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Florence Lévy-Paoloni (Traducteur)
EAN : 9782264068927
384 pages
10-18 (02/02/2017)
3.51/5   223 notes
Résumé :
Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse, partir une jeune voleuse qu’il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l’attendre. C’est le début d’une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé.
Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ?... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 223 notes
Aléna, 20 ans, quitte sa Sibérie natale, avec l'espoir d'un travaille et d'une vie meilleure à Londres.Mais le rêve tournera vite au cauchemar....jusqu'à ce que son chemin croise celui d'un jeune vigile britannique, Dave, alors que la jeune femme vole une paire de chaussure dans la boutique où il travaille.L'histoire débute avec cette rencontre....ces deux-là ont en commun un lourd passé ,trouble et douloureux.
Pour commencer ma critique "killer", je voudrais bien savoir d'où vient le titre en français ."La couleur de l'eau", alors que le titre original est "Thirst", "Soif", littéralement, "Un désir fort pour quelqu'un ou quelque chose" au figuré, ce dernier étant le cœur de cette histoire; Le désir fou d'un homme et d'une femme, l'un pour l'autre,et celui d'une femme pour une vie meilleure.
Le sujet ne me disant rien, je n'aurai jamais abordé ce livre s'il n'avait pas reçu le Prix Femina étranger 2015, un prix dont les choix en général me plaisent.Le fait que l'écrivaine soit écossaise était la seconde raison de ma curiosité, adorant John Burnside.
Mais ces deux raisons n'ont pas suffit, je suis déçue.C'est un roman de gare qui aspire à être littéraire.Un livre où il n'y a ni imagination ,ni finesse,ni humour; De la misère à Londres à la misère en Sibérie, un roman fourre-tout , amour et sexe ( du chaste au bestial ,déclinés dans toutes ses nuances), prostitution, immigration,harassement sexuel,chômage....où tout est prévisible.Une prose des plus banales (lu en v.o.) et une construction qui m'a tuée...un va et vient entre passé et présent des deux protagonistes, à n'importe quel moment dans le méme chapitre.Il faut lire quelques lignes pour comprendre qu'on est déjà passé à autre chose.
Je ne sais pas sur quels critères ce livre à été primé, alors qu'il y a tant d'excellents livres étrangers dans la rentrée littéraire 2015. Mystère?!
Comme roman de gare ,excellent! Sinon vaut mieux éviter de perdre son temps! Ce n'est que mon avis, bien sûr.
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Pourquoi agissons nous parfois de façon impulsive ? Qu'est ce qui fait que nos vies empruntent ce chemin et pas un autre ?
Pourquoi Dave vigile dans un magasin de luxe londonien laisse partir Alena qui vient de voler des chaussures ?
C'est pourtant un employé consciencieux qui mérite totalement la confiance de son employeur. S'il ne comprend pas ce qui l'a touché en elle pour agir ainsi, il est encore plus surpris de la trouver devant le magasin à l'attendre le soir-même.
La Couleur de l'eau est le récit d'une histoire d'amour entre deux êtres abimés qui s'apprivoisent, se cachent, s'aiment et se cherchent.
Chacun ses douleurs, son passé. Chacun pensant ne pas mériter l'autre.
Avec une écriture pudique et délicate, Kerry Hudson donne à voir ceux qui sont toujours dans l'ombre, classes sociales les plus modestes.

De la Sibérie aux quartiers pauvres de Londres, entre immigration, vols, humiliations, petits boulots, prostitution, maladie, alcool... et cela sans que rien ne paraisse glauque, juste réel, touchant, parfois brutal et révoltant, mais toujours plein de tendresse et d'empathie.
Le précédent opus de l'auteur m'avait intriguée par son titre pour le moins original : « Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman ». Je crois que je vais rajouter dans ma PAL.

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Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse, partir une jeune voleuse qu'il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l'attendre. C'est le début d'une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé. Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu'ont-ils bien pu traverser l'un et l'autre pour être si tôt désabusés ?

Le parcours d'Alena, lié aux réseaux de prostitution, est chargé de compromissions, de peurs et d'espoirs étouffés. L'histoire de Dave part des cités anglaises, à l'horizon bien bas, celle d'un garçon aux rêves d'aventure mais trop obéissant et un peu lâche. Page après page, ils s'apprivoisent, se rapprochent – en prenant soin d'éviter leurs zones d'ombre qui, bien évidemment, finiront par les rattraper.

Se gardant des clichés et du larmoyant, Kerry Hudson ne juge jamais ses personnages, elle les raconte, avec leurs fragilités et leurs faiblesses. de Londres à la Sibérie en passant par Moscou, elle tresse un récit d'une grande finesse et livre une moderne et atypique histoire d'amour.

Car "la couleur de l'eau" est avant tout l'histoire d'un grand amour entre deux êtres malmenés par la vie : Alena, jeune fille russe arrivée à Londres pour trouver un emploi, a connu l'enfer et la violence. Dave, vigile dans un grand magasin, a du abandonner ses reves de voyage pour une vie étriquée. mais le bonheur semble impossible, Alena est rattrapée par ses bourreaux, Dave prêt à tout pour vivre avec elle.

Leur histoire est poignante, car ces deux êtres malmenés par la vie méritent tellement d'être heureux, mais pourront ils se retrouver enfin ? Seule l'ultime page de cette bien belle histoire d'amour nous le dira
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Au 21ème siècle, le prince charmant porte un costume trop étroit en matière synthétique qui empêche la bonne régulation de la température de son corps et Cendrillon est une jeune sans papiers, sans domicile ni argent et guère plus d'illusions. Car c'est bien une histoire d'amour que nous conte Kerry Hudson, entre deux solitaires, deux cabossés de la vie. Deux êtres anonymes dans un Londres où la misère se fond dans le décor, deux êtres dont le sort n'importe à personne. Pourtant, ces deux-là vont se trouver, se renifler, s'apprivoiser. Non sans mal. Par la grâce d'une auteure qui parvient à émouvoir sans sombrer dans le misérabilisme, qui porte ses personnages à bras le corps et dévoile peu à peu leurs failles. Portrait lucide d'une société pleine de risques pour ceux qui sont à la traîne.

Qu'est-ce qui pousse David, vigile chez Harrod's d'habitude impitoyable avec les voleurs à laisser filer Alena, prise la main dans le sac (ou plutôt dans les chaussures) ? A-t-il reconnu en elle la même solitude que celle dans laquelle il s'enferme et se complaît ? Et pourquoi la jeune femme revient-elle l'attendre le soir même à la sortie de son travail ? Irrésistiblement attiré par cette fille au beau visage mais à la silhouette gommée par des vêtements informes venant d'oeuvres de bienfaisance, conscient de ses difficultés, il lui propose de l'héberger le temps qu'elle trouve un emploi. Se rend-il compte que c'était exactement ce qu'espérait Alena ? Est-elle une manipulatrice ou une fille véritablement à la rue ?

Par des allers-retours entre présent et passé, l'auteure éclaire progressivement les parcours de l'un et de l'autre faisant naître petit à petit l'empathie chez le lecteur. Alena est une de ces nombreuses filles qui ont quitté leur pays natal et un horizon bouché (en l'occurrence la Russie), pleines d'espoirs en une vie meilleure et dont la confiance a été abusée. David est un garçon trop gentil dont tous les projets ont été repoussés aux calendes grecques faute de savoir dire non aux femmes de son entourage, sa mère en premier. David ne pose aucune question à Alena, n'exige rien d'elle, se contente de sa présence, de l'idée de la retrouver le soir, sans que l'inquiétude ne le quitte, inquiétude qu'elle ne décide de partir. Alors que les deux commencent à s'apprivoiser, à faire des projets, le passé d'Alena refait soudain surface faisant exploser tous les rêves d'une nouvelle vie.

La force de ce livre c'est l'opposition entre le sordide du monde extérieur et la pureté des sentiments entre Dave et Alena au fur et à mesure qu'ils progressent l'un vers l'autre. David est confiant, profondément gentil, instantanément amoureux. Alena est méfiante, calculatrice, désespérément dure, elle voit David comme une bouée de sauvetage, sans trop s'autoriser à croire à sa chance. Comment lui en vouloir après ce qu'elle a vécu ? Chacun est de toute façon persuadé qu'il ne mérite pas d'être aimé. Il va gagner sa confiance et même une forme de tendresse. Elle va l'obliger à puiser au fond de lui-même le courage de prendre le contrôle de sa vie.

C'est un très beau roman que nous offre Kerry Hudson avec une petite musique qui détonne dans le paysage littéraire, un ton cru et pourtant empreint de délicatesse. Elle prend le temps d'installer et de faire vivre avec beaucoup de finesse deux personnages attachants qui ne peuvent que marquer profondément les esprits. Et que l'on quitte à regret.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Livre offert, donc que je n'ai pas choisi, il a attendu les vacances, sa pile de livres prévue avant le départ, pour être lu.

Selon la quatrième de couverture, ce roman est l'histoire d'une jeune voleuse sans papiers originaire de Russie qui noue une relation avec Dave, vigile dans un magasin londonien, originaire d'une cité anglaise « à l'horizon bien bas » et il mêle « portrait social et histoire d'amour moderne ».

Et tout ça ne m'attirait pas vraiment.
D'abord, en quoi une histoire d'amour peut-elle être moderne ? S'il y a bien une histoire ancienne, c'est l'amour. Peut-être se vit-il parfois dans la modernité. Les voitures, les trains, les avions ne sont rien d'autres que de nouveaux chevaux blancs dans lesquels le prince charmant peut embarquer sa princesse, les rôles ayant le droit d'être inversés, après tout dans les débuts du théâtre, ce n'étaient que des hommes qui jouaient tous les rôles, féminins comme masculins. Tout ce que ça finit par faire, c'est d'entendre jouer une sérénade et si l'on a inventé le téléphone portable c'est peut-être parce que le balcon de Juliette est maintenant au quinzième et que l'on manque d'organe vocal, privilégiant d'autres parties de notre anatomie, on l'espère. Et là aussi, nous oublierons les problèmes de genre, genre c'est pas un problème, même si en cela l'humain n'est pas encore très moderne, ça viendra.

Pas convaincue par la quatrième de couverture donc. Mais la couverture, elle, nous offre une jolie photo de deux jambes de femmes surmontant de belles chaussures à hauts talons et effleurées d'une jupe jaune, au-dessus du genou, que l'on devine virevoltante. Et la jambe est peut-être la chose que je trouve le plus esthétique chez une femme, regard de femme débarrassé de toute considération sexuelle. Et puis cette image m'a rappelé « Talons aiguilles » (même si ce n'en est pas ici), le film de Pedro Almodovar, avec cette scène où l'on voit d'un soupirail le bas des jambes des femmes passant dans la rue, perchées sur des talons aiguilles.

Vous l'aurez compris, un livre pour moi peut commencer bien avant sa lecture par ce qu'il évoque, ce qu'il provoque, ce qu'il donne à réfléchir.

A la lecture, ce livre m'a semblé assez difficile, de par les dialogues, de par sa construction opérant des retours sur le passé qui ne sont pas signalés clairement. Cependant, peut-être grâce à l'effet « vacances » et à la disponibilité qu'il offre, je me suis totalement immergée dans cette histoire et l'ai très peu lâchée avant d'arriver au bout.

Alena, cette jeune femme russe sans papiers voleuse a plus de profondeur que ne le laisse présager le début et Dave, personnage aux apparences claires se révèlera avoir fait preuve d'une discrétion loin d'être anodine sur sa vie.

Certes on peut craindre d'avoir été soumis à certains clichés, qu'espérer d'autre quand des personnes sont dépeintes, disons photographiées pour faire moderne et pour coller à l'image précédente.

Une bonne lecture pour moi, puisqu'elle a été meilleure que je ne l'attendais.



Le petit air provient du début de ma critique et de l'évocation de « Talons aiguilles ». C'est une musique qui est dans ce film. Mais comme le hasard fait bien les choses, les paroles collent très bien à ce livre, à mon avis :

« Lo nuestro se acabo
Y te arrepentiras
De haberlo puesto fin
A un año de amor
Si ahora tu te vas
Pronto descubriras
Que los dias son eternos
Y vacios sin mi

Y de noche, y de noche
Por no sentirte solo
Recordaras, nuestros dias felices
Recordaras, el sabor de mis besos
Y entenderas, en un solo momento
Que significa
Un año de amor
[…] »

Extrait de « Un año de amor », Luz Casal :
https://www.youtube.com/watch?v=C5rVi91TGNw

Lien : https://chargedame.wordpress..
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critiques presse (4)
LaLibreBelgique
06 février 2017
C’est là la grande réussite de Kerry Hudson : parvenir à faire évoluer sur le fil du rasoir Dave et Elena vers l’amour qui peut construire ou briser.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaPresse
18 février 2016
L'histoire d'amour, attendrissante par moments, déchirante parfois, est racontée sans mièvrerie par Kerry Hudson.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Chro
29 décembre 2015
La couleur de l’eau, c’est l’histoire d’une attente, d’un espoir, d’une avancée vers ailleurs. C’est une constante chez Kerry Hudson. A force d’avancer, il est probable qu’on trouve mieux ailleurs.
Lire la critique sur le site : Chro
LaLibreBelgique
19 novembre 2015
De Londres à la Sibérie, l’écrivain écossais orchestre la délicate rencontre entre deux êtres malmenés par la vie.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
« Je fais des excuses. S’il vous plaît. Je dis je suis désolée. Je fais erreur. Je suis nouvelle et c’est facile d’être confuse. Cette ville elle est grande et les gens aiment pas qu’on leur parle comme des amis et c’est tellement cher, même toilettes. Trente pence à Victoria ! Je vous demande de comprendre. Pensez juste… erreur bête. Chaussures sont là et rien n’est perdu. Je vous demande. S’il vous plaît. »
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16 « Dave passait toute la journée à regarder les gens et cela lui plaisait ; voir la façon dont les femmes touchaient leur mari, une main posée sur sa poitrine ou chassant sans réfléchir une trace de pellicule, la façon dont les mères traitaient leur filles, les disputes murmurées et les chagrins silencieux. »

77 « Les doigts de Dave, glacés au bout, s’enroulèrent autour des siens dans l’espace sombre et exigu de sa poche… »

79 « elle savait que c’était le moment d’un baiser, mais c’était une chose précieuse qu’il fallait réserver pour une autre fois. »

135 «je réfléchissais, ça donne envie d’être reconnaissant pour chaque jour qui passe.
On ne sait jamais ce qui nous attend. Apprécier tout simplement ce qu’on a, tu comprends. »

175 « je t’aime. Je t’aime tant parfois que j’ai l’impression que je vais en mourir. »

251 « …avec l’impression que son corps n’était plus bon à rien, il voulait l’abandonner….mais il était coincé dedans…. »

277 « …tant sa mère lui avait seriné que, même si on n’avait que deux pence en poche et une seule boîte de soupe dans le placard, on devait continuer à faire comme si on avait les poches pleines de billets de vingt… »
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...il y a des trucs qu’on ne peut pas défaire. C’est comme ça. Dieu sait que j’aurais bien voulu. Mais tu ne vois pas qu’il n’y aurait rien de pire qu’abandonner alors que tu as ça et pas ces autres filles ? Et moi, je ne sais pas combien de chances me sont données, mais j’essaie d’être bien sur ce coup. Je pourrais être bien pour toi si tu me laisses une chance. »
Elle n’avait plus de mots, ne voulait plus se battre. Elle lui prit la main et la posa sur son ventre. Elle s’était entraînée à prononcer la phrase. « Ce n’est pas ton bébé. »
Il retira sa main, regarda derrière lui. Il recula, hocha lentement la tête et elle vit toute sa détermination, toutes ses belles paroles l’abandonner, comme si elles seules l’avaient soutenu. Alena s’écarta. C’était fini.
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Elle était comme toujours survoltée, on aurait dit qu'elle partait empêcher la fusion d'un réacteur nucléaire et non ouvrir un petit stand de vêtements au marché couvert.
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La douleur exquise de se sentir hors de danger, de désirer un autre corps, d’avoir soif d’une odeur, le réconfort de tendre vers tout cela qui lui était donné sans le tranchant de la peur ni la cruauté de l’appropriation.
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Vidéo de Kerry Hudson
Au programme de cet épisode, deux livres, écrits par des femmes (oui, oui, il y en a plus que vous ne le pensez) et qui traitent de la figure maternelle dans leur vie. A travers le deuil avec "Les falaises" de Virginie Dechamplain (éditions La Peuplade) et à travers une enfance mouvementée et chaotique avec "Basse naissance" de Kerry Hudson (éditions Philippe Rey)
Générique et sound design : Gampopa
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