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Critique de Erveine


Notre-Dame de Paris, quand je l'ai lu, j'étais assez jeune, ado en fait, quelque peu rêveuse et boutonneuse... et j'étais complètement submergée par cet univers, la cour des miracles, Quasimodo, la belle Esméralda et sa petite chèvre blanche. C'était à la fois inquiétant et troublant. Moi j'étais amoureuse de Quasimodo et je ne comprenais pas pourquoi Esméralda était attirée par ce beau capitaine, prétentieux et peu aimant... Remarquez que... tout à coup, je me souviens que lorsque j'ai vu la Belle et la Bête de Cocteau, j'étais aussi amoureuse de la bête... Mais revenons à nos moutons !!!... Plus tard, j'ai vu le film et pour une fois je n'ai pas été déçue. Parfois, que dis-je, souvent ! Et même la plupart du temps, le livre permet le développement d'une foultitude d'émotions fabriquées par notre imaginaire en temps réel. Cela va du dessin des personnages, de la construction environnementale à toute une perception naturelle que notre interprétation s'attache à mettre en place. Tandis que les images d'une filmographie réduisent et surtout imposent de façon irrémédiable notre réception première. Je revois la scène où Esméralda apporte à boire à Quasimodo attaché au pilori et surtout celle où ils sont unis et réunis pour l'éternité. Mais non ! Dans le livre comme dans le film, j'ai bien retrouvé tout cette constance. Il y a bien là, toute la force et toute la consistance des valeurs de l'humanité qui sont représentées. du meilleur au pire, il y a bien là, tout de ce qu'il peut advenir de l'homme, selon qu'il sera aimant ou redoutable et en conséquence je suis toujours un peu amoureuse de Quasimodo...
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