Ce « Delta », 11ème tome de la série « Jeremiah » est un peu en demi-teinte. le début de l'album patine assez sévèrement, l'intrigue peine à se mettre en place. Par la suite, cela s'arrange et une fois lancée l'histoire s'avère plaisante.
Le fait que ce volet ne soit pas très bien maîtrisé dans la construction narrative est vraiment dommageable et fait peut-être pointer le début d'une lassitude vis-à-vis de cette série. Je vais tout de même poursuivre en espérant que le prochain tome vienne effacer ce sentiment.
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Jeremiah et Kurdy se retrouvent cette fois dans une quête d'essence au sein d'une équipe hétéroclite pas obligatoirement sympathiques.
Ce n'est pas vraiment, pour moi, un tome remarquable.
Les personnages sont trop nombreux pour que l'on puisse s'y attacher, la narration est relativement nébuleuse avec des raccourcis pas toujours évidents à suivre. Bref, l'ensemble est monotone et on survole le tout sans vraiment s'immerger dans l'histoire.
Côté dessin, c'est très caractéristique de ce Hermann faisait à l'époque et c'est assez sympa.
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Kurdy essaie de récupérer une dette auprès d'un de ses "potes"... mais on sait ce que valent les potes de Kurdy. C'est toujours un peu foireux. Celui-là regarde l'océan les deux pieds dans l'eau et la tête complètement barrée à l'ouest, dixit le médecin. Sa femme se désespère et son frère cherche des clients pour apprendre le Delta plane (d'où le titre).
Voilà donc Kurdy et Jeremiah embarqués dans une quête pour de l'essence dans une ancienne raffinerie désaffectée. L'aréopage qui les accompagne est des plus variés. Rien que des gens avec un pedigree "gros ça comme"...
Un trio, deux vieux et leur gosse,une sorte de colosse avec un pois chiche dans le crâne, semble attirer un tueur dans l'ombre. Une sombre vengeance. Mais Kurdy est aussi visé.
Le duo trouvera le fin mot mais ne récupérera pas le magot planqué.
Histoire assez conventionnelle, pas super bien ficelée non plus, dans laquelle Hermann instille son humour habituel, un humour un peu grinçant, des revers de fortune qui dépendent de la fatalité... Cela se lit sans trop réfléchir, mais ce n'est pas fondamental dans l'oeuvre d'Hermann ou dans la série des Jeremiah.
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Onzième tome des aventures de Jeremiah signées Hermann. Kurdy et son pote tentent de récupérer de l'argent auprès de Jay Howell puis par défaut participent à un plan foireux de Sid. Les deux amis se trouvent mêlés à une vengeance au sein d'une brigade hétéroclite. Un épisode maîtrisé et prenant.
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Ah tiens, contrairement aux autres avis, le mien est très favorable. On retrouve un thème récurrent dans les Jeremiah: des ressources rares pour laquelle les gens se battent. Ici du carburant, dans un autre album: de l'eau, dans un autre: une matière mystérieuse. Il faut dire que dans le monde de Jeremiah, après la "grande lessive", on manque de pas mal de choses, et ce qui est rare devient cher.
J'ai trouvé l'intrigue rondement menée, avec une fin qui boucle bien l'histoire. Peut-être pas mon album préféré, mais certainement en haut du panier.
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Mais restons météo en disant que la tête de mon pote rame dans la grisaille, rapport à son palpitant qu'aurait avalé une grosse arête qui ne passe pas.
Je l'aime pas trop ton pote ! Je parie que plus près de nous, il aurait la langue moins pendue ! Dans une bouche fermée, il n'entre pas de mouches, proverbe espagnol ! (p.9)
- Non, mais franchement je ne vais pas aller jusqu'au petit dessin ! Tu es bouché ou tu le fais exprès? ... Tu me plais! ... Là, c'est clair, non?
- C'est très clair et j'avais compris. Mais je crois que vous feriez mieux de reprendre votre bière... elle est déjà décapsulée... Désolé. (p.19)
Félicitations, Sid ! Ta réputation va faire des progrès. Quand je pense qu'il y a des gens qui paient bien cher une place au cirque ! (p.41)
Dans une bouche fermée, il n’entre plus de mouches.