est tout à fait sympathique , et qui est assez conforme au cycle de cet auteur « sulfureux » .

Pas mal donc pour les amateurs de science-fiction militaire et en toute franchise une des meilleurs lecture de SF militaire disponible en français.

Salut les Babelionautes
A la fin du tome 1, on ne sait pas ce qu'il c'est passé sur la planète Psychlo, on ne le découvrira que dans les derniers paragraphes.
Dans ce deuxième tome Jonnie se remet des blessures subies et cherche a comprendre les mathématiques Psychlo qui sont a la base des télé-transporteurs.
Mais n'y arrivant pas, il se décide a interrogé l'un des envahisseurs fait prisonnier.
Sa surprise est grande quand, a la suite d'une question précises, le Psychlo se suicide.
Jonnie subodore que cet acte est lié au secret qui entoure la conception des consoles de transfert.
coûte que coûte, les terriens doivent le percer si ils veulent avoir une chance de survivre.
Beaucoup d'action dans ce tome deux que j'ai relu avec un très grand plaisir, et même si L. Ron Hubbard a un coté sulfureux (c'est lui qui a fondé la scientologie) ses romans de Science-Fiction valent le détour.
Il faudra a Jonnie beaucoup de ruse pour arriver à sauver ce qui reste des terriens et quand plusieurs vaisseaux se mettent en orbite autour de la Terre, il va devoir se battre sur plusieurs fronts.
La conclusion m'a étonné, Je ne m'attendais pas à ça, mais c'est la roublardise des Terriens qui va les sauver.
Il fut aussi adapté au cinéma par Roger Christian avec John Travolta, Forest Whitaker, Richard Tyson, Barry Pepper, Kim Coates.
Si on laisse de coté la réputation sulfureuse de l'Auteur, on ne peut qu'apprécier ces deux romans de science fiction écrit et publié pour la première fois en 1982 aux États-Unis.
Merci a Michel Demuth pour la traduction des deux tomes de se superbe Planet-Opéra.

Lectrices, lecteurs, bonjour !
#lectureterminée : "Terre champ de bataille t.3 : le secret des Psychlos", de L. Ron Hubbard.

"La guerre contre les Psychlos entre dans sa dernière phase, mais d'autres ennemis apparaissent, d'autres races qui se partagent l'univers et tentent d'écraser la révolte de l'humanité. Une double solution apparaît : faire admettre l'humanité dans le cercle des races intelligentes, et frapper la planète Psychlo pour anéantir le germe du mal. C'est la phase finale dans laquelle des systèmes solaires entiers vont périr…"

Suite et fin de cette saga des années 80, après le tome 1 "Les derniers hommes" et le tome 2 "La reconquête". Et une bonne fin qui plus est, plus tonique et plus intrigante que le t.2, avec des concepts intéressants à traiter d'un point de vue SF, que l'on pourrait résumer par "gérer et organiser la décolonisation de la planète Terre" : mise en place d'un nouveau gouvernement, de nouveaux liens diplomatiques, de nouvelles ressources financières, etc…
On place la Terre sur la scène galactique et on retrouve avec plaisir notre Jonnie national (ah bah non, pas celui-là… International alors ? Planétaire, même !), héros et héraut de l'humanité, qui comprend vite que pour installer une paix durable sur Terre, il va lui falloir percer et s'approprier les mystères des Psychlos longuement exposés dans le tome 2.

Nouvelles races et nouveaux enjeux : hormis les chapitres diplomatiques un peu barbants et un perso principal bien trop parfait, quasi-divin de par ses compétences et qualités, le lecteur se laissera aisément emporter par ce récit, cette "épopée de l'an 3000", sans doute un peu désuet et convenu, mais toujours bien mené et devenu culte au fil des décennies.

-Edouard Jhil-
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez !"
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La fin est au niveau de l'ensemble de la saga .
C'est une fin de haut vol ici .
L'histoire est tendue , le suspene est total , et l'on ne peut que reconnaitre l'efficacité du style de Hubbard .
Ce n'est pas un chef d'oeuvre , il y a beaucoup mieux , mais dans ce style là c'est redoutable d'efficacité .
Comme un gros blockbuster , aussi plaisant .