Le bonheur de trouver ce livre par hasard un samedi dans une petite bibliothèque, de savoir qu'on peut trouver ces genre de livres de poésie dans une annexe de quartier en pied d'immeuble un après-midi de novembre.
La langue simple de
Marie Huot tisse des images qui résonne longtemps en nous comme « cet arbre d'inquiétude qui agite ses branches / à l'intérieur de nos corps ». C'est l'amour qu'elle explore poème après poème, celui de la rencontre, celui des corps, celui qui se fige ou bien attend son heure... mais ici pas de lyrisme ni de déclamation, non, il s'agit de dire l'amour très simplement avec la sémantique de la forêt, du végétal et du monde anima,l et « Il y en a pour toutes nos bouches / nos goûts la nature. ».