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EAN : 9782226016553
259 pages
Albin Michel (01/04/1983)
4.08/5   6 notes
Résumé :
"Je ferai la révérence au majordome et à la gouvernante!" avait décidé Anna. Et c'est ainsi qu'Anna Grazinsky fut engagée comme femme de chambre chez le comte de Westerholme. Elle avait 19 ans, elle était russe, elle était comtesse, et elle venait d'immigrer en Angleterre. On était en 1919...
A l'office, on l'accueillit avec méfiance: elle avait un accent bizarre, on la trouvait maigrichonne. Et puis, a-t-on besoin de savoir jouer du piano pour être femme de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Mon premier Ibbotson, lu il y a près d'un quart de siècle, dans la vieille collection V.D.B./Voir en 2 tomes.

Le résumé laisse à penser qu'il s'agit d'un roman à l'eau de rose, tout juste un Harlequin, mais il n'en est rien.

A présent que j'ai lu beaucoup d'autres livres de cette auteure, en jeunesse mais aussi en adulte comme celui-ci, je comprends mieux pourquoi il m'avait tant plu.
D'une histoire à la fois émouvante et amusante, facile à lire, sans qu'on puisse la lâcher une fois commencée, et dont on se doute qu'elle de terminera bien, Eva Ibbotson fait un petit bijou d'humour, de réflexion, et de notations historiques.
Ici, il est question de révolution russe, de vie en Angleterre au début du siècle dernier, mais aussi de handicap et d'eugénisme, théorie et pratique.
La jeune Anna, armée de son seul livre, la bible de l'entretien d'une maison, qu'elle utilise à temps et à contretemps et qui nous amuse bien, va amener beaucoup de perturbations dans la famille du comte ! Et beaucoup de plaisir de lecture pour nous.

(Si quelqu'un en a un à vendre en état correct et sans frais de port exagérés, je suis preneuse,et si c'est en gros caractères, encore mieux !!)
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La trame de ce roman est intéressante de par la richesse des personnages et de leurs caractères inattendus, très humains, que Eva Ibbotson a bien su décrire. le lecteur peut souvent être surpris par des traits d'humour que l'auteure se permet en décrivant tel personnage (la fiancé eugéniste à s'en rendre ridicule) ou animal (le chien Baskerville qui a des goûts de luxe).
Certaines divagations - ou descriptions contextuelles - auraient cependant pu être écourtées voire supprimées car non nécessaires au déroulement de l'intrigue, dont on devine l'issue assez rapidement.
On aurait certainement aimé rentrer plus en profondeur dans la pensée des personnages (Anna notamment), qui, de par le point de vue du narrateur omniscient, maintenaient tout de même une distance certaine avec nos interrogations sur leurs préoccupations et sentiments profonds.
Mais pour l'un des premiers romans d'Eva Ibbotson, il s'agit quand même d'une pépite, très appréciable par sa plume précise, vive, critique, et complice (implicitement) avec le lecteur.
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Mon problème dans ce livre, c'est qu'il y a trop d'histoires et que du coup elles manquent d'approfondissements. Anna est mignonne et courageuse et c'est un peu dommage qu'on ne voit pas vraiment les sentiments entre elle et Rupert se développer. D'un coup c'est l'amour fou alors qu'on y avait vu finalement qu'une gentillesse amicale. J'imagine que c'est un livre que j'oublierais rapidement.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Craignant qu'elle ne lui fasse de nouveau la révérence, Rupert lui demanda vivement :
- Sortez vous souvent comme ça la nuit ?
Anna acquiesça.
- Ce n'est pas que le travail de maison soit dépourvu d'intérêt, mais c'est très salissant. Et je ne comprends pas... Je veux dire : en Russie, ma gouver... En Russie, on nous baignait tout le temps : des bains chauds, des bains froids. Et à l'épicerie anglaise de la Nevski on vendait sept sortes de savons. Mais ici...
Ainsi la nouvelle femme de chambre avait eu une gouvernante. Rupert n'en fut pas autrement surpris. Soudain, il la sentie en proie à une nouvelle et bien plus vive inquiétude.
- Il y a longtemps que vous étiez là ? demanda-t-elle. Vous m'avez vue... nager ?
Rupert continua de garder le silence, attendant les larmes d'indignation ou la fureur de la pudeur bafouée.
Anna cacha son visage dans ses longues mains étroites, dignes du Greco. Mais, après un instant, elle écarta les doigts pour le regarder.
- Je suis trop maigre ? demanda-t-elle.
Et surpris par la chaleur qu'il mit à lui mentir, Rupert répondit :
- Oh, non.
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Le rose est une couleur exquise et seyante ; aussi ne manque-t-on jamais d'évoquer l'image de la fleur du même nom quand on voit une toilette de cette nuance. [...] Lady Lavinia rappelait à ceux qui la voyaient ainsi, que le rose n'est pas seulement la couleur d'une fleur, mais aussi celle des crevettes.
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- Vous n'obtiendrez jamais de ce chien qu'il franchisse la porte des communs, lui dit Proom survenant au moment d'une des bruyantes manifestations de Baskerville. Lorsqu'il était chiot, il a dû se faire les dents sur un exemplaire du Gotha !
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