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EAN : 9782207130674
384 pages
Denoël (02/05/2016)
2.84/5   47 notes
Résumé :
Angleterre, années soixante-dix. Comme tous les ans au moment des vacances de Pâques, la famille Smith part en pèlerinage avec quelques membres de sa paroisse. Ils se rendent dans une vieille bâtisse sinistre en bord de mer, sous la houlette d'un prêtre, le père Wilfred. Les Smith, des gens très pieux, espèrent en venant là obtenir la guérison de leur aîné, Andrew, déficient mental. Andrew, lui, part explorer les environs du sanctuaire avec son jeune frère. Au cours... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Ne vous attendez pas à une histoire trépidante, à un suspense haletant, ni à de l'action, ce roman prend clairement son temps pour nous amener au bout d'une intrigue qui flirte avec l'univers gothique.
L'histoire se passe dans les années 70 en Angleterre, mais pourrait se dérouler des centaines d'années plus tôt, le temps semble n'avoir que peu de prise sur les personnages et sur l'histoire qui s'y déroule.
Un groupe de pèlerins accompagnés d'un jeune prêtre se rend dans un village isolé pour une retraite spirituelle, car tous attendent un miracle. Ils espèrent que Dieu entendra leurs prières et changera la vie d'Andrew, un jeune homme handicapé mental.
C'est Tonto, son jeune frère qui nous raconte cette histoire, il nous raconte cette fameuse semaine de pèlerinage, car elle a effectivement bouleversé la vie de bien des gens.
J'ai savouré chaque page de ce roman, j'ai observé les divers participants, j'ai constaté leurs attentes peut-être insensées, peut-être pas, j'ai vu ce que la foi pouvait apporter à certains, ce que leurs croyances les plus ancrées pouvaient les pousser à faire et à accepter.
J'ai compris à quel point ils avaient peur de l'inconnu, à quel point ils s'accrochaient à des rituels, à des façons de faire et de penser et combien ils redoutaient tout ce qui leur était étranger.
J'ai particulièrement aimé la fin, qui apporte une réponse quant aux faits concrets qui se sont déroulés à l'époque mais nous laisse décider nous-mêmes de l'origine de ces faits.
Un roman à l'ambiance sombre, humide et visqueuse comme du brouillard au dessus d'une étendue d'eau morte, et sans que le malaise soit clairement identifiable ni qu'on sache d'où vient réellement la menace.
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Alors j'ai franchement hésité entre 1 et 2 étoiles pour celui-là.. Disons que vu que je l'ai finalement terminé non sans mal, je lui mets 2, parce que j'ai bien aimé le père Bernard et les deux gosses allez.. J'ai longuement hésité à l'acheter mais vu qu'il n'y avait rien d'autre qui me semblait bien, j'ai finalement décidé et j'avoue m'être fait avoir par trois choses : le premier de couverture macabre, le quatrième de couverture qui franchement est comme une excellente bande-annonce d'un film bien naze et surtout, surtout.. Je vais arrêter une bonne fois pour toutes d'écouter cet illuminé de Stephen King sous coco qui marque et je cite sur la couverture même "Les Mortes-Eaux n'est pas seulement un bon livre, c'est un grand livre. Un roman incroyable." Alors ce n'est pas la première fois que je me fait avoir par lui, il avait également écrit un super commentaire sur Ghost Story de Peter Straub qui est en fait lui-même espèce de vieux narcissique, livre que je n'ai jamais pu finir car je n'y comprenais rien à rien. Je vais donc arrêter d'écouter ce mec qui est complètement à l'ouest ; je comptais réessayer King mais ça me mets tellement les glandes de m'être fait avoir encore une fois qu'il peut aller se mettre Ça dans son Carnet Noir en pleine attraction de Joyland alors que Mr. Mercedes colle une gifle à un Sale Gosse dans la Brume. Alors le livre justement, et ben on s'emmerde! Il ne se passe RIEN, contrairement à ce que le synopsis pourrait le laisser penser, ce n'est pas même un roman noir et encore moins un roman incroyable, Stephen. On y suit des personnages mais qui sont-ils? Pas de présentation, vous allez devoir tout seul déduire que ah mais lui c'est le frère de lui, mais en fait elle c'est sa mère et l'autre là son mari.. En fait, vous allez être un joyeux participant d'un pèlerinage par une bande de culs bénis avec la mentalité du siècle dernier. Ensuite, rien compris au final, à ce qu'il s'est réellement passé avec le gosse fatigué ; je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise de comprendre quelque chose de pas surprenant, à la fin du bouquin. On a des doutes, on pense comprendre mais rien de vraiment spécifique et la fin en elle-même, l'histoire d'un coup de feu ou de meurtre quelques années plus tôt qu'on se remémore dans le présent c'est-à-dire des années plus tard.. Vous n'y comprenez rien? Mieux vaut vous y habituer, l'auteur vous renvoie au présent, à l'imparfait et au conditionnel en plein milieu d'un chapitre sans même sauter une ligne. Même le Sunday Express à l'arrière du bouquin préfère vous parler du paysage et de la nature plutôt que d'essayer de filer un avis positif. Non en fait vous savez quoi? Rien qu'en écrivant ça m'énerve, je vais virer la seconde étoile et n'en laisser qu'une parce que j'aime bien le prêtre et les gosses.
Et puis Stephen King me gonfle.
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Les mortes-eaux. Un titre bien mystérieux, une couverture sombre, un bandeau/conseil de Stephen King, il n'en fallait pas plus pour titiller ma curiosité. Mais alors que je me jetais à corps perdu dans ce récit, je me suis quelque peu perdu entre ses pages. Pourtant, tout avait si bien commencé ! Angleterre, Tonto se remémore l'été dans les années 70 où sa vie a basculé. D'un pèlerinage avec ses parents, quelques membres de la paroisse et le nouveau prêtre, Tonto va vivre avec son frère Andrew une étrange expérience. Installés dans une lugubre bâtisse au milieu des landes, l'atmosphère vire peu à peu à la menace. Épiés par certains villageois, d'étranges bruits et rituels ainsi que la découverte d'objets incongrus viennent perturber le séjour des hôtes. Sous fond de religion et de croyances, ce roman révèle avant tout une ambiance. Noir, étouffant, pauvre en action, il reste très évasif sur le contenu afin de privilégier la forme. Assez mitigée, j'ai toutefois était séduite par ce décor sauvage à l'image des hommes qui le peuple, mais pas par le style. 

A Londres, dans les années 70, la famille Smith accompagnée des membres de la paroisse suivi du prêtre Bernard fraîchement arrivé, partent pour quelques jours à Moorings. du pèlerinage des fêtes de Pâques, les Smith n'ont qu'une idée en tête, guérir leur fils Andrew atteint de déficience mentale. Dans l'attente d'un miracle, Andrew supervisé par son frère Tonto, s'amusent en bord de mer jusqu'à croiser la route d'un étrange couple et celle qu'ils supposent être leur fille. Alternant entre passé et présent, Tonto révèle la vie trouble du père Wilfred, leur ancien prêtre décédé trois mois plus tôt, la rencontre avec de sinistres villageois attachés à de curieux rituels païens et l'ambiance délétère qui s'empare peu à peu de leur séjour... Que s'est-il réellement passé lors de ce pèlerinage ? 

Affiché comme thriller, ce roman n'en est pas vraiment un. Certes, si le suspense est grandissant, l'action est elle, inexistante. Roman noir, l'ambiance teintée de religion, de croyances et de miracles flirte avec des personnages ambigus contribuant au malaise. L'emprise de la religion est tellement saisissante qu'elle devient le sujet principal de ce roman que l'on peut qualifier de gothique. Chaque élément, interrogations et explications ne sont le produit que de mysticisme et servent à illustrer le passage sur Terre. Tonto, celui par qui ce récit arrive, raconte avec lucidité cette domination religieuse relayée par sa mère.

Fort d'insinuations, ce récit éclaire sur la folie des croyances qui s'emparent progressivement des lieux et du groupe dans un unique but : "sauver" Andrew de sa déficience mentale. Soulignant ainsi toute son absurdité, l'auteur compare l'hostilité du paysage à celui du culte. Des situations glauques, se démarquent des personnages effrayants. Mais qui des villageois aux pèlerins le sont le plus ? 

Roman flou à l'image de la brume qui peuple ce paysage, j'ai était à la fois fascinée par cette atmosphère étouffante mais aussi déçue par l'enlisement de l'histoire. L'alternance des périodes parfois confuses a contribué à renforcer cette déception, et ce, jusqu'à la fin. Dommage !

Malgré mon manque d'enthousiasme, il faut bien se restaurer ! Aujourd'hui, sera placé sous le signe de la noirceur avec un loooooooong café noir et des scones à la confiture de myrtilles. Teatime !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Le récit est écrit à la première personne, à travers les yeux de Tonto (tout du moins la façon dont on l'appelle, je doute qu'il s'agisse de son vrai prénom), un jeune garçon qui raconte l'un des pèlerinages familiaux en bord de mer. le pèlerinage vise surtout la guérison de son frère Andrew (ou Hanny) qui ne parle pas et semble un peu simplet. Il est le seul à le comprendre vraiment et cela crée dès le départ une connivence entre les deux enfants.
Il devient ainsi un témoin privilégié, car on sait comme les enfants entendent tout et observent énormément les adultes, et on va les regarder évoluer pendant ces quelques jours de communion et de recherche spirituelle. D'un point de vue documentaire, c'est assez intéressant de voir les rituels qui peuvent être pratiqués en cette période de Pâques, je ne savais pas que les pèlerinages pouvaient être aussi complets. Momon (sûrement une variation de Maman), la mère des deux garçons, est très stricte et très pieuse et fera tout son possible pour que la grâce de Dieu vienne sur son petit garçon, c'est assez particulier.
En parallèle des pèlerins, Tonto rencontre les habitants du coin qui sont plutôt sinistres et inquiétants. On comprend à demi-mot qu'ils ne sont plus du tout croyants et qu'ils ont sombré dans les rites païens. Les deux mondes s'affrontent donc mais sans jamais faire d'étincelles et c'est ce que j'ai regretté au fond.
En effet, j'ai trouvé le récit vraiment très mou et par la force des choses très long. Honnêtement, il ne se passe rien pendant 300 pages (sur 382), on se contente d'apprendre à connaître les personnages et le décor. Puis un élément surprenant fait son apparition (on ne l'attendait plus...) pour retomber comme feu de paille. J'ai vraiment lutté pour aller jusqu'au bout, en me disant que si Stephen King l'avait trouvé génial c'est qu'il devait y avoir un twist démentiel à la fin. Et bien même pas... La fin est ouverte, rien n'est véritablement tranché et c'est horriblement frustrant.
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Depuis de nombreuses années les Smith partent en pèlerinage avec leur prêtre,Wilfrid et leurs deux fils dont l'un est différent(autiste,je crois).La mère Momon,très pieuse,tient plus que tout à ses rituels qui lui permettent de vivre dans l'espoir d'une guérison qui ne saurait manquer d'arriver.
Des sujets importants sont abordés dans ce roman:
celui de la religion avec ses excès,son intransigeance,sa volonté de diriger la vie d'autrui,son attente de récompenses ou de châtiments futurs.
Celui de la différence à travers Hanny dont le poids retombe sur son petit frère avec qui il a élaboré une sorte de langage.
Les comportements de chacun sont décrits fidèlement.
Difficile pour moi d'avouer que je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à l'intrigue,que je ne me suis attachée à aucune des personnalités,que je me suis parfois perdue dans l'alternance des périodes où se passent les actions.Je dirais donc que c'est un livre bien écrit mais qui ne m'a pas vraiment enthousiasmée.
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critiques presse (2)
Lexpress
08 août 2016
Un premier roman plongé dans une ambiance sinistre au fin fond de la campagne anglaise...
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
20 juillet 2016
Étrange pèlerinage, dans le nord de l'Angleterre. Les hommes déraisonnent, la nature se déchaîne... Un premier roman captivant, nimbé de surnaturel.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les corbeaux, les corneilles, les choucas et consorts. Elle chassait même les geais et les pies du jardin derrière la maison, à Londres. Selon un vieux diction de son village, ils empêchaient les malades de guérir, et lorsqu'ils se rassemblaient en nombre, une mort était imminente.
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