Orcival en Auvergne, sa grande église , sa procession annuelle : c'est autour de ce décor que le roman se déroule.
Après le Grande Guerre de 40-45, Hans un ex-prisonnier Allemand a travaillé quelques années dans une ferme chez Paul et sa jolie Madeleine. On devine déjà ce qu'il peut se passer. Puis un jour il est parti, on ne l'a plus vu. Il reviendra dix ans après, pour se venger, pour revoir les lieux par nostalgie peux-être ?
Une histoire bien racontée, des personnages attachants, du suspense aussi, on veux savoir.
Commenter  J’apprécie         20
Les chiens s'étaient mis à gueuler, surtout Titus, le bâtard jaune et noir, plus laid qu'une hyène et sans doute rendu méchant par l'horreur qu'il s'inspirait lui-même.
La procession s'était ébranlée lentement. Devant des enfants de choeur, ensuite la statue de la Vierge puis les pélerins. Autour de la Vierge un cordon d'enfants se tenant par la main, tous pieds nus.
page 163
La petite fille avait des fourmis dans les jambes, jusqu'entre ses orteils .