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Les compagnons de la Cigogne tome 1 sur 3
EAN : 9782354884215
224 pages
Gulf Stream Editeur (03/10/2016)
3.48/5   46 notes
Résumé :
STRASBOURG, 1825. Gaspard s’ennuie au Collège royal, et n’aime que le dessin. Il rêve de devenir sculpteur comme son père, et de veiller à son tour sur la cathédrale… même si l’on raconte qu’un lac mystérieux se cache sous ses fondations et que des morts y seraient condamnés à ramer pour l’éternité !
Afin de susciter l’admiration de son père, et des élèves du collège qui l’ignorent, Gaspard décide de partir à la recherche du légendaire lac des Damnés avec l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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: Je n'ai pas hésité à me plonger dans ce titre de chez Gulfstream Éditeur, je conservais un excellent souvenir des aventures historiques de l'auteure Catherine Cuenca dans cette même "collection" jeunesse de romans.

Peut-être les connaissez-vous?

Le passage des Lumières, le Mystère de la Tête d'or, La Malédiction de la Pierre de Lune, La Prophétie des Runes...



L'aventure de Sophie Humann est, je trouve, de la même facture.

Un fond historique bien précis, intéressant, ciselé de détails culturels qui nous plongent dans une autre époque comme si l'on y était.

Le tout soutenu d'une intrigue mystérieuse qui va captiver notre lecture.

Ne reste plus qu'à faire connaissance avec les héros de l'auteure pour commencer à saisir les rênes de cette histoire principale qui va nous conduire d'un bout à l'autre du tome.



Nous sommes en 1825.

Le père sculpteur de Gaspard, un collégien de 12 ans, travaille sur un chantier le mènera à la rénovation des sculptures abîmées de la Cathédrale centrale de cette aventure, malmenée par les affrontements à l'intérieur de cette ville.

Nous pourrions être presque n'importe où en France, pourrions nous croire au début, par les détails généraux donnés d'une ville avec une histoire artistique prépondérante.

Sauf que nos nouveaux héros sont les "compagnons de la cigogne".

Une marque très symbolique.

Nous sommes à Strasbourg.



Pour la petite histoire, un bébé cigogne sera secouru par Gaspard.

C'est ainsi que Gaspard, fraîchement arrivé dans la ville, fera la connaissance de Basile, apprenti batelier, et de sa jeune soeur Margot, qui s'y entendra pour donner les 1ers soins à la bête fragile.



Ils vont se lier d'amitié rapidement, surtout les deux garçons qui vont se lancer à enquêter sur une légende de la ville assez curieuse.

Ils pensent que l'entrée du puits des voisins de Gaspard mène à une voie sous la Cathédrale.

Voici quelque chose de bien plus excitant que les heures d'études pour Gaspard, aussi passera t-il plus de temps à creuser la question de l'existence du lac souterrain de l'église, surnommé " le lac des Damnés", plutôt que de se concentrer sur ses études de latin et de géographie.



Il s'efforcera de poser beaucoup de questions à droite et à gauche à l'insu de son père qui n'a hélas pas le temps de l'avoir bien à l'oeil.

Peut-être pose t-il trop de questions, une vieille femme à l'allure lugubre ne cessera de lui glisser des avertissements dans des murmures furtifs. Une véritable apparition sortie des enfers selon l'imagination des ados un peu éprouvés.



Une autre affaire va croiser les investigations de Gaspard et Basile.

La sécurité professionnelle de Théodore, un ami de Gaspard qui travaille à la Manufacture Royale de Tabac de Saint Étienne, va sérieusement être mise à mal lorsque de plus en plus fréquemment des caisses de cigares vont disparaître.

Comme par enchantement?

De filous, on se doute.

On se doute également que les deux histoires vont aussi se croiser.

Les escapades des enfants passent de l'excitation au frisson quand ils se mettront à croiser des personnages dans une barque, comme dans les légendes funestes avec les passeurs.

Cela montera d'un cran lorsque Margot, curieuse des disparitions nocturnes des garçons, disparaîtra au petit matin.



Sophie Humann sait aussi bien y faire que Catherine Cuenca pour nous mener à une résolution tout en nous offrant pas à pas un bon voyage dans le temps.

Les choses sont vécus à hauteur d'ados de l'époque, c'est assez agréable à lire.

Nous profitons de la progression d'une aventure à plusieurs niveaux, une amitié, un mystère et la visite d'un lieu à une époque bien différente de lla nôtre mais exhalant la sensation d'un quotidien très familier.

Un tome 1 accessible et sympathique.
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Merci à Babelio et son opération masse Critique ainsi qu' aux Editions Gulf Stream pour ce sympathique petit livre.
L'histoire se déroule en plein coeur de Strasbourg en 1825. Un trio d'enfants va se retrouver mêlé à une aventure qui se déroule aux pieds de la cathédrale. Ah, la cathédrale de Strasbourg ! Elle y est fort bien évoquée ainsi que tout le quartier historique qui l'entoure. Entre légendes, reconstitution historique et enquête policière, l'auteur, Sophie Humann, nous entraine dans une aventure menée tambour battant. On ne s'ennuie pas une seconde avec Basile, Gaspard et Margot, les trois jeunes héros de cette histoire intitulée le lac des Damnés.
J'ai bien aimé la restitution du centre de Strasbourg et l'histoire qui s'y déroule est au demeurant fort bien écrite...
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J'avais choisi ce livre en grande partie parce qu'il a lieu à Strasbourg et j'avais songé alors combien il serait plaisant de parcourir des yeux des rues que j'ai maintes et maintes fois traversé.
La promenade ne m'a pas déçue, et, le livre tenant place au XIXème, j'ai même appris que certains quartiers n'avaient pas la belle image d'Epinal qui attire les touristes aujourd'hui.
Mais je m'égare.
Le livre donc !
Le titre le vend très bien, on a une déclinaison du club des cinq version historique (encore qu'ayant lu les romans des années 50 de mes tantes, j'ai toujours trouvé un charme désuet aux six compagnons et autres club d'enquêteurs en herbe) avec une pointe de Scoubidou pour la touche d'effrayant mystère.
D'aucuns pourraient trouver l'histoire trop simple ou linéaire mais j'ai vraiment eu un pur plaisir à retrouver des jeunes enquêteurs intrépides comme ceux qui ont accompagné mon enfance. Il ne manquait plus que des planches entières d'illustrations entrecoupant le récit et mon bonheur aurait été complet.

Merci Babelio et l'éditeur Gulfstream d'avoir joué le jeu de cette masse critique.
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Malgré un départ un peu longuet, je referme ce livre avec l'envie de lire de nouvelles aventures de Gaspard.
Au milieu du XIXème siècle, à Strasbourg, Gaspard rêve de devenir Sculpteur comme son papa et de veiller sur la Cathédrale. Or, depuis peu, le bruit court qu'il existerait un lac sous cette dernière et que des morts y seraient condamner à ramer pour l'éternité.
Curieux, comme tout enfant de son âge, Gaspard décide ( avec l'aide de son ami Basile) de partir à la découverte de ce lac. Les ennuis vont commencer lorsqu'ils vont découvrir un trafic de tabac dans les galeries de la Cathédrale. Enquête, rebondissements, surprises font de cet ouvrage un bon roman policier à destination des jeunes collégiens.
La période choisie, nous permet de découvrir certains métiers de l'époque.

J'achèterai sûrement la suite pour le CDI du collège.
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Strasbourg, juin 1825. Gaspard Berg passe son temps libre à dessiner et il rêve de devenir sculpteur comme son père. Hélas pour lui, Herbert Berg rêve d'un autre destin pour son fils unique et tient à ce que son fils continue à suivre les cours du Collège Royal au grand dam de Gaspard qui s'y ennuie ferme.

Un dimanche alors qu'il s'est installé au bord de l'Ill avec son nécessaire pour dessiner, Gaspard découvre un cigogneau blessé mais comme il ne sait pas comment venir en aide à l'oiseau, il hèle un jeune batelier.

Il fait ainsi la connaissance de Basile Gessler qui emporte le cigogneau chez lui, sa soeur Margot aimant recueillir les animaux blessés. Quelques jours plus tard, il se rend chez les Gessler afin de prendre des nouvelles du petit blessé et se lie d'amitié avec Basile et Margot.

Fascinés par la légende du lac sous la cathédrale de Strasbourg, les deux garçons décident de découvrir si ce lac est un mythe ou une réalité et dans leurs recherches, ils tombent sur de dangereux contrebandiers…

J'avais découvert la jolie plume de Sophie Humann à l'occasion de ma lecture de l'un de ses précédents romans, Les serpents du Muséum dans lequel elle nous proposait une jolie balade dans le Paris du derniers tiers du 19è siècle, encore marqué par la fin de l'Empire et de la Commune et qui nous transportait au coeur du muséum d'histoire naturelle.

Avec Les compagnons de la cignogne, changement de décor avec une intrigue qui se déroule au coeur de la capitale alsacienne, Strasbourg, et d'époque puisque exit la fin du 19è siècle et place au début du siècle.

Une plongée une fois encore très bien documentée, avec un récit enlevé et rondement mené, où l'on ne s'ennuie pas une seconde, qui mêle histoire, contrebande et enquête policière. Des rebondissements en pagaille et aucun temps mort pour ce court roman, premier d'une série.

Ce premier volume le lac des damnés se lit très bien, personnellement je l'ai dévoré en quelques heures, bien prise par l'histoire emmenée par un duo sympathique qui se déroule sans temps mort.

C'est à la fois son point fort et son point faible. En tant qu'adulte, j'ai trouvé qu'il était trop enlevé pour ma part, le récit est trop rapide, je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages ni à réfléchir au fin mot de l'histoire.

Lire la suite...
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critiques presse (1)
Ricochet
26 décembre 2016
Sur le modèle des romans junior de CATHERINE CUENCA, Sophie Humann s'approprie un style historique et régional mâtiné d'une enquête, à la fois classique et plaisant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nous nous sommes hissés dans la fragile architecture, sans trop regarder par les larges échancrures de vide. Derrière nous, les grondements s’étaient rapprochés jusqu’aux portes de la ville. J’entendais le souffle régulier du batelier. Plus que deux ou trois mètres. Soudain, un éclair a zébré le ciel d’encre, juste au-dessus de la flèche.
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Moi aussi, j'aimais la cathédrale, j'aimais ses statues aux visages affreux ou paisibles, ses colombes et ses crapauds, ses dragons, son feuillage, ses clochetons, sa hauteur qui troue le ciel. J'aimais la lumière qui traverse sa rose à l'intérieur, sa foret de piliers...
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La masse sombre de la cathédrale veillait. J'ai pensé à tous ses visages de pierre puis j'ai levé la tête vers la flèche qui perçait le ciel sans étoile. Est-il possible que l'enfer se cache dans les entrailles de cet édifice sacré ? Avions-nous vraiment découvert le lac maudit des légendes ?
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Le fossé fumant à l’eau sacrée te conduira
Mais si tu ouvres les yeux, maudit tu seras
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Nous avons repris notre marche silencieuse. Le couloir descendait toujours, mais maintenant, il se rétrécissait et nous devions marcher courbés. L'air commençait à se raréfier et la flamme de la lanterne vacillait, dessinant sur la voûte des formes étranges.
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